Bilan de compétences et formations pour les chercheurs d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Écho : "Encourager le retour aux études des chercheurs d’emploi bruxellois"

Extraits de l'article publié par L'Echo

Le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) vise toujours septembre pour l’imposition du bilan de compétences et du plan d’action individuel pour les demandeurs d’emploi. Progressive, la mise en œuvre de cette mesure concernera d’abord les jeunes. La modification d’ordonnance qui ajoute cette mission à Actiris a été adoptée par l’exécutif bruxellois jeudi dernier. Après un feu vert des partenaires sociaux, le texte a été envoyé pour avis au Conseil d’État.

«Environ quatre chercheurs d’emploi sur cinq ont un diplôme de secondaire ou de l’étranger dont on ne connait pas la valeur tandis que 70% des offres d’emploi concernent des profils qualifiés», souligne le ministre amarante.

[…] le screening systématique devra encourager davantage de chercheurs d’emploi à se former dans un métier en pénurie […]

Fatalement, cela augmentera le nombre de sanctions […]. «Ce n’est pas un but en soi! Le rôle d’Actiris est de les convaincre que trouver un boulot passe par l’acquisition de compétences. Le contrôle joue un rôle d’activation, mais en arriver aux sanctions reste un échec», estime le ministre qui précise que le mécanisme de sanctions a été réactivé après une pause durant la crise sanitaire.

 

Taux de chômage dans les communes

Extrait de presse
Extrait de presse, la libre : "Quelles communes bruxelloises ont le pire taux de chômage ?"

Extraits de l'article publié par La Libre

À quelques kilomètres de distance, des différences conséquentes dans la capitale.

[…] Phénomène normal, selon Bernard Clerfayt (Défi), pour qui la question du chômage “dépasse le cadre des communes”. “Il n’y a pas non plus, entre les communes, d’égalité des revenus, du niveau de diplôme…”, commente le ministre bruxellois de l’Emploi. Parmi les outils de la Région pour activer ses demandeurs : des primes (comme Activa, qui réduit les charges salariales à l’embauche de jeunes et seniors) et un soutien aux formations. Car, c’est un des paradoxes de Bruxelles, pointe Clerfayt : un faible niveau de diplôme de la population, mais des emplois nécessitant de hautes qualifications. […]

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Discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Extrait de presse, Sudpresse : "Des tests plus simples et proactifs pour lutter contre les discriminations à l'embauche à Bruxelles".

Extraits de l'article publié par Sudpresse

Le gouvernement a approuvé en troisième lecture un projet d'ordonnance visant à simplifier la mise en œuvre des tests de discrimination à l'embauche en région bruxelloise.

[…] Il sera désormais également possible d'effectuer des tests de discrimination à l'embauche sur place et une meilleure protection des inspecteurs est également prévue.

[…] Les tests seront aussi plus proactifs. Si une étude académique démontre une suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d'activité, les inspecteurs régionaux de l'emploi pourront réaliser des tests, avec l'accord préalable de l'Auditorat du travail.

[…] « Depuis l'adoption en novembre 2017 de l'ordonnance qui a permis l'introduction des tests de discrimination, la Région bruxelloise est pionnière en Belgique et en Europe dans la lutte contre la discrimination à l'embauche. Car, il n'y a pas de place pour de tels actes à Bruxelles. Et vu les manques de main-d'œuvre dans de nombreux secteurs d'activité, personne ne peut se permettre ce gaspillage social », déclare Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l'Emploi.

Lire l'article sur le site de Sudpresse

Pour des embauches plus inclusives

Actualité
La première discrimination à l'emploi est celle liée au handicap

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a proposé de renforcer les tests de discrimination à l’embauche pour les rendre plus simples et plus proactifs. Il sera désormais possible d’effectuer des tests sur place. Une meilleure protection des inspecteurs est également prévue. Le projet d’ordonnance a été approuvé en troisième lecture par le gouvernement.

Allègement de la procédure

Les tests pourront être utilisés sur base de signalements ou de plaintes mais aussi et ce sera nouveau, de suspicion raisonnable de discrimination sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat.

