Abattage sans étourdissement : sans consensus au sein du gouvernement bruxellois, le dossier avance

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Moutons et vaches en prairie - illustration de l'article d'actualité portant sur l'abattage sans étourdissement en Région de Bruxelles-Capitale

Le gouvernement bruxellois n’est pas parvenu à un accord, ce jeudi, pour interdire l’abattage sans étourdissement en Région bruxelloise. Le point est donc retiré de l’ordre du jour du gouvernement et le débat sera poursuivi au Parlement.

Les deux autres régions du pays ont pourtant interdit l’abattage sans étourdissement

La Wallonie et la Flandre ont depuis 2 ans interdit l’abattage sans étourdissement. Les décrets ont été confirmés tant par la Cour de Justice de l’Union européenne que par la Cour constitutionnelle belge.

« La question de l’abattage mérite un débat en Région bruxelloise pour réduire la souffrance animale. Vu les recours formés contre les décrets wallon et flamand, j’ai déclaré attendre les avis des plus hautes instances judiciaires avant d’avancer sur ce dossier. Voilà qui est fait. Aujourd’hui, nous disposons de techniques pour réduire la souffrance animale. Tous les vétérinaires le disent : égorger un animal vivant provoque une souffrance intense pouvant durer de quelques secondes à plusieurs minutes », rappelle Bernard Clerfayt.

Le ministre bruxellois du Bien-être animal a donc déposé sur la table du gouvernement un projet d’ordonnance visant à imposer un étourdissement préalable avant tout abattage, à l’instar des deux régions voisines.  Les débats n’ont pas permis de dégager un consensus suffisant au sein du gouvernement bruxellois. Le débat sera maintenant poursuivi au Parlement.

Le Ministre bruxellois continue le travail pour faire avancer la cause animale

« C’est évidemment une mauvaise nouvelle pour les animaux. Il est dommage que la réduction de la souffrance des animaux n’anime pas l’ensemble des partenaires du gouvernement bruxellois. La question de l’interdiction de l’abattage sans étourdissement sera débattue prochainement au Parlement. J’espère que les parlementaires bruxellois se positionneront, comme ils l’ont fait en Flandre et en Wallonie, en faveur du bien-être animal », déclare Bernard Clerfayt.

Le Ministre bruxellois continue le travail pour faire avancer la cause animale. Il souhaite que la question de l’alimentation durable englobe également les aspects de bien-être animal, notamment dans le cadre d’une stratégie Good Food 2.0. Enfin, dans le cadre du futur Code bruxellois du bien-être animal, tous les aspects de la vie de l’animal seront abordés, tant le transport que le mode d’élevage.