Aides aux intermittents de la culture renforcées

Aides aux intermittents de la culture

« Les perspectives de réouverture ont été retardées et la reprise commence, timidement. Bruxelles n’attend pas et renforce même le montant des aides octroyées aux travailleurs intermittents en débloquant 5 millions d’euros », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Voici les nouvelles aides aux travailleurs intermittents de la culture 

  • 3.000 euros dans le cas où le travailleur a bénéficié entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021 de revenus s'élevant à maximum 4.500 euros nets.
  • 2.250 euros dans le cas où il a bénéficié entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021 de revenus s'élevant à maximum de 6.000 euros nets
  • 1.500 euros dans le cas où le travailleur a bénéficié entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021  de revenus s'élevant à maximum de 8.000 euros nets.

La demande de prime se fait en ligne sur le site d’Actiris entre le 20 septembre et le 17 octobre 2021 au plus tard. Le montant sera versé au 30 novembre 2021.

Cette troisième salve concrétise la volonté du gouvernement bruxellois

Le troisième renouvellement de ces primes, s’inscrit dans une politique de soutien au secteur culturel. Cette politique volontaire vise à maintenir notre ville-région parmi les capitales européennes attractives. C’est un choix stratégique pour le maintien de l’emploi dans le secteur culturel. Un effet d’entraînement vers d’autres secteurs pourvoyeurs d’emplois comme l’Horeca, les services, le commerce de luxe, etc., est aussi visé.

La Région bruxelloise, première sur la balle

Au total, 7 millions d’euros sont débloqués pour soutenir un secteur aux abois et les intermittents de la culture. La Région bruxelloise a été l’une des premières à se mobiliser pour soutenir le secteur de la culture, tant ses travailleurs que ses structures.

En juillet dernier, la Région bruxelloise lançait, à destination des intermittents de la culture, une prime allant de 1.500 à 500 euros. Suite à la prolongation de la crise sanitaire, le Gouvernement avait relancé en octobre 2020, l’octroi de cette prime aux intermittents de la culture en augmentant les montants, ceux-ci variaient de 2.000 à 1.000 euros.

Les Bruxellois réclament plus d’aires de jeux pour les chiens

Les Bruxellois réclament des aires de jeux pour les chiens

15 jours avant la fin de la phase de consultation des citoyens à propos du bien-être animal, près de 1.900 avis ont déjà été récoltés. Une tendance émerge à ce stade : nombreux sont les Bruxellois qui souhaitent que les aires de jeux pour les chiens soient plus nombreuses.

Associer les citoyens

Avant l’été, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal lançait une campagne de consultation en Région bruxelloise afin de récolter les attentes des citoyens.

Cette phase doit permettre de faire naître un Code bruxellois du bien-être animal équilibré. Le Code bruxellois constituera la plus grande réforme menée en la matière. « Le bien-être animal est un sujet sensible qui fait souvent réagir les citoyens. Il était donc indispensable de les associer dans la refonte de la loi fédérale sur le bien-être animal», constate Bernard Clerfayt.

Une loi datant de 1986

Transférée dans le cadre de la 6ème réforme de l’état, la politique du bien-être animal est régie par une loi fédérale datant de 1986. Depuis, notre rapport aux animaux et les connaissances scientifiques ont considérablement évolué.

Résultats complets dévoilés en novembre

« Je dévoilerai les résultats de la consultation citoyenne dans le courant du mois de novembre mais déjà, je constate que de grandes tendances se dessinent. Les citoyens, en grande majorité, ont répondu que l’animal était un être vivant doué de sensibilité et que celui-ci était donc digne d’une protection particulière. Ils plébiscitent ainsi l’adoption de listes positives reprenant toutes les espèces animales autorisées à la détention chez les particuliers. Autre tendance, les espaces de liberté pour chiens. Ils sont nombreux à demander plus d’aires de jeux pour les chiens », détaille Bernard Clerfayt.

