Bilinguisme : "Il faut toujours choisir ce qui fonctionne"

Extrait de presse
Bruxelles peine à faire parler ses fonctionnaires en Néerlandais

Extraits de l'article paru dans "La Libre"

Précision de taille : les communes bruxelloises pratiquent actuellement ce que l’on appelle le "bilinguisme des agents", à l’inverse de l’administration régionale, qui a opté pour un régime de "bilinguisme des services". Autrement dit, la règle est plus souple à la Région que dans les communes puisque, à la Région, on exige du service, et non du fonctionnaire lui-même, qu’il soit bilingue.

[…]

Interrogé fin mars au Parlement bruxellois par le député Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit) sur l’emploi des langues au sein des pouvoirs locaux bruxellois, le ministre de tutelle Bernard Clerfayt (Défi) a d’abord épinglé l’insuffisance de l’enseignement des langues dans les écoles francophones. Une modernisation de la législation ?

Il a également énuméré les initiatives linguistiques prises par les autorités bruxelloises, parmi lesquelles les cours de langue proposés par l’École régionale d’administration publique (Erap), les primes de langue ou encore l’aide apportée par la Huis van het Nederlands (la Maison du néerlandais), subsidiée par la Flandre.

M. Clerfayt suggère par ailleurs que le régime régional du bilinguisme des services s’applique à l’avenir aussi aux communes. "Il faut toujours choisir ce qui fonctionne, a-t-il déclaré au Parlement. Pourquoi imposer une parité linguistique au sommet dans les communes, quand il y a 10 % de population néerlandophone à Bruxelles et qu’on ne trouve pas d’agents néerlandophones pour venir travailler à Bruxelles… et ce alors que le marché du travail est au plein emploi en Flandre et que les travailleurs y sont mieux payés ? Il y a une impossibilité réelle à appliquer les lois linguistiques actuellement en vigueur à Bruxelles. J’en conclus que la logique la plus pure nous invite à adapter les lois linguistiques à la réalité […]." À moins de moderniser la législation sur l’emploi des langues ? La balle est là dans le camp du fédéral.

Openbudgets.brussels, la Région bruxelloise fait la transparence totale sur ses marchés publics et ses subsides

Communiqué de presse

La Région bruxelloise lance un site internet pour dévoiler les différents subsides et les nombreux marchés publics lancés par les institutions bruxelloises. Baptisé openbudgets.brussels, ce site recense plus de 245.000 lignes de données et offre plusieurs avantages. Le premier, il permet enfin une vraie transparence des flux financiers des administrations publiques bruxelloise. Explications.

La transparence des données est un objectif fondamental que s’est fixé la Région bruxelloise. Mais sans possibilité d’exploitation et de réutilisation des données par le citoyen, cet objectif n’était que partiellement atteint. En lançant openbudgets.brussels, la Région bruxelloise offre enfin un outil capable d’exploiter au mieux les données des flux financiers, et permet de répondre à la question « Qui donne combien à qui ? ».

Pour Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique et de la Simplification administrative, ce principe de transparence est d’ailleurs fondamental. « La publicité, c’est la sauvegarde du peuple. Cette phrase, prononcée en 1789 par le premier président de l’Assemblée nationale en France, implique que tout ce qui concerne le sort du peuple doit lui être révélé. Autrement dit, le droit de savoir est un des garants de notre démocratie. C’est l’objectif poursuivi par openbudgets : dévoiler ce qu’il advient de l’argent public. »

Un outil aux multiples avantages

openbudgets change la logique traditionnelle des administrations qui ne publiaient que le strict nécessaire en réaction aux demandes du citoyen, en publiant le maximum de données), en devançant la demande des citoyens et en respectant la législation sur la vie privée.

A la différence du cadastre des subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles (qui ne reprend que les données de l’administration centrale), openbudgets contient les données de 16 administrations distinctes. Dans le contexte bruxellois, c’est une prouesse organisationnelle et technique. 

En intégrant les marchés publics, la Région bruxelloise dépasse la promesse d’un cadastre de subventions et propose un des outils les plus complets en Belgique.

Enfin, openbudgets est un outil évolutif. S’il marque une première étape dans la transparence financière en Région bruxelloise, il pourra encore s’étoffer, notamment en intégrant les données des pouvoirs locaux (communes et CPAS).

Que trouve-t-on sur openbudgets.brussels ?

Openbudgets regroupe toutes les données budgétaires encodées par les administrations publiques régionales dans les systèmes comptables et publiées sur la plateforme régionale data.brussels.

L’onglet Visualisations de la plateforme permet en un clin d’œil de voir les chiffres clés de l’année écoulée. A combien s’élèvent les montants versés dans le cadre de subventions ? Quelles sont les ASBL et entreprises ayant perçu le plus de subsides ? Etc.

Les données brutes sont également mises à disposition et peuvent être consultées, filtrées, croisées. Les recherches peuvent s’effectuer par le numéro de la Banque Carrefour des Entreprises, la forme légale ou encore le code postal.

