Des allocations familiales, aussi pour les jeunes chercheurs d’emploi

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois en charge des Allocations familiales, le gouvernement bruxellois a marqué son accord en première lecture sur un arrêté modifiant les conditions d’octroi des allocations familiales aux jeunes inscrits comme chercheur d’emploi chez Actiris.

Un enfant bruxellois bénéficie d’un droit inconditionnel aux allocations familiales jusqu’au 31 août de l’année où il atteint l’âge de 18 ans. Ensuite, et jusqu’à l’âge de 25 ans, le jeune peut encore ouvrir un droit aux allocations familiales, s’il est encore aux études, en formation ou s’il est en stage d’insertion professionnelle.  

Un jeune bruxellois inscrit comme chercheur d’emploi peut maintenir son droit aux allocations familiales pendant un an, soit la durée du stage d'insertion professionnelle, avant d’avoir droit à une allocation d'insertion de l’ONEM. Si le stage est prolongé, le droit aux allocations familiales l’est également sous certaines conditions.

Car, depuis le 1er septembre 2015, de nouvelles mesures en matière de chômage pour les jeunes âgés de moins de 21 ont été décidées par le Fédéral. Ainsi, si le jeune n’a pas atteint l’âge de 21 ans, il doit être en possession de son diplôme du secondaire supérieur.  Dans le cas contraire, il devra attendre d’avoir 21 ans pour toucher des allocations d’insertion et n’a pas droit aux allocations familiales.

La période entre la fin du stage d’insertion professionnelle et le paiement effectif des allocations d’insertion peut être plus ou moins longue : elle peut durer jusqu’à deux ans ! Dès lors, malgré le fait que ces jeunes ont pu démontrer un comportement de recherche active d’emploi, ils ne perçoivent ni allocation d’insertion ni allocations familiales.

C'est pourquoi, afin de réparer cette injustice mise en place par le fédéral, le gouvernement bruxellois s’est accordé pour maintenir le droit aux allocations familiales pour les jeunes chercheurs d’emploi qui ne satisfont pas aux conditions de diplôme.

« Faire ses premiers pas sur le marché de l’emploi, ce n’est pas toujours évident. Et si, à cause mesures de rejet décidées par le fédéral, le jeune se retrouve sans aucune rentrée financière, cela l’est encore moins ! Alors que le fédéral a résolument opté pour l’exclusion des personnes les plus fragilisées, la Région a décidé de les remettre dans les filets de la sécurité sociale », conclut Bernard Clerfayt.

106 jeunes bruxellois pourraient bénéficier de cette mesure.

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45