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Covid Safe Ticket : Il faut fixer des délais

Covid Safe Ticket

Rappelons quelques chiffres pour éclairer la question de la mise en place du Covid Safe Ticket en Région bruxelloise. Si les cas confirmés de Covid 19 stagnent en Belgique, les admissions à l’hôpital sont quant à elles, en hausse de 12%. Il s’agit de l’évolution relative pour cette semaine du 2 au 8 septembre, comparée aux chiffres de la semaine précédente (source Sciensano).

En Région bruxelloise, le taux d’incidence est plus de deux fois supérieur !

La courbe relativement maîtrisée au niveau national doit malheureusement être considérée au regard de la situation particulière de Bruxelles où le taux d’incidence, c’est à dire le nombre de nouveaux cas diagnostiqués pour 100.000 habitants, est de 575 alors qu’il est de 241 au niveau national (source Sciensano – 14 derniers jours, arrêtés le 5/9/2021).

Avec 606.177 personnes vaccinées ce 9/9/2021, Bruxelles atteint tout juste un taux de 50% d’habitants vaccinés, alors que la moyenne nationale dépasse les 70%.

Il est normal, au vu de ces données, que tous les regards soient braqués sur la Région bruxelloise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement bruxellois doit donc prendre des mesures pour endiguer la montée du taux de contamination et protéger sa population – 40% des lits en soins intensifs sont déjà occupés.

Le gouvernement bruxellois réunit les conditions nécessaires pour la mise en place du Covid Safe Ticket

L’instauration du Covid Safe Ticket doit être considérée comme un incitant et un moyen de protection dans certains contextes, comme les lieux de rassemblement et les espaces confinés et densément fréquentés.

Dans cette perspective, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce 9 septembre 2021 l’avant-projet d’accord de coopération concernant le traitement des données liées au certificat COVID numérique de l’UE et au COVID Safe Ticket, le PLF et le traitement des données à caractère personnel des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants vivant ou résidant à l’étranger qui effectuent des activités en Belgique.

De même, les travaux de préparation de l’ordonnance qui complètera le cadre juridique nécessaire à la mise en œuvre du Covid Safe Ticket ont été lancés. Les modalités d’application, notamment de détermination de leur périmètre (secteurs, conditions particulières, durée) seront donc fixées lors de l’adoption de l’avant-projet d’ordonnance en première lecture, eu égard à la situation épidémiologique et vaccinologique en Région bruxelloise.  

Face à la circulation du virus en Région bruxelloise, la fixation de délais et d’un cadre précis sont importants

Le travail est donc en cours pour aboutir à l’adoption d’un cadre juridique au plus tôt. L’ordonnance, comme l’accord de coopération, devront bien entendu être soumis au Conseil d’État et à l’Autorité de Protection des Données, avant d’être adopté en deuxième lecture au gouvernement et soumis au Parlement.

Le Ministre Bernard Clerfayt considère qu’«il est important de fixer des délais dans la gestion du processus engagé par le gouvernement, tant pour la finalisation du travail législatif, que pour la mise à disposition des outils ». « Les critères sanitaires, comme par exemple le taux d’incidence, établissant les conditions d’arrêt du Covid Safe Ticket, doivent eux aussi être déterminées dès à présent », estime Bernard Clerfayt.

Liens utiles :

 

NOUVEAU : votre casier judiciaire sur IRISbox !

Votre casier judicaire sur IRISbox

Faciliter la vie des Bruxellois, un objectif qui chaque jour devient un peu plus réalité. Il est désormais possible d’obtenir un extrait de votre casier judiciaire sur IRISbox.

Cette fonction est déjà disponible pour les habitants des communes d’Evere, de Ganshoren, de Saint-Gilles, de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek. D'autres communes suivront prochainement.

Comment accéder à votre casier judiciaire sur IRISbox ?