Ciblage selon des données objectives

Si une étude académique démontre une suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront réaliser des tests, avec l’accord préalable de l’Auditorat du travail. Cela rencontre d’ailleurs la demande d’Unia. L’institut appelle à multiplier les tests de situation sur la base d’indications objectives grâce à des « algorithmes qui recherchent systématiquement les éventuelles pratiques discriminatoires dans les bases de données ou, plus simplement, en comparant la composition du personnel d'une entreprise à la composition moyenne des travailleurs du secteur, un service d'inspection pourrait ensuite effectuer des contrôles ciblés ».

Protection des inspecteurs et échange d’informations

Enfin, les inspecteurs pourront, quant à eux, effectuer des contrôles sur place sous un nom d’emprunt tout en étant exemptés de toute sanction pénale à cet égard.

Actiris jouera également un rôle essentiel dans ce projet, puisque l’organisme public devra dorénavant échanger des informations avec l’Inspection Régionale de l’Emploi (IRE), en communiquant notamment les différents signalements rapportés par les chercheurs d’emploi.

« La discrimination à l'embauche reste un problème omniprésent »

c’est ce que conclut une récente étude de l’Université de Gand. Cela vaut aussi pour la Région bruxelloise où les cas de discrimination à l’embauche basées sur l’âge, l’origine ethnique, le genre ou le handicap sont toujours trop nombreux. L’étude révèle d’ailleurs que la première discrimination à l'emploi est celle liée au handicap. Dans ce cas, les chances de recevoir une réponse positive chutent de 41% par rapport à une personne dite valide. On trouve ensuite la faible attractivité physique, avec 37% de réponses positives en moins, puis l'âge avancé (34% en moins), les orientations LGBTQIA+ (30% en moins) et enfin sur base de l’origine ethnique (29% en moins).

La discrimination à l’embauche, un gaspillage social

« Depuis l’adoption en novembre 2017 de l’ordonnance qui a permis l’introduction des tests de discrimination, la Région bruxelloise est pionnière en Belgique et en Europe dans la lutte contre la discrimination à l’embauche. Car, il n’y a pas de place pour de tels actes à Bruxelles. Et vu les manques de main d’œuvre dans de nombreux secteurs d’activité, personne ne peut se permettre ce gaspillage social », déclare Bernard Clerfayt.

Pour lutter contre les discriminations à l’embauche, des tests plus simples et plus proactifs

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement a approuvé en troisième lecture un projet d’ordonnance visant à simplifier la mise en œuvre des tests de discrimination à l’embauche en Région bruxelloise.

« La discrimination à l'embauche reste un problème omniprésent », c’est ce que conclut une récente étude de l’Université de Gand.

Ce constat vaut aussi pour la Région bruxelloise où les cas de discrimination à l’embauche basées sur l’âge, l’origine ethnique, le genre ou le handicap sont toujours trop nombreux. L’étude révèle d’ailleurs que la première discrimination à l'emploi est celle liée au handicap. Dans ce cas, les chances de recevoir une réponse positive chutent de 41% par rapport à une personne dite valide. On trouve ensuite la faible attractivité physique, avec 37% de réponses positives en moins, puis l'âge avancé (34% en moins), les orientations LGBTQIA+ (30% en moins) et enfin sur base de l’origine ethnique (29% en moins).

C’est pourquoi, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi a proposé en gouvernement de renforcer les tests de discrimination à l’embauche pour les rendre plus simples et plus proactifs. Il sera désormais également possible d’effectuer des tests sur place et une meilleure protection des inspecteurs est également prévue.

Ainsi, les tests pourront être utilisés sur base de signalements ou de plaintes mais aussi et ce sera nouveau, de suspicion raisonnable de discrimination à l’encontre d’un employeur en particulier, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat, comme c’est le cas actuellement.

Les tests seront aussi plus proactifs. Si une étude académique démontre une suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront réaliser des tests, avec l’accord préalable de l’Auditorat du travail. Cela rencontre d’ailleurs la demande d’Unia. L’institut appelle à multiplier les tests de situation sur la base d’indications objectives grâce à des « algorithmes qui recherchent systématiquement les éventuelles pratiques discriminatoires dans les bases de données ou, plus simplement, en comparant la composition du personnel d'une entreprise à la composition moyenne des travailleurs du secteur, un service d'inspection pourrait ensuite effectuer des contrôles ciblés ».

