1 million d’euros pour soutenir 20 projets de lutte contre les discriminations à l’embauche

Communiqué de presse

Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, le gouvernement a décidé de financer, à hauteur d’un million d’euros, 20 projets visant à lutter contre les discriminations à l’embauche. Une initiative qui doit permettre à tous les talents bruxellois d’accéder au marché du travail.

A l’heure actuelle, trop de chercheurs d’emploi sont encore victimes de discrimination à l’embauche. Couleur de peau, orientation sexuelle, genre, origine, âge...tous ces préjugés écartent injustement des talents du marché de l’emploi bruxellois. Pour endiguer ce phénomène, la Région bruxelloise a lancé un appel à projets. Cette année, la thématique choisie était l’origine. Les projets devaient donc apporter une solution concrète à la lutte contre ce facteur discriminant.  

38 projets ont été soumis par le secteur associatif et 20 d’entre eux ont été sélectionnés par un jury d’expert indépendant.

Parmi ceux-ci, Nakanek. Le projet Nakanek mise sur les talents culinaires de la diversité. Il permet aux personnes arrivées récemment sur le territoire de bénéficier de stages en foodtruck mais également de cours de langue en français, d’une introduction à l’apprentissage du numérique et de cours de citoyenneté. De quoi, favoriser l’emploi des primo-arrivants. 

« Cette subvention d’un million d’euros montre qu’en Région bruxelloise, la lutte contre les discriminations à l’embauche reste une priorité. Au vu du contexte actuel, nous ne pouvons pas nous priver d’une partie des talents bruxellois. Ce serait du gaspillage social. Il faut que les opportunités d’emploi profitent à tous les Bruxellois, peu importe leurs caractéristiques personnelles », déclare Bernard Clerfayt.


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«Régulariser les travailleurs sans-papiers par le travail réclame une intervention du Fédéral»

Actualité
« Régulariser les travailleurs sans-papiers par le travail réclame une intervention du Fédéral »

Régulièrement, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi, est interpellé par les députés bruxellois sur la thématique de la régularisation des sans-papiers. Aujourd’hui encore, il a rappelé que dans le champ de sa compétence migration économique, il ne peut pas octroyer des permis de travail aux personnes présentes illégalement sur le territoire bruxellois.

La migration économique, « c’est un mécanisme prévu pour aider les employeurs ! »

La migration économique est un mécanisme qui vise à aider les employeurs à recruter des profils aux compétences rares. Et elle ne permet pas de régulariser les travailleurs sans-papiers. 

En pratique, la demande est introduite par l’entreprise pour un travailleur se trouvant à l’étranger sur base d’un contrat de travail respectant la législation belge. Pour octroyer le permis de travail, l’administration bruxelloise s’assure que le travailleur réside bien à l’étranger au moment de la demande et que le profil recherché n’est pas disponible sur le marché de l’emploi bruxellois.

Des autorisations accordées pour 82% des demandes

Pour les trois premiers trimestres 2022, l’administration a ainsi reçu 5.872 demandes d’employeurs pour l‘obtention d’un permis unique, soit une augmentation de 30% en comparaison à 2021. 4.838 demandes ont abouti à un octroi d’autorisation de travail, soit environ 82%. Parmi celles-ci, 77% concernaient du personnel hautement qualifié.

La Région n’a pas le pouvoir de régulariser des travailleurs sans-papier présents sur son territoire

Certains avancent l’idée de régulariser les travailleurs sans-papier par le travail. C’est oublier que seule l’autorité fédérale a la compétence de régulariser les personnes en séjour illégal. Elle dispose même d’un pouvoir discrétionnaire pour le faire. Une régularisation des travailleurs sans-papier réclame donc une intervention du Fédéral.

« La marge de manœuvre de la Région est limitée par la législation fédérale. On ne peut pas aller plus loin que ce que prévoit la loi fédérale. Et donc, on ne peut pas octroyer un permis aux personnes en séjour illégal, ce serait atteindre à la loyauté fédérale. La régularisation par le travail n’est pas une option. Seule une modification de la loi fédérale le permettrait. Les partenaires de la Vivaldi doivent s’accorder sur la question », rappelle le Ministre Clerfayt.

« Régulariser les travailleurs sans-papiers par le travail réclame une intervention du fédéral »

Communiqué de presse

Régulièrement, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’emploi, est interpellé par les députés bruxellois sur la thématique de la régularisation des sans-papiers. Aujourd’hui encore, à une question de la députée Véronique Lefrancq, il a rappelé que dans le champ de sa compétence, migration économique, il ne peut pas octroyer des permis de travail aux personnes présentes illégalement sur le territoire bruxellois.

La migration économique est un mécanisme qui vise à aider les employeurs à recruter des profils aux compétences rares. Et elle ne permet pas de régulariser les travailleurs sans-papiers. 

