Le ministre Bernard Clerfayt invité du magazine d'actualité +d'Actu

Extrait de presse
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Lors de l’émission +d’Actu de BX1+ du 22 avril 2022, le ministre Bernard Clerfayt a répondu à plusieurs questions d’actualité. Voici un compte-rendu de ses réponses relatives à ses matières de compétence.

40.000 nouveaux emplois créés en 2021 d’après Actiris. Il n’y a pas eu d’effets de la crise du Covid ?

La crise du Covid a ralenti la baisse du chômage. Depuis quelques années nous avons une forte baisse du chômage […]. L’État fédéral et la Région ont dépensé beaucoup pour maintenir les entreprises fragilisées et les emplois. Ce soutien à l’activité économique crée aujourd’hui une activité économique croissante.

À Bruxelles on a des emplois mais ce ne sont pas les Bruxellois qui en profitent. Va-t-on pouvoir corriger cela ?

On a 760.000 emplois sur le territoire de la Région mais seulement la moitié sont occupés par les Bruxellois. Il y a une guerre des talents à Bruxelles. Beaucoup de navetteurs viennent postuler pour les emplois et les Bruxellois n’ont pas toujours les compétences requises pour accéder aux emplois. On a un vrai enjeu de montée en compétence, des compétences qui seront nécessaires pour les emplois de demain.

Peut-on donner du travail aux sans-papiers ?

La loi telle et la répartition des compétences entre l’État fédéral et la Région sont telles que la Région peut donner un donner un permis de travail pour un travailleur qui vient de l’étranger s’il a des compétences que l’on ne trouve pas en Région bruxelloise et qui sont essentielles pour une entreprise. Nous le faisons en accordant des milliers de permis de travail chaque année. Mais c’est l’État fédéral qui a gardé la compétence d’accorder l’accès au territoire.

Qu’en est-il des entreprises de titres-services qui demandent des suppléments au motif de l’augmentation des frais de transport ?

L’entreprise a le droit de demander des frais à ses clients, mais le client a le droit de changer d’agence dès qu’il estime que le service est trop cher. Il y en plus de 200 actives en Région bruxelloise.

À propos des titres-services, vous aviez annoncé travailler à une réforme. Où en est-on ?

Le gouvernement a approuvé une note qui encadre ce projet de réforme. Nous l’avons soumise aux partenaires sociaux et j’espère avoir une réponse au courant du mois de mai.

Le titre service coûtera 10 euros au lieu de 9 euros ?

Nous remboursons le titre-service 24 euros à l’entreprise qui paye le salaire. Chaque année cette intervention est indexée alors que l’usager paye toujours 9 euros. L’usager qui paye 9 euros reçoit un service d’une valeur de 15 euros supplémentaires. J’espère que la décision de cette réforme se fera avant l’été.

À propos de l’abattage rituel, n’y a-t-il pas un déni des autres méthodes d’abattages plus cruelles encore ?

Actuellement l’étourdissement est imposé pour tout abattage en Région bruxelloise, sauf pour raisons religieuses. Le débat est de savoir s’il convient ou pas de supprimer cette exception. La Région wallonne l’a fait et tous les partis politiques, PS, MR, CdH, Écolo, ont voté, idem pour les partis de la majorité en Flandre. Aujourd’hui la question se pose à Bruxelles. Cette question sera débattue au parlement et je voudrais que le parlement écoute toutes les parties concernées pour que les parlementaires, en âme et conscience, puissent choisir. Cette question n’est plus dans les mains du gouvernement. Je peux avoir un avis en tant que ministre du Bien-être animal et vous dire que le Conseil du Bien-être animal a émis un avis très clair sur cette question.

Helpukraine.brussels: services et informations pour les réfugiés ukrainiens en Région de Bruxelles-Capitale

Actualité
Capture d'écran de la plateforme d'information helpukraine.brussels, en langue ukrainienne.

Pour les réfugiés ukrainiens, pour les Bruxellois à la recherche d’infos, et pour tous les services concernés par l’accueil des familles ukrainiennes, la Région de Bruxelles-Capitale ouvre la plateforme d’information helpukraine.brussels

En 5 langues dont l’ukrainien et le russe, tous les services utiles pour l’accueil et l’intégration des réfugiés qui fuient la guerre en Ukraine sont accessibles depuis helpukraine.brussels. Comment trouver hébergement temporaire ? Une crèche pour les enfants ? Où suivre des cours de langue ? Comment rechercher un emploi ? Etc.