  1. Accédez au site IRISbox - https://irisbox.irisnet.be/irisbox/

    Accueil IRISbox
  2. Sous la rubrique « téléchargement rapide », cliquez sur le lien « Extrait de casier judiciaire.
  3. Vous êtes dirigé vers la page d’identification CSAM. Vous pouvez alors vous connecter avec un lecteur de carte d’identité, ou plus facile, avec votre smartphone après avoir téléchargé l’application « itsme » sur le store. Vous pouvez configurer cette application avec votre carte bancaire et votre digipass. D’autres moyens de connection plus ponctuels sont disponibles

    CSAM
     
  4. L’utilisation du lecteur de carte d’identité suppose que vous connaissiez le code PIN de cette carte et que vous ayez installé eID Viewer. Avec « itsme » vous introduisez votre N° de GSM, ouvrez ensuite votre application sur votre smarphone et confirmez votre connexion au site.
  5. Un peu de patience… vous arrivez sur votre page personnalisée : « Mes extraits du casier judiciaire ».

    IRISBOX - page votre casier judiciaire
  6. Cliquez sur le bouton « demande de casier judiciaire », choisissez le modèle.
  7. Votre document apparaît dans une fenêtre interne. En haut à droite du document cliquez sur le lien de téléchargement pour obtenir un fichier pdf que vous pouvez enregistrer sur votre PC et imprimer.

En plus de votre casier judiciaire sur IRISbox, bon nombre de documents sont disponibles en téléchargement rapide sur IRISbox : composition de ménage, acte de naissance, certificat de résidence, etc.

Les documents en ligne, la simplicité cachée

On pourrait se dire, quand on décortique les étapes comme nous le faisons ici, que ce n’est pas si simple. Mais le faire une fois, c’est l’adopter pour toujours ! C’est pour aider à passer cette barrière que le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a lancé le plan d’appropriation numérique avec 66 actions concrètes.

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24 nouvelles aires pour les infrastructures sportives à Bruxelles

Nouvelles aires pour les infrastructures sportives à Bruxelles

2.000.000 d’euros pour l’aménagement ou la rénovation des infrastructures sportives à Bruxelles, c’est la proposition du Ministre des pouvoirs locaux en charge des infrastructures sportives Bernard Clerfayt.

Le Gouvernement bruxellois vient de marquer son accord : 24 nouvelles aires de sport vont voir le jour.

Objectif : compléter l’offre d’infrastructures sportives à Bruxelles

En février dernier, la Région bruxelloise lançait un appel à projets à destination des communes, pour créer ou moderniser des infrastructures sportives à Bruxelles. Au total, 15 communes ont introduit une demande de subsides pour 28 projets différents. 24 d’entre eux répondaient aux critères de sélection : combler un déficit d’offre sportive, élaborer en impliquant les citoyens et se trouver dans une zone de revitalisation urbaine.

Pour le sport aussi, nos pratiques et nos besoins changent

« Le Covid, et plus particulièrement le confinement, nous ont rappelé à quel point la pratique d’une activité sportive, même occasionnelle, contribue à notre épanouissement physique et mental. Augmenter le nombre d’infrastructures sportives de proximité, c’est permettre à plus de Bruxellois de faire du sport librement. En effet, les clubs et organisations sportives sont souvent pris d’assaut et affichent rapidement complet. Ces 24 nouvelles aires de sport permettent donc d’améliorer la qualité de vie en ville. Nous voulons tous une ville qui combine activités récréatives, culturelles et sportives », relève Bernard Clerfayt.

24 aires de sport en plus, dont 7 aires d'entraînement (street workout)

Les espaces d’entraînement dans l’espace public (street workout) ont la côte, on comptera 7 aires supplémentaires ce de type dont deux à Evere et à Anderlecht, une à Molenbeek, à Watermael-Boitsfort et Woluwe-Saint-Lambert. Schaerbeek installera un parcours d’accrobranche. Ou encore de nouvelles plaines de jeux à Molenbeek, Evere, Uccle et Woluwe-Saint-Pierre.

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Formations dans la construction : misez sur un avenir durable!

Orientez-vous vers une formation dans la construction grâce au pôle Emploi-formation Construcity

Vous voulez vous lancer dans l’écoconstruction ? obtenir une certification de chauffagiste ? la déconstruction et remise en œuvre vous tente ? le gros-œuvre, c’est votre affaire ? vous aimeriez vous former au montage de sanitaires et à l’installation de chauffage ? Voici toutes les infos utiles sur les formations dans la construction.

