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Procédures simplifiées pour le vote aux communales de 2024

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Procédures simplifiées pour le vote aux communales de 2024

Feu vert du Parlement bruxellois pour l’ordonnance de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, visant à moderniser le Code électoral communal bruxellois. Une procédure 100% numérisée pour faciliter la vie des Bruxellois aux communales de 2024.

Travail simplifié dans les bureaux de vote

Le pointage électronique centralisé permettra, lors des élections communales de 2024, un enregistrement centralisé des électeurs se présentant au vote. Cet enregistrement électronique met donc fin à l’obligation de tenir manuellement des listes de pointage papier. Cette numérisation offre plusieurs avantages pour les pouvoirs publics : garantie de circulation plus fluide dans le bureau de vote, économie de papier, simplification du travail et réduction des coûts.

Avantage pour les procurations dans la même commune

Un avantage aussi pour les citoyens, puisque ceux qui votent avec procuration dans la même commune pourront voter dans le même bureau de vote, pour eux et pour leur mandat.

« La technologie pour la technologie n’a que peu d’intérêt. Mais elle prend tout son sens, lorsqu’elle est au service des citoyens. Ici, numériser toute la procédure de vote permet non seulement de l’accélérer mais également de réduire les coûts », conclut Bernard Clerfayt.

Lors des élections communales de 2018, le taux d’absentéisme atteignait 16,47%, en diminution par rapport à 2012. Grâce à cette nouvelle procédure, la Région bruxelloise entend continuer à faire baisser ce taux, toujours trop important, pour les communales de 2024.

Titres-services : les conditions de travail des aide-ménagères améliorées

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contrôle et amélioration des conditions de travail des aide-ménagères

Deux objectifs prioritaires ont guidé le travail de réforme des titres-services que le ministre Bernard Clerfayt a menée avec les partenaires sociaux : améliorer les conditions de travail des aide-ménagères et renforcer leur protection. Ce projet de réforme a été approuvé par le gouvernement.

1. Améliorer les conditions de travail dans le secteur des titres-services

La formation

Chaque travailleur bénéficiera de 16h de formation obligatoire. Chaque nouveau travailleur devra suivre un parcours de 9h de formation obligatoire dont 2h minimum en ergonomie.

Les fins de carrière

Pour alléger les fins de carrière, les aide-ménagères de plus de 50 ans pourront devenir tuteur et mettre leurs compétences et leur expertise au bénéfice de l’accompagnement d’un collègue moins expérimenté. Le tuteur pourra assurer des formations sur le terrain, des entretiens individuels ou encore des visites sur le lieu de prestation pour vérifier la conformité des équipements mis à disposition par les clients.

Les frais supplémentaires, essentiellement pour le bien-être des aides ménagères

Quelques entreprises bruxelloises réclament des frais supplémentaires à leur client. Ceux-ci seront mieux encadrés et limités à 0,30 centimes/titre. Ils devront bénéficier majoritairement aux frais encourus par les aide-ménagères pour la mobilité, la formation et le bien-être.

Le suivi d’application des mesures

L’encadrement continu des entreprises devra respecter la tenue de 2 entretiens individuels annuels et d’un entretien collectif. Dans ce cadre, les dispositifs de soutien à la formation, les échanges de bonnes pratiques, les comportements problématiques des clients, ou encore les instances à contacter en cas de discrimination ou de harcèlement seront abordés.

2. Renforcer la protection des aide-ménagères 

Réduction des risques

Chaque entreprise devra attester du respect des dispositions fédérales concernant la visite médicale annuelle obligatoire et l’analyse de risque permettant d’éliminer ou de réduire le niveau de risques pour la santé et la sécurité au travail.

Vérification des conditions de travail et contrôle renforcé

Les nouveaux utilisateurs devront accepter une visite préalable obligatoire avant toute prestation titre-service. Cette visite permettra de fixer le nombre d’heures de travail nécessaires pour répondre aux demandes du client ainsi que de s’assurer de la salubrité des lieux et de la mise à disposition de matériel de nettoyage adéquat.