En pratique, la demande est introduite par l’entreprise pour un travailleur se trouvant à l’étranger sur base d’un contrat de travail respectant la législation belge. Pour octroyer le permis de travail, l’administration bruxelloise s’assure que le travailleur réside bien à l’étranger au moment de la demande et que le profil recherché n’est pas disponible sur le marché de l’emploi bruxellois.

Pour les trois premiers trimestres 2022, l’administration a ainsi reçu 5.872 demandes d’employeurs pour l‘obtention d’un permis unique, soit une augmentation de 30% en comparaison à 2021. 4.838 demandes ont abouti à un octroi d’autorisation de travail, soit environ 82%. Parmi celles-ci, 77% concernaient du personnel hautement qualifié.

Certains avancent l’idée de régulariser les travailleurs sans-papier par le travail. C’est oublier que seule l’autorité fédérale a la compétence de régulariser les personnes en séjour illégal. Elle dispose même d’un pouvoir discrétionnaire pour le faire. Une régularisation des travailleurs sans-papier réclame donc une intervention du fédéral.

« La marge de manœuvre de la Région est limitée par la législation fédérale. On ne peut pas aller plus loin que ce que prévoit la loi fédérale. Et donc, on ne peut pas octroyer un permis aux personnes en séjour illégal, ce serait atteindre à la loyauté fédérale. La régularisation par le travail n’est pas une option. Seule une modification de la loi fédérale le permettrait. Les partenaires de la Vivaldi doivent s’accorder sur la question », rappelle le Ministre Clerfayt.


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Nouveau contrat de gestion pour Actiris

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "Actiris va systématiser le bilan de compétences des chômeurs"

Extraits de l'article publié par le journal

Le contrat de gestion liant la Région bruxelloise à Actiris a été approuvé par le gouvernement régional ce jeudi. Pour les cinq années à venir, cette feuille de route fixe les objectifs stratégiques, au nombre de cinq contre une dizaine dans le contrat de gestion précédent.

[…] L’une des grandes nouveautés de ce contrat de gestion concerne l’imposition du bilan de compétences et d’un parcours de formation s’y rapportant. Comme Bernard Clerfayt l’avait déjà annoncé dans le cadre des projets financés par le plan de relance européen (RFF), un screening des compétences professionnelles, linguistiques et numériques sera systématisé pour tous les chercheurs d’emploi. «Quand un demandeur d’emploi n’est pas passé chez Bruxelles Formation, les compétences inscrites dans son dossier relèvent pour l’heure du déclaratif. L’objectivation de celles-ci doit permettre de l’orienter dans un parcours de formation adapté. Vis-à-vis des employeurs, cela permet aussi d’envoyer des profils qui correspondent vraiment à leurs besoins», fait valoir le ministre amarante.

[…] «Dans notre avant-projet d’ordonnance, on rappelle le cadre fixé par l’Onem selon lequel tout demandeur d’emploi doit suivre des formations adaptées à son parcours individuel pour être dispensé de la recherche active d’emploi. À défaut, il est susceptible d’entrer dans le régime de sanctions. Mais on n’invente rien», relativise Bernard Clerfayt.

[…] Pour sécuriser le parcours de formation, le gouvernement bruxellois entend d’ailleurs toujours porter le revenu de formation professionnalisante à 4 euros de l’heure (dont 1 euro conditionné à la réussite de la formation). «Mais des discussions sont encore en cours avec le Fédéral pour s’assurer de la défiscalisation de ces revenus», précise Bernard Clerfayt.

Semaine entreprendre du 14 au 17 novembre

Actualité
La prochaine semaine entreprendre de l'EFP aura lieu du 14 au 17 novembre 2022

La prochaine Semaine entreprendre aura lieu du lundi 14 au jeudi 17 novembre 2022, organisée par l’EFP.

Inscrivez-vous dès à présent, et découvrez de nombreux témoignages de projets en cours de développement ou déjà couronnés de succès. Comme une société de Teambuildings, une marque belge de Granola, un Shop de location de vêtements pour événements.

Formateurs, experts, apprenants, représentants des organismes partenaires témoigneront de leur expériences.

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Titres-services

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "À Bruxelles, un titre-service coûtera 10 euros"

Extrait de l'article publié par L'Echo

Le ministre de l’Emploi bruxellois, Bernard Clerfayt (DéFi), et ses collègues du gouvernement régional se sont accordés ce jeudi sur la réforme de la politique des titres-services dans la capitale.

Avec deux grands axes au menu, conformément à l’accord de majorité. D’une part, garantir la pérennité d’un
système dont le financement dérivait dangereusement au gré des indexations de salaires. D’autre part,
améliorer les conditions de travail. Le tout en maintenant l’emploi dans un secteur qui occupe 27.000 personnes
dans la capitale, dont une majorité écrasante de femmes (97%).