Tout en un

Les réfugiés ukrainiens qui cherchent des solutions en Région de Bruxelles-Capitale trouvent ainsi sur un seul site toutes les informations émanant des administrations et des services publics régionaux et locaux. C’est Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) qui a été chargé par la Task Force régionale Ukraine de coordonner la mise en place de cette plateforme, avec la contribution des tous les services compétents.

Helpukraine.brussels, un outil pour agir ensemble

La crise humanitaire qui résulte de la guerre en Ukraine a entraîné un afflux sans précédent de réfugiés. Cette situation nécessite que l’ensemble des forces vives de la Région bruxelloise agissent ensemble pour répondre au mieux au drame des familles ukrainiennes fuyant la guerre.

La majorité des réfugiés ukrainiens peut bénéficier dans l’Union européenne d’un statut immédiat de protection. Ce statut donne accès à tous les droits d’un étranger en séjour légal : admission sur le marché du travail, accès aux services sociaux, etc.

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Source : communiqué de presse de bps.brussels

Interview sur BXFM, dans le cadre de l'émission Le Mag Politique

Extrait de presse
Bernard Clerfayt est l'invité de BXFM dans le cadre de l'émission Le Mag Politique

Bernard Clerfayt était l’invité de BXFM radio, en ce début mars 2022, dans le cadre de l’émission « Le Mag Politique ». Nous vous proposons ci-dessous un compte-rendu. Vous pouvez aussi accéder au podcast de l’émission disponible ici.

Quel est votre rêve pour Bruxelles 2030 ?

Bernard Clerfayt — Que Bruxelles continue à s’améliorer. Bon nombre de personnes reviennent habiter en ville, par choix. Il ont envie de la vie urbaine, de vivre dans un quartier agréable. Cela ne signifie pas que tout va bien, les enjeux sont complexes sur les questions de mobilité, sur la participation de tous à la vie économique. Le taux de chômage, même s’il diminue, reste important. La précarité est aussi un enjeu de taille pour certains quartiers de la ville.

Mais la Bruxelles se redynamise et je voudrais que cette nouvelle dynamique urbaine concerne aussi le domaine économique pour que tout le monde retrouve l’occasion d’avoir une activité économique, de vivre de son travail, d’assurer les charges de sa vie familiale et de dépendre moins des programmes d’aide sociale. Bref, que chacun retrouve la liberté de choix, l’autonomie de vie.

Quels sont les axes de votre politique en matière de transition numérique ?

B.C. — On connaît cette évolution qu’est la transition numérique depuis un certain temps. Cela transforme nos vies, notre manière de travailler, d’échanger. La crise Covid a accéléré cette tendance. On a utilisé plus les outils en ligne comme IRISbox pour commander les documents administratifs.

Mais chacun n’a pas les mêmes facilités, c’est ce qu’on appelle la fracture numérique. Ce n’est pas une raison pour mettre en cause les avantages des outils. Il faut que Bruxelles bénéficie de tous les avantages du numérique, comme la simplification des démarches administratives. Il faut encourager cette transition et en même temps être attentifs au fait que tout le monde n’a pas les mêmes compétences. On a identifié les publics qui ont plus de difficultés d’acquisition des compétences numériques et dans certains cas même, l’impossibilité d’accès. Le premier point de rupture, c’est de disposer d’une connexion et d’un ordinateur chez soi. Ensuite vient l’acquisition des compétences.

On a la volonté de promouvoir le numérique, qui simplifie les démarches administratives, et de développer un plan d’appropriation numérique en identifiant les public cibles et en identifiant toute une série d’actions dans les quartiers. La plus évidente est le soutien aux espaces publics numériques, des associations qui dans les quartiers soutiennent les personnes qui ont plus de difficultés.

Quelle est votre position sur l’e-commerce ?

B.C. — L’e-commerce fait partie du progrès. Il offre des choix de produits. Mais l’e-commerce ne peut tout remplacer car le commerce de quartier c’est aussi l’échange, quelqu’un qui vous connaît. Il faut un équilibre entre les services de proximité et le potentiel de découvertes qu’offre Internet.

Les outils numériques, c’est aussi la démocratie participative. Quel est votre point de vue ?

On peut faire des consultations populaires sur Internet, mais il faut être certain qu’on exclut pas une série de personnes. Pendant les périodes de confinement, certaines communes ont pu organiser des rencontres de quartier en visio-conférence, ou des conseils communaux, pour faire vivre la démocratie locale.

À propos du Bien-être animal, quelle est votre position sur les renards dans Bruxelles ?

B.C. — Les renards font partie de la biodiversité. Ils rentrent dans la ville à travers les zones boisées. Il y a des parcs dans la ville où il peut il y avoir des renards. Il jouent un rôle dans l’écosystème de la ville mais il faut pouvoir gérer cette population.