C’est la rentrée, il est temps de vous lancer !

Construcity.brussels, le pôle Formation-emploi du secteur de la construction en Région de Bruxelles-Capitale, vous oriente vers tous types de formations : en alternance, formation professionnelle à temps plein, de promotion sociale… C’est le moment de les contacter, ils organisent des séances d’information à propos des formations dans la construction.

Car Bruxelles aura toujours besoin de maçons

Environnement, innovations, technologies et construction circulaire : métiers et formations dans la construction évoluent sans cesse. Se lancer dans la construction, c’est découvrir un secteur passionnant dans lequel le travail ne manque pas. L’an dernier, le secteur de la construction a engagé plus de 1000 personnes.

On estime que la stratégie de rénovation du bâti existant à Bruxelles créera pas loin de 8000 emplois dans les années à venir !

Les défis sont énormes et chacun peut y trouver sa place.

Attention, formations indispensables !

Le secteur de la construction est ouvert à toute personne motivée, attirée par le travail bien fait et prête à se lancer dans une formation.

Bruxelles aura toujours besoin de peintres, carreleurs, menuisiers, couvreurs, terrassiers, ventiliste, conducteur d’engins de chantier, maçon, voiriste, coffreur, chauffagiste, plombier… Bruxelles aura toujours besoin de main d’œuvre qualifiée dans le secteur de la construction !

Liens utiles et exemples de formations dans la construction :

À Zaventem, seulement 13% des postes occupés par les Bruxellois !

Visite du Ministre de l'Emploi Bernard Clerfayt à Zaventem

Le Ministre de l’Emploi bruxellois Bernard Clerfayt rencontrait ce jeudi 26 août, dans le cadre des Voka Zomerstages, l’un des acteurs importants de l’aéroport de Zaventem, AviaPartner. Il s’en est suivi une table ronde réunissant les Ministres de l’Emploi.

À quelques kilomètres de Bruxelles…

Dans une perspective de reprise, le site de l’aéroport pourrait offrir des opportunités d’emploi pour les Bruxellois. De plus, une des dernières études disponibles, réalisée par HIVA-KUL, indique que seulement 13% des postes situés sur la zone de l’aéroport sont occupés par des Bruxellois. Pourtant, nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de l’aéroport.

57.000 Bruxellois travaillent en Flandre

Le nombre de Bruxellois travaillant en Flandre a pourtant augmenté de 20 % en cinq ans, pour atteindre 57.000 en 2019. Mais c’est encore trop peu.

Bon nombre de Bruxellois pensent que se rendre en Flandre, c’est loin ou compliqué. Les a priori concernant la connaissance de la langue font aussi obstacle. On sait pourtant que de nombreux postes disponibles, soit ne requièrent pas la connaissance du néerlandais, soit des connaissances de base.

« La première solution, c’est la formation »

Avec Actiris, la Région de Bruxelles-Capitale mène régulièrement des campagnes pour sensibiliser et encourager les chercheurs d’emploi à travailler en Flandre. Il faut donc permettre aux Bruxellois d’accéder à ces emplois vacants, comme chez AviaPartner Belgium, en éradiquant les préjugés : le bilinguisme n’est pas une condition sine qua non et la distance n’est pas un obstacle.

Comme l’a rappelé le Ministre, « pour devenir un candidat compétent, la première solution est la formation. » Un nouvel accord de coopération a d’ailleurs été conclu, renforçant la collaboration entre la Flandre et la Région bruxelloise. L’objectif est simple : augmenter le nombre de Bruxellois qui partent, chaque matin, travailler en Flandre.

Cet accord est un levier important pour diminuer, d’une part, la pénurie de main-d'œuvre en Flandre et, d’autre part, le taux de chômage encore trop élevé à Bruxelles.