De 9 à 10 euros par titre

Depuis 2016 en effet, quand la Région a repris la gestion des titres-services, le prix pour le grand public n’avait pas changé. Or, les deux tiers du prix réel d’un titre sont à charge des finances publiques. Indexations successives obligent, et puisqu’on n’avait pas touché au prix utilisateurs, la charge pour le budget bruxellois a augmenté de 35% en six ans, passant de 13,04 à 17,59 euros pour chacun des 16 millions de titres émis chaque année à Bruxelles.

[…] Selon les projections, à utilisation égale (16 millions de titres-services émis par an) et vu les prévisions d’inflation, ces mesures devraient permettre d’éviter une charge supplémentaire de 18 millions d’euros pour le budget bruxellois en 2023. Au total, 250 millions d’euros seront consacrés à la politique de titres-services, soit un quart du budget emploi de la Région.

«Tout le monde peut comprendre que tout augmente, même ça. Cette réforme était inévitable vu la hausse des
coûts», explique Bernard Clerfayt, qui juge le nouveau montant équilibré: «En fixant le prix à la barre
symbolique de 10 euros, nous répercutons la moitié de l’inflation sur l’utilisateur.»

Autre volet de la réforme sur lequel insiste le ministre amarante: l’amélioration des conditions de travail des
aides-ménagères. «Certaines femmes vivent des situations très désagréables, avec du dénigrement et parfois
aussi du harcèlement. Il faut mieux les protéger.»

[…] Quant aux entreprises, elles devront proposer des contrats de minimum 20h de travail par semaine, la
transparence sera exigée sur les frais complémentaires et une partie devra revenir aux aides-ménagères. Les
contrôles dans le secteur seront renforcés. Au total, un budget de 5 millions d’euros a été dégagé pour financer
ces politiques de bien-être.

[…] «Nous répercutons la moitié de l’inflation sur l’utilisateur », ce qui est équilibré, estime le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFi).

Le VDAB et Actiris poussent les employeurs de la périphérie à recruter à Bruxelles

Actualité
RekruterenBinnenDeRing

Chaque jour, 53.400 bruxellois vont travailler en Flandre. C’est 17,5% de plus qu’il y a 10 ans, mais cela pourrait être beaucoup plus. Avec la campagne « RekruterenBinnenDeRing » (« Où chercher de nouveaux employés ? A l’intérieur du ring, quoi ! »), Actiris et le VDAB veulent pousser les employeurs flamands à recruter les talents bruxellois. En effet, les Bruxellois pourraient contribuer à combler les plus de 5.000 postes vacants rien que dans la périphérie.

« Quoi de mieux que d’unir ses forces pour mettre davantage de Bruxellois à l’emploi. En signant un nouvel accord avec la Flandre, j’ambitionne d’augmenter d’au moins de 2.000 personnes, le nombre de Bruxellois qui travaillent de l’autre côté des frontières régionales. Et cette nouvelle campagne de communication doit rappeler aux employeurs flamands qu’il existe à Bruxelles une réserve importante de talents », relève le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt.

6500 postes vacants

A la fin du mois de septembre, il y avait 5.171 postes vacants en périphérie de Bruxelles. Si on ajoute à celles-ci les offres disponibles à Leuven (1497), c’est plus de 6.500 postes pour lesquels des employeurs recherchent des candidats. Geert Pauwels, directeur du VDAB Bruxelles : « Il n’y a pas assez de chercheurs d’emploi dans la périphérie de Bruxelles pour occuper tous les postes vacants. Le mouton à cinq pattes, qui a de l’expérience et toutes les compétences nécessaires au poste, n’existe pas. Bruxelles dispose du plus grand réservoir de main d’œuvre à proximité pour les employeurs du Brabant flamand. »

Des solutions sur mesure pour faciliter l’intégration des chercheurs d’emploi

Actiris et le VDAB soutiennent en effet les employeurs à plusieurs niveaux :

  • La recherche et le « matching » avec les profils adaptés
  • Une formation sur mesure pour les chercheurs d’emploi (tant en néerlandais qu’au niveau technique)
  • Le soutien de l’apprentissage sur le lieu de travail telle que la formation professionnelle individuelle (IBO) avec ou sans soutien linguistique

Témoignages

Avec des témoignages et de la promotion sur les médias sociaux et numériques, Actiris et le VDAB veulent atteindre les employeurs flamands. L'un de ces employeurs est l’entreprise Van Moer, basée à Zellik. L'entreprise de distribution a déjà recruté par l'intermédiaire d'Actiris et du VDAB et en est particulièrement satisfaite : "Le VDAB organise des cours de langue que nous combinons avec la formation des chauffeurs routiers. Il y a une pénurie de conducteurs. Actiris et le VDAB nous soutiennent en présentant des candidats".