Quelle est la spécificité du bien-être animal en milieu urbain ?

B.C. — Moins de personnes ont des animaux en ville qu’à la campagne. Mais il faut qu’il y ait une place pour les animaux en ville. Il y a 100.000 chiens à Bruxelles. Y-a-t-il assez d’espaces de liberté pour que les chiens puissent aussi trouver leur place dans la ville ? Il y a des zones où ces espaces sont insuffisants. Les maîtres doivent donc tenir compte des besoins éthologiques de leur animal et disposer des espaces pour y répondre.

Qu’en est-il du code du bien-être animal ?

B.C. — On a une loi qui date de 1986, mais depuis lors la protection animale est un sujet devenu plus important. Nous sommes en train de moderniser le texte légal pour mieux protéger les animaux. D’après un sondage que nous avons effectué, beaucoup de personnes nous soutiennent dans cette démarche. Par exemple, nous définissons une liste des animaux autorisés pour la détention, avec l’expertise de vétérinaires. La réflexion en cours porte aussi sur le permis de détention. Pour certains animaux, qui ont des besoins spécifiques, il faudrait vérifier que la personne dispose de la compétence, des connaissances indispensables.

Quels sont les avantages de la formation en alternance ? (À la suite de la présentation d’une activité de restauration initiée par un jeune bruxellois formé en alternance)

B.C. — Je trouve important que l’on puisse changer d’orientation tout au long de sa carrière. Il existe de nombreuses formations accessibles. Si on veut faire du codage, on peut s’y former en quelques mois. D’autres formations exigent plus de temps mais selon son envie il y a des solutions pour tout le monde.

Votre utopie pour 2030 ?

B.C. — Que toutes les personnes qui souhaitent se former trouvent la formation qui les intéresse. Parfois ce peut-être apprendre une seconde, une troisième langue. Pour certains ce peut-être apprendre tout simplement une des langues nationales, car certains chercheurs d’emplois maîtrisent mal le français ou le néerlandais et ne peuvent trouver du travail. Pour d’autres il peut s’agir de réorientation ou de suivre une formation professionnelle qualifiante. Pour d’autres encore, ce peut-être retrouver du lien social à travers une activité bénévole. On se remotive ainsi à travers sa capacité à mener une activité sociale et donc professionnelle.

C’est ainsi que l’on peut rehausser le niveau d’engagement social et professionnel de tout le monde à Bruxelles, pour lutter contre la précarité et le chômage que nous avons actuellement.

Interview sur BX1+ : crise sanitaire, emploi, pouvoirs locaux

Extrait de presse
Bernard Clerfayt sur le plateau de l'émission +d'Actu ce 18 janvier 2022

Bernard Clerfayt était sur le plateau de BX1+ ce 18 janvier 2022 dans l’émission le cadre de l’émission « + d’Actu »

Vous pouvez visionner cette émission sur le site de BX1. Ci-dessous un bref compte-rendu.

Conséquences de la crise sanitaire

Dans une contexte qui reste incertain, « la dynamique de l’emploi reste très fragile ». Si les mesures prises par le gouvernement fédéral, telles le chômage temporaire, sont interrompues, on peut craindre des difficultés dans les entreprises. « Nous avons lancé la prime Phœnix qui sert à encourager la reprise de l’emploi ».

Par ailleurs, le plan qualification emploi vise à augmenter le niveau de compétence des chercheurs d’emploi car « les emplois à Bruxelles sont de plus en plus qualifiés et la formation, c’est la voie royale pour l’emploi ».

Le nombre de chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris n’a pas explosé avec la crise, comme on aurait pu le craindre. Le chômage était en baisse depuis plusieurs années en Région bruxelloise.

À propos du chômage des jeunes

Le problème c’est la formation, le niveau d’étude. « Des jeunes arrivent sur le marché de l’emploi sans avoir terminé leurs secondaires, ou sans avoir terminé des études qualifiantes, professionnelles. Or le marché de l’emploi bruxellois est le plus exigent en termes de compétences.»

Il faut donc encourager tous ceux qui n’ont pas terminé leur cycle de reprendre leurs études ou faire valider leurs compétences. « Il y a des études très pratiques, des formations en alternance relativement courtes, de quelques mois, et bon nombre de formules souples, adaptées aux besoins de chacun. »

Les pouvoirs locaux et la Région bruxelloise

« Il y a un accord au niveau du gouvernement pour réformer la gouvernance locale. On veut diminuer le nombre d’échevins et encadrer différemment le mode de rémunération du bourgmestre et des échevins. Nous mettons aussi fin au cumul entre un député régional et un mandat local. »

Pour le Ministre des pouvoirs locaux, les futurs États généraux permettront d’aborder largement les questions liés à la gouvernance en Région bruxelloise. « On peut aussi se poser la question du fonctionnement de la Région. N’y a-t-il pas trop de mandataires ? Il y a peut-être aussi trop de ministres en Région bruxelloise.