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Formation en alternance : convaincre plus d’entreprises de former des stagiaires

Formation en alternance

2.280 personnes en formation en alternance sont toujours à la recherche d’un stage pour cette année académique 2020-2021.

Pour inciter plus d’entreprises à accueillir des stagiaires, le gouvernement bruxellois renforce la prime tuteur pour 2021-2022. Le montant de la prime passe de 1.750€ à 3.000€ et la condition de l’âge du stagiaire est supprimée. Jusqu’à présent la prime était octroyée pour les jeunes de moins de 25 ans.

Un budget de 6.450.000€ est dégagé pour cette mesure pouvant bénéficier à plus de 2.000 entreprises formatrices.

Des formations en adéquation avec les attentes des employeurs

« Je suis convaincu que la formation en alternance peut contribuer à accélérer la relance socio-économique de la Région bruxelloise. Elle permet de former des personnes aux compétences attendues par les employeurs. Ceux-ci sont encore trop peu nombreux à former des stagiaires au sein de leur entreprise. Grâce à cette prime de 3.000€ et à l’assouplissement des conditions d’octroi, j’espère que nous assisterons à une mobilisation massive du monde économique pour la formation en alternance », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

La formation en alternance fait l’unanimité

A Bruxelles, l’efp-sfpme et Syntra proposent ce type formation. La formation en alternance est une pédagogie permettant l’acquisition des compétences tant en centre de formation qu’en entreprise. En 2018 déjà, le gouvernement bruxellois avait adopté une réforme pour booster le dispositif de l’alternance et avait notamment instauré une prime tuteur accessible aux entreprises qui s’engagent dans la formation d’un jeune de moins de 25 ans en alternance.

« L’alternance, voie royale vers l’emploi », « L’alternance, c’est du win-win », « La formation en alternance a le vent en poupe » ou encore « L’alternance est un filière d’excellence » ; ces dernières années, l’alternance fait l’unanimité auprès de tous : acteurs économiques, politiques et même le Palais Royal. Pourtant, si les jeunes et les moins jeunes sont toujours plus nombreux à opter pour la formation en alternance, beaucoup sont encore à la recherche d’une entreprise formatrice pour valider leur année.

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Des agents communaux formés pour faciliter l’accès aux outils en ligne

Une formation pour favoriser l'inclusion numérique

Côté avantages, le numérique coche toutes les cases : simple, rapide et direct. Mais ces bénéfices ne sont pas encore à la portée de tous les Bruxellois, c’est là que le bât blesse. La Région bruxelloise veut que chacun puisse se simplifier la vie grâce au digital. L’inclusion numérique est un enjeu démocratique et social.

66 actions pour mettre les bouchées doubles

Pour accompagner un maximum de citoyens et leur permettre d’accéder à ces facilités, le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a mis en place un plan d’appropriation numérique d’envergure, décliné en 66 actions concrètes.

Comprendre et détecter la précarité numérique

L’une de ces actions pour l'inclusion numérique consiste à mobiliser les agents communaux de première ligne en les formant. Ils deviennent ainsi les vecteurs de transmission pour un accès simplifié aux services en ligne. easy.brussels, l’agence bruxelloise de simplification administrative et la Coordination Inclusion Numérique de la Région Bruxelloise (CIRB), en collaboration avec Brulocalis, proposent aux agents des administrations communales des sessions de formation  « Comprendre et détecter la précarité numérique ».

Déjà près d’une centaine d’acteurs de première ligne

En juin, les 4 premières dates comptaient 44 inscrits, et à ce jour, 30 agents sont inscrits pour les premières dates de septembre alors que la capacité est de 48 participants. Ensuite, 7 workshops seront planifiés à destination des CPAS.

Les participants ayant complété l’enquête de satisfaction sont unanimes quant à la réponse apportée à leurs attentes, sur la qualité de la formation proposée. Tous recommanderont les workshops à leurs collègues. Les personnes formées sont encouragées à devenir les relais des savoir-faire auprès de leurs collègues.

Lors des formations du mois de juin, on a pu remarquer que les participants disposaient de bagages très différents et occupaient des postes de tous niveaux au sein des administrations locales.