Enfin, les inspecteurs pourront, quant à eux, effectuer des contrôles sur place sous un nom d’emprunt tout en étant exemptés de toute sanction pénale à cet égard.

Actiris jouera également un rôle essentiel dans ce projet, puisque l’organisme public devra dorénavant échanger des informations avec l’Inspection Régionale de l’Emploi (IRE), en communiquant notamment les différents signalements rapportés par les chercheurs d’emploi.

« Depuis l’adoption en novembre 2017 de l’ordonnance qui a permis l’introduction des tests de discrimination, la Région bruxelloise est pionnière en Belgique et en Europe dans la lutte contre la discrimination à l’embauche. Car, il n’y a pas de place pour de tels actes à Bruxelles. Et vu les manques de main d’œuvre dans de nombreux secteurs d’activité, personne ne peut se permettre ce gaspillage social », déclare Bernard Clerfayt.


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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

La carrière des Bruxellois sous la loupe

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Mieux connaitre les mécanismes qui favorisent l'accès à l'emploi

L’Institut de recherche sur le travail et la société – HIVA et la KU Leuven ont passé sous la loupe la carrière des Bruxellois. Situations familiales, proportion des personnes à l’emploi dans les ménages, etc., autant de données analysées pour mieux connaître les mécanismes qui favorisent l’accès à l’emploi et ceux qui y font obstacle.

Un point d’attention concerne les familles monoparentales, avec pour la première fois des données détaillées.

Les actifs recrutés conservent plus longtemps leur emploi

D’abord, il apparaît que les Bruxellois recrutés qui étaient auparavant au chômage sont les plus nombreux à accéder à des emplois plus précaires. Et inversement, les transitions d’un emploi à l’autre conduisent à plus d’emplois à long terme et à temps plein. 74% de ces derniers sont toujours à l’emploi trois ans plus tard.

Miser sur la formation peut changer la donne

« Ce n’est pas neuf : plus on est éloigné du marché du travail, moins on a de chance de décrocher un emploi. Cette nouvelle étude le confirme. Mais surtout elle me conforte dans la voie choisie pour permettre à plus de Bruxellois de décrocher un emploi : miser encore plus sur la formation ! Et c’est grâce au bilan de compétences linguistiques, numériques et professionnelles complété d’un parcours de formation que les chercheurs d’emploi bruxellois pourront se profiler sur le marché de l’emploi et être rapidement embauchés » rappelle Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation Professionnelle.

Familles monoparentales : constats révélateurs

Seuls 20% des parents d’enfants de moins de 12 ans et isolés, ont travaillé continument durant les deux années qui précédent leur recrutement. De plus, les emplois auxquels ils accèdent sont souvent de courte durée (moins de 3 mois). On constate aussi une plus forte probabilité pour ces derniers d’être à nouveau chercheurs d’emploi endéans les trois ans.

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Accès à l’emploi des Ukrainiens : d’abord l’apprentissage de la langue

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Accès à l’emploi des Ukrainiens : d’abord l’apprentissage de la langue

En un an, 2600 chercheurs d’emploi ukrainiens se sont inscrits chez Actiris. Ce chiffre n’est pas représentatif de l’ensemble de la population ukrainienne en Région de Bruxelles-Capitale, l’inscription n’étant pas obligatoire.

Formations linguistiques d’abord

Faciliter la communication grâce à des accompagnateurs ou à des conseillers à l’emploi parlant la langue ukrainienne a été une première priorité. « Dès leur arrivée, nous avons mis en place une stratégie d’accompagnement afin de rendre notre service de l’emploi accessible en ukrainien et faciliter ainsi leur accès à l’emploi. L’amélioration de leurs compétences en langue reste la première des priorités » rappelle le Ministre de l’Emploi et de la Formation Bernard Clerfayt.

96% des formations suivies par les Ukrainiens sont des formations linguistiques, dont 82% de formation à la langue française.

L'emploi des Ukrainiens en hausse

Actuellement 13,8% des Ukrainiens inscrits chez Actiris ont trouvé un emploi. Ce taux d'emploi des Ukrainiens est en constante augmentation depuis mai 2022, il était alors de 5,3%. Les 3 secteurs dans lesquels ces personnes ont le plus trouvé un emploi sont l'interim, l'Horeca et le commerce de gros et de détail.

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