En ce qui concerne les communes, « j’ai le sentiment qu’il y a une légitimité des communes qui assurent un pouvoir proche des gens comme il y a une légitimité pour une Région qui assume une vision large pour gérer les transports en commun, l’emploi, etc.

Les États généraux de la Région

« Le gouvernement a mandaté un groupe d’experts et de scientifiques fin de l’année dernière, qui vient de me remettre un rapport sur la liste des questions, dont celles que nous venons d’aborder. Le gouvernement doit retenir une liste de questions et la méthodologie. On veut que le débat sur une réorganisation institutionnelle de Bruxelles ne soit pas capté par les seuls partis politiques ou experts. »

L’intention, rappelle Bernard Clerfayt, est d’avoir un débat qui soit le plus large possible, où les citoyens auront leur mot à dire.

Places d'accueil pour la petite enfance

Extrait de presse
Petite enfance : 2100 nouvelle places

Extraits de l'article publié par l'hebdomadaire 7Dimanche

La Région de Bruxelles-Capitale, à l’initiative du ministre-président Rudi Vervoort et du ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, et la Fédération Wallonie-Bruxelles, à l’initiative de la ministre de l’Enfance Bénédicte Linard, ont confirmé cet engagement pour soutenir l’accueil de la petite enfance et la création de places à Bruxelles.

Ainsi, entre 2014 et 2021, ce sont 1367 places subventionnées qui avaient été ouvertes sur le territoire bruxellois pour environ 195 postes de travail. La nouvelle période qui s’ouvre dès 2022 prévoit au total quelque 300 emplois ACS pour 2.100 places d’accueil en Région bruxelloise.

Petite enfance

Extrait de presse
Accueil de la petite enfance: 2100 nouvelles places créées en Région Bruxelloise

Extrait de l'article publié par La Capitale

Au total, 2.100 nouvelles places d’accueil seront créées à Bruxelles d’ici 2026, dans le cadre du plan « 1000 premiers jours ».
L’engagement avait été pris lors d’un Gouvernement conjoint en mars de cette année.
La Région de Bruxelles-Capitale, à l’initiative du ministre-président Rudi Vervoort et du ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, et la Fédération Wallonie-Bruxelles, à l’initiative de la ministre de l’Enfance Bénédicte Linard, ont confirmé cet engagement pour soutenir l’accueil de la petite enfance et la création de places à Bruxelles.

[…] La nouvelle période qui s’ouvre dès 2022 prévoit au total quelque 300 emplois ACS pour 2.100 places d’accueil en Région bruxelloise.

[…]

 

Transport des personnes, "Il y a de la place pour plus d'emplois et plus d’activité économique"

Extrait de presse
Extrait de l'article publié pour le journal Le Soir "Les chauffeurs de taxi pourraient bénéficier d'une "solution intermédiaire".

Extrait de l'article publié par Le Soir

L’exécutif bruxellois, en attendant son Plan taxi, se serait mis d’accord pour chercher en urgence une façon de contourner l’interdiction de travailler touchant les chauffeurs Uber. Le secteur taxi affirme qu’il pourrait alors à son tour bloquer la capitale.

[…] Hasard de calendrier (ou pas), jeudi matin se tenait une réunion de l’exécutif bruxellois en partie consacrée à ce « nouveau » Plan taxi prévu de longue date. Réunion qui a abouti cette fois à un accord. Le nouveau texte, qui se veut « ambitieux », selon le communiqué de presse du ministre-président, Rudi Vervoort (PS), vise un numerus clausus et un statut unique pour les taxis et les LVC, et devrait être prêt pour cet été.

Pour les détails, il faudra repasser. « Le gouvernement a choisi de ne pas communiquer de chiffres avant d’avoir consulté le secteur », commente notamment le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (Défi). « Je pense qu’il y a de la place sur ce marché pour plus d’emplois et plus d’activité économique. Le taxi est un pan à part de l’économie : plus l’offre augmente, plus la demande augmente. Car le prix comme la disponibilité sont ici des facteurs essentiels. Il faut en tout cas absolument sortir par le haut de cette crise et réformer pour mieux servir les utilisateurs et la mobilité bruxelloise. » […]