On y parle de quoi ?

Les formations sont assurées par WeTechCare, une startup sociale qui a vocation de favoriser l’inclusion numérique en sensibilisant et en formant les acteurs de terrain. Une présentation des enjeux de l’inclusion numérique permet aux participants de prendre conscience de l’ampleur de la problématique, sans catastrophisme. Des nuances et échelles dans la précarité numérique permettent de moduler l’aide : de l’assistance au coup de pouce.

Connaître et prendre en considération les résistances est aussi la clé pour mettre en place les étapes de l’accompagnement des personnes.

Lors de la formation, les agents peuvent mieux comprendre quelle posture adopter selon le niveau de connaissance de la personne. Quelles sont les bonnes questions à poser ? Vers quelles solutions orienter la personne ? Comment lever les résistances ? Comment ouvrir le champs des possibles quant aux applications numériques en présentant tous les potentiels dans les différents aspects de la vie quotidienne ?

Enfin, les outils d’évaluation et d’orientation comme 123 digit sont présentés, de même que les structures d’accompagnement comme les Espaces publics numériques (EPN). D’ailleurs, en parallèle de ces formations à destination des agents communaux, des formations sont aussi organisées à destination des EPN par CABAN, le Collectif des Acteurs bruxellois de l’Accessibilité numérique.

Une première étape et des outils d’appropriation réutilisables

Ces premiers workshops ont aussi permis de collecter les besoins en termes d’outils à mettre à disposition pour les futures formations disponibles en ligne, de par les expériences rapportées. On pourra ainsi compléter les modules mis à disposition par l’ERAP, L’École régionale d’Administration publique de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le module « Comprendre et détecter la précarité numérique » est une première phase « générique », pour que les fondamentaux soient acquis.

Par exemple, une formation centrée sur IRISbox sera programmé : comment se connecter ? Que peut-on obtenir ? Un module complet qui pourra être décliné pour l’ERAP, pour les citoyens, pour les Espaces publics numériques (EPN) et sous forme de fiches techniques.

L’objectif est de produire des outils d’appropriation réutilisables et déclinables pour faire monter les administrations en compétence numérique au-delà de la maîtrise de leurs savoir-faire « maison ».

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Allocations familiales : élargir l’octroi de suppléments sociaux

Les suppléments sociaux des allocations familiales sont élargis aux enfants en institution

Des améliorations majeures dans régime des allocations familiales vont « permettre à plus de familles d’obtenir des allocations familiales majorées » se réjouit le Ministre bruxellois en charge des Allocations familiales, Bernard Clerfayt.

« La dernière étude du Bureau du Plan le prouve : la politique d’allocations familiales est la seule mesure efficace pour lutter contre la pauvreté infantile » précise-t-il avant d’expliquer les régularisations qui seront d’application pour permettre à plus de familles de bénéficier des suppléments sociaux. Car ouvrir l’accès à ces suppléments sociaux dans le régime des allocations familiales, « c’est sortir un peu plus les enfants bruxellois de la précarité » ajoute-t-il.

Aussi pour les enfants placés en institution

Les enfants porteurs d’un handicap et placés en institution pourront dorénavant bénéficier d’allocations familiales majorées. Pour l’instant, les enfants placés ne peuvent bénéficier des suppléments handicap.

Des manquements corrigés, pour un modèle d’allocations familiales plus juste

Suite à la 6ème réforme de l’État, les compétences en matière d’allocations familiales ont été transférées aux communautés et aux Régions. La Région bruxelloise a profité de cette reprise de gestion opérationnelle pour lancer son propre modèle d’allocations familiales en janvier 2020.

L’analyse de ce nouveau modèle a mis en exergue certains manquements. Ainsi le gouvernement bruxellois avait déjà corrigé le fait que les jeunes qui sortent de l’école pouvaient, dans certains cas, ne plus bénéficier d’allocations familiales. D'autres lacunes viennent donc d’être modifiées par le gouvernement bruxellois, dans le cadre de l’octroi de suppléments sociaux.