Le contrôle du secteur sera renforcé afin que l’Inspection Régionale de l’Emploi puisse s’assurer du respect de ces nouvelles conditions par les entreprises agréées au bénéfice des aide-ménagères. 

Comportements abusifs exclus

Les utilisateurs au comportement abusif pourront être exclus et se voir interdire l’utilisation de titres-services.

Métiers en pénurie : Région et partenaires sociaux s’engagent

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Le secteur de la logistique est l'un des 5 secteurs prioritaires dans la lutte contre les métiers en pénurie.

Cinq secteurs sont particulièrement confrontés au phénomène des métiers en pénurie : l’Horeca, le numérique, le transport et la logistique, la construction et les métiers de l’industrie technologique. Ceux-ci se sont réunis avec les services publics de l’emploi et de la formation ainsi que les interlocuteurs sociaux. Ensemble, ils ont identifié 34 actions à mettre en œuvre pour lutter contre les vacances d’emploi dans leurs secteurs. Ces actions pour lutter contre les métiers en pénurie s’organisent en 4 axes :

  • Orienter : améliorer l’image des métiers
  • Inciter : encourager financièrement à se former et à former
  • Former : augmenter la capacité d’accueil en formation
  • Rapprocher : développer des dispositifs pour rapprocher le chercheur d’emploi du monde de l’entreprise

3 millions pour lutter contre les métiers en pénurie

Grâce à un budget de 3 millions d’euros, 2.000 chercheurs d’emploi seront « screenés » en vue d’une entrée en formation ou d’une mise à l’emploi. 450 chercheurs d’emploi seront formés à l’un des métiers en pénurie avec un objectif de mise à l’emploi de 80% minium. 300 élèves seront formés sur des structures de pointe. Et 1.000 jeunes réaliseront une activité de découverte-métier.

108 métiers concernés en Région de Bruxelles-Capitale

On dénombre 108 métiers qui recrutent en Région bruxelloise et près de 25.000 emplois vacants.  Un phénomène qui n’est ni nouveau, ni spécifique à Bruxelles.

Pour certaines fonctions, la pénurie peut s’expliquer en raison des conditions salariales ou de travail (46 métiers sur 108).

Rapprocher chercheurs d’emploi et entreprises

« Le bilan de compétences qui sera mis en œuvre dès septembre prochain devra permettre de mieux détecter les besoins en formation des chercheurs d’emploi et donc de mieux les orienter, y compris vers les métiers en pénurie. A Bruxelles, nous n’avons pas toutes les clés en main mais je suis persuadé qu’en travaillant main dans la main avec les secteurs, nous parviendrons à mettre plus de Bruxellois à l’emploi. Car former sur mesure aux besoins de l’entreprise, c’est l’emploi assuré », conclut Bernard Clerfayt.

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La stratégie qualification emploi fixe un nouveau cap pour Bruxelles

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Groupe en stage de formation professionnelle

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt a élaboré la Stratégie Qualification Emploi, en concertation avec les partenaires sociaux. Celle-ci doit permettre aux Bruxellois de rejoindre le niveau de compétences requis sur le marché de l’emploi à l’horizon 2030. Elle a été adoptée en première lecture par le gouvernement.

« Nous sommes le premier bassin économique du pays. Mais nous avons une réserve de main d’œuvre qui ne présente pas les bonnes qualifications pour accéder au marché du travail. C’est là-dessus qu’il faut travailler et faire monter en gamme les compétences des chercheurs d’emploi bruxellois ». L’enjeu pour Bruxelles est donc de relever ce défi de compétences, c’est l’objectif de la Stratégie Qualification Emploi.

La Stratégie Qualification Emploi : 3 axes, 25 mesures et plus de 100 actions

1. Améliorer l’adéquation des formations aux besoins économiques

En connaissant les besoins des employeurs, en les identifiant et en les anticipant, les services publics peuvent adapter leur offre de formation, la faire évoluer pour qu’elle colle au mieux aux attentes des entreprises. C’est l’objectif de cet axe : faire des employeurs, de véritables partenaires et développer des programmes formation sur mesure, rapprocher le monde de l’école du monde des entreprises grâce à des ateliers de découverte métier ou encore déployer la formation en milieu de travail.