On y retrouve, notamment, les entreprises bénéficiaires des primes Covid en 2020, les subventions de soutien aux entreprises dans le cadre de la politique d’innovation, les dépenses pour la rénovation des infrastructures routières, le soutien aux ASBL actives dans la lutte contre le sans-abrisme…

« Openbudgets est un des projets les plus avancés dans la transparence des dépenses publiques en Belgique et en Europe. Rendre les données des flux financiers accessibles et exploitables, c’est rendre possible le contrôle démocratique. Et c’est essentiel », conclut le Ministre bruxellois.

Quelques chiffres 2020

  • 41.498 organisations publiques ou privés ont bénéficié d’un subside ou remporté un marché public
  • 668.865.208 € ont été consacrés à des marchés publics
  • 332.461.848 € ont été distribués aux entreprises privés sous forme de subsides
  • 162.096.450 € de subsides ont été versés aux asbl

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Taxe kilométrique intelligente : un grand bond en avant

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans La Capitale

C’est un Comité de concertation (Codeco) un peu différent qui a eu lieu ce mercredi matin. Au centre des discussions, non pas la crise sanitaire mais l’avenir de la future taxe kilométrique intelligente en Région bruxelloise.

[…] La Région croit en son projet et salue la décision du Codeco. « Cette étape est un grand bond en avant en matière de gestion de la mobilité. Elle va permettre de vérifier la faisabilité juridique de SmartMove, un modèle qui s’inspire d’autres projets mis en oeuvre dans d’autres grandes capitales européennes et qui ont déjà fait leurs preuves. SmartMove résout à la fois les embouteillages sur les routes et dans les transports en commun.
En effet, les recettes dégagées vont permettre d’investir des sous dans des alternatives à la voiture », ajoute le ministre Bernard Clerfayt (DéFI). […]

La Police à cheval : de la tradition à la modernité

Actualité
La Police à cheval

L’utilisation des chevaux par la police lors des manifestations du Bois de la Cambre a suscité de nombreuses réactions parmi la population bruxelloise. Une pétition visant à interdire leur utilisation a circulé.

Face à l’émoi de certains, il convient de faire la transparence sur les conditions de détention et d’intervention de la Police à cheval. Le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt a souhaité effectuer une visite de la caserne pour mieux comprendre le rôle de la Police à cheval.

Moins nombreux qu’autrefois, ils sont aujourd’hui une centaine

Les chevaux ont de tout temps été utilisés comme moyen de transport et naturellement, la police utilisait des chevaux pour la réalisation de ses missions. Il y a un siècle, la police comptait 3.000 chevaux. A l’heure actuelle, elle en compte une petite centaine. Ce nombre réduit est propice à la recherche pour améliorer et maintenir ses connaissances en matière de bien-être animal. Les matériaux de protection et les procédures impliquant des animaux (notamment) sont donc régulièrement réévaluées.

Pour améliorer constamment les conditions de vie des chevaux de la police à cheval

Tous les chevaux de la police passent 15 jours à 3 semaines en prairie chaque année. La police voudrait que les infrastructures offrent de meilleures conditions de vie aux chevaux et un projet d’amélioration des structures est en cours afin notamment de permettre à tous les chevaux d’avoir un accès vers l’extérieur de leur box, vers des paddock individuels.

Les chevaux ne patrouillent pas tous les jours. Il y a une alternance. Des périodes de repos et d’entrainement sont prévues. Ils sont vus par un vétérinaire tous les jours et un suivi individuel est assuré pour chaque animal.

En général, la Police à cheval a une mission dissuasive. Il est aujourd’hui exceptionnel qu’elle doive intervenir pour la dispersion d’émeutes. Précisons que les 24 chevaux ayant participé au maintien de l’ordre récemment se portent bien et qu’aucun n’a été grièvement blessé.

Plusieurs actions pour l'inscription à la vaccination

Extrait de presse

Extrait de l'article de la Dernière Heure du 25 mai 2021

[…] Depuis lundi 17 mai et jusqu’au jeudi 24 juin, les services du cabinet de la Transition numérique réalisent des actions dans les marchés des six communes où le taux de vaccination reste bas. Ces communes sont Saint-Gilles, Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Koekelberg, Molenbeek et Saint-Josse. “Les facteurs qui entraînent cette carence de vaccin sont multiples mais l’un d’entre eux est lié aux compétences informatiques, indique Pauline Lorbat, porte-parole du ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt (Défi). Certaines personnes ne réussissent pas à se rendre sur la plateforme pour prendre rendez-vous. La fracture numérique ne peut pas être un frein à la vaccination, surtout quand on sait que la sortie de crise se fera par la vaccination.”

Vaccination : la Région aide les Bruxellois à s'inscrire sur Bruvax

Actualité
Pour s'inscrire plus facilement sur Bruvax

Jusqu’au 24 juin, des actions auront lieu dans les communes où le taux de vaccination est le plus faible. L’objectif est d’accompagner les Bruxellois moins habitués à l’utilisation d’Internet pour qu’ils puissent s’inscrire sur Bruvax. La Région bruxelloise veut ainsi garantir une égalité d’accès à la vaccination.