2. Accompagner les personnes en formation vers l’emploi

Revaloriser les indemnités de formation, faciliter l’accès à des crèches, développer de nouvelles façons d’apprendre ou encore faciliter la reprise d’études sont autant d’actions qui permettront de lutter contre le décrochage et de mener à bien le parcours de formation.

3. Renforcer les compétences transversales

Alors que les employeurs sont prêts à former les Bruxellois sur les compétences métiers, ils sont moins enclins à les former aux compétences transversales, encore moins pour les petites et moyennes entreprises qui constituent le tissu économique majoritaire à Bruxelles. C’est notamment dans cet axe que l’on retrouve l’apprentissage des langues via l’immersion linguistique ou du numérique mais aussi le développement de formations aux soft skills, la curiosité, l’autonomie, la flexibilité, etc.

Taux d’emploi et exigence du marché de l’emploi bruxellois

En Région bruxelloise, le taux d’emploi atteignait 66% au premier trimestre 2023. C’est d’ailleurs la seule région du pays où ce chiffre augmente puisqu’il diminue en Wallonie et stagne en Flandre. Néanmoins, pour contribuer à l’atteinte de l’objectif de 80% au niveau national, le chemin est encore long. Car, cela veut dire que d’ici 2030, 116.000 Bruxellois de plus doivent trouver un emploi.

Or, le marché de l’emploi bruxellois est un marché très exigeant en termes de niveau de qualification et qui ne cesse de réclamer des compétences de plus en plus pointues. En effet, dans le même temps, les offres d’emploi nécessitant un baccalauréat ou un master ont augmenté de 19,5% et celles ne nécessitant pas de diplôme, ont diminué de 48%. C’est une réalité : le manque de compétences constitue un frein à la mise à l’emploi.

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Élections communales 2024 : vers un code électoral communal modernisé

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Élections communales 2024 : le code électoral communal sera modernisé

Feu vert en Commission des Affaires Intérieures au projet d’ordonnance de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, visant à moderniser le Code électoral communal bruxellois.

Pointage électronique centralisé

Principale avancée du nouveau code électoral communal : le pointage électronique centralisé des électeurs. Ce système permettra, lors des prochaines élections communales, via une base de données centrale, de cocher les électeurs lorsqu’ils se présentent au bureau de vote. Cet enregistrement électronique met donc fin à l’obligation de tenir manuellement des listes de pointage papier. Cette numérisation offre plusieurs avantages pour les pouvoirs publics : garantie de circulation plus fluide dans le bureau de vote, économie de papier, simplification du travail et réduction des coûts.

Fini les doubles files pour accompagner un proche ou pour une procuration

« La technologie pour la technologie n’a que peu d’intérêt. Mais elle prend tout son sens, lorsqu’elle est au service des citoyens. Ici, numériser toute la procédure de vote permet aux électeurs de se rendre dans le bureau de vote de leur choix. Je pense notamment à ceux qui ont des procurations, ils ne devront plus faire différents bureaux de vote et pourront s’acquitter de leur devoir au même endroit », conclut Bernard Clerfayt.

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La Région financera les projets concrets qui aideront les Bruxellois à utiliser les services en ligne

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Aider les bruxellois à utiliser les services en ligne

Pour aider les Bruxellois en difficulté avec les services en ligne, le service informatique régional Paradigm, sous l’impulsion du ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt, lance un nouvel appel à projets « Digital.Brussels ».

30.000 à 60.000 euros par projet

Les projets sélectionnés bénéficieront d’un soutien financier allant de 30.000 à 60.000 euros. Ils devront être concrets, directement réalisables et promouvoir l’accès, les compétences et l’utilisation des services en ligne. Ces projets s’adresseront aux publics les plus éloignés du numérique qui ne fréquentent ni les espaces numériques ni les structures qui proposent un accès et des formations aux outils digitaux.

Les dossiers de candidature doivent impérativement être introduits auprès de Paradigm pour le 28 août 2023 au plus tard.

Certains Bruxellois sont confrontés quotidiennement à des difficultés d'utilisation des services en ligne.

En Région bruxelloise, 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois.es entre 16 et 74 ans, est en situation de vulnérabilité numérique. L’inclusion numérique est un enjeu sociétal transversal qui doit être pris en considération à tous les niveaux de pouvoir et à tous les cycles de la vie d’un citoyen. Un enjeu dont a pris conscience la Région bruxelloise. En 2021, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, lançait le premier Plan d’Appropriation Numérique du royaume.

« C’est une question de solidarité numérique »

« C’est un mur qui est en train de s’installer entre les personnes qui maitrisent le numérique et les autres. Il existe donc une faille où s’enfoncent celles et ceux qui ne bénéficient pas de compétences numériques. Cet appel à projets doit pallier cela et rendre le numérique accessible à tous pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

Dans le cadre du plan d’appropriation numérique

« Cette seconde édition de l’appel à projets ‘Digital Brussels’, inscrit dans le Plan d’Appropriation Numérique et financé par la Région bruxelloise, a pour objectif de réduire les inégalités numériques persistantes parmi les citoyens bruxellois. Il permet de soutenir des projets qui visent à améliorer les compétences numériques des Bruxellois, en misant sur l’accessibilité de l’outil numérique, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement de la société vers une transformation numérique accessible pour tous », ajoute Nicolas Locoge, Directeur général de Paradigm.

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Congé-éducation payé : aussi pour les temps partiels

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Congé-éducation payé : aussi pour les temps partiels et les formations à distance

Le gouvernement bruxellois a approuvé la réforme du système du congé-éducation payé proposée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt.

Nouvelles mesures qui garantissent mieux le droit de se former :

  • la possibilité de suivre les formations à distance ou sur son lieu de travail ;
  • l’accès aux formations élargi aux travailleurs à temps partiel ;
  • augmentation du nombre d’heures de formations remboursées ;
  • un plafond de 700.000 euros par entreprise pour une meilleure répartition des moyens.

« Que l’on soit à l’emploi ou en recherche d’emploi, il est toujours bon de se former. En ouvrant l’accès au congé éducation payé aux travailleurs à temps partiel, je veux augmenter le taux de formation continue, principalement celui des femmes », indique Bernard Clerfayt.

Avantages du congé-éducation payé

Prendre congé pour se former ? C’est possible grâce au congé-éducation payé. Cours de langues, de promotion sociale, formation orientée métier, reprises des études… Ce système permet aux travailleurs du secteur privé de suivre des formations. L’atout de la mesure ? Le travailleur continue d’être rémunéré.

L’objectif est d’étendre l’accès au congé-éducation payé

Chaque année, près de 6.500 travailleurs bénéficient de cette mesure. Seulement, elle souffre de plusieurs écueils. On constate que les femmes y sont sous-représentées (41%). Les formations ne sont pas toujours adaptées pour les personnes handicapées. Enfin, les travailleurs à temps partiel sont exclus du dispositif. Or, le temps partiel est majoritairement féminin avec 40,7% des femmes salariées tandis que les hommes ont recours au temps partiel à 11,9%.

Pour corriger le retard

En Belgique, seuls 44% des travailleurs continuent à se former. Pire, pour les personnes faiblement éduquées, ce taux baisse à 24%. À titre de comparaison, ce taux est de 64% en Allemagne. Pourtant, se former tout au long de sa carrière est indispensable pour répondre aux mutations à l’œuvre sur le marché de l’emploi et se maintenir à l’emploi.

« La formation continue est indispensable ! D’abord pour son développement personnel, mais aussi pour évoluer dans sa carrière ou se reconvertir. Si, et c’est prouvé, se former permet d’améliorer ses chances de décrocher un emploi, se former permet aussi de rester à l’emploi, a fortiori sur un marché de l’emploi ultra-compétitif et exigeant », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

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