En effet, dès lors que l’inscription doit se faire via la plateforme en ligne Bruvax, se pose la question de l’accessibilité de cet outil numérique pour tous.

« On ne peut pas demander aux Bruxellois de s’inscrire sur Bruvax pour se faire vacciner sans mettre en place une structure capable de les aider pas à pas. Tout le monde ne peut malheureusement pas compter sur un proche pour lui venir en aide. Notre rôle est aussi d’accompagner ces publics » fait remarquer le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt.

Les Bruxellois entre de bonnes mains pour s’inscrire sur Bruvax

Les animateurs multimédia mobilisés pour l’occasion ont l‘avantage de bien connaître les difficultés rencontrées par les personnes pour s'inscrire sur Bruvax, et leurs besoins. Pédagogues, ils accompagneront les Bruxellois les plus éloignés du numérique en leur apportant une aide immédiate. Les participants seront aussi informés sur les possibilités offertes par les Espaces Publics Numériques (EPN) à Bruxelles.

Ces actions se dérouleront dans les communes où le taux de vaccination est le plus faible. C’est le cas de Saint-Josse, Saint-Gilles, la Ville de Bruxelles, Schaerbeek, Molenbeek et Koekelberg où les taux de vaccination des plus de 18 ans oscillent entre 23% et 31%.

Pour les jours à venir, voici les lieux de rendez-vous pour obtenir de l'aide pour s'inscrire sur Bruvax :

  • Jeudi 27/05 : Parvis Saint-Jean-Baptiste/Place Communale (8h-13h) - Molenbeek
  • Vendredi 28/05 : Place Henri Vanhuffel (10h à 17h) - Koekelberg
  • Samedi 29/05 : Place de la Monnaie (10h à 17h) - Bruxelles
  • Dimanche 30/05 : Marché du Midi (8h à 13h) - Saint-Gilles
  • Jeudi 03/06 : Place Saint-Josse/Rue des Deux-Églises (8h à 14h) - Saint-Josse
  • Vendredi 4/06 : Place Henri Vanhuffel (10h à 17h) - Koekelberg
  • Dimanche 6/06 : Marché du Midi (8h à 13h) - Saint-Gilles
  • Jeudi 10/06 : Parvis Saint-Jean-Baptiste/Place Communale (8h-13h) - Molenbeek
  • Jeudi 17/06 : Place Saint-Josse/Rue des Deux-Églises (8h à 14h) - Saint-Josse
  • Jeudi 24/06 : Parvis Saint-Jean-Baptiste/Place Communale (8h-13h) - Molenbeek

Une fracture protéiforme

« Cette nouvelle plateforme digitale peut mettre en difficulté de nombreuses tranches de la population : l’âge, le niveau d’étude, l’origine ethnique, un éventuel handicap sont autant de facteurs conduisant à la fracture numérique. À ces variables s’ajoutent des inégalités liées à l'accès à l'outil informatique et à une connexion internet ou bien liées à la connaissance de l'outil », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la transition numérique, insiste le Ministre bruxellois.

La campagne de vaccination coûte

Extrait de presse

Extraits de l'article publié par La Capitale

[…] «L’estimation des frais liés à la vaccination qui a été réalisée lors de l’établissement du budget initial 2021 de la Cocom s’est révélée insuffisante », a expliqué le ministre bruxellois Bernard Clerfayt (DéFI), membre du Collège réuni de la Cocom chargé des Finances et du Budget, devant les députés en commission des affaires bicommunautaires générales.

[…] La stratégie de vaccination approuvée par le collège réuni le 11 mars 2021, sur base des dernières données,
prévoit un coût total de 124,321 millions d’euros

[…] Bernard Clerfayt a présenté donc présenté un projet d’ordonnance pour demander aux députés de valider la demande de 60.227.000 euros supplémentaires pour permettre à la campagne de vaccination de se poursuivre.

[…] Si la Cocom doit avancer les 124 millions, le remboursera une partie. « 80 % devraient être à termes couverts par le fédéral (99,5 millions) et 20 % par la Cocom (25 millions). Ce n’est qu’à l’issue de la campagne que nous aurons une répartition claire et complète du fédéral. Il faut maintenant anticiper certaines sommes, voilà pourquoi je vous demande d’inscrire cette somme au budget », a défendu le ministre. « On est vraiment dans une situation d’urgence, nous devons être certains de prévoir les moyens suffisant dans le cadre négocié avec le fédéral. »

[…] « Le budget de la Cocom va connaître temporairement un déficit de 16 millions puisqu’on estime notre part à 24 millions et on avait prévu 8 millions », a détaillé Clerfayt. « Mais ce montant devrait être à terme compensé par une recette qu’on ne connaît pas encore maintenant et qui viendra par le remboursement du fédéral d’une
partie de nos frais de la campagne de vaccination. »

[…] « On a une technique budgétaire qui est un peu moins rigoureuse que ce que nous faisons d’habitude. L’urgence nous impose de réclamer un peu plus de souplesse car c’est une cause collective que nous devons réussir ensemble», reconnaît Clerfayt.