L’activité titres-services en baisse en 2020

Communiqué de presse

Sur l’ensemble de l’année 2020, les Bruxellois ont acheté un total de 13.655.420 titres-services, soit une baisse de 18% par rapport à 2019. 13.350.747 titres-services ont été utilisés en 2020, contre 16.474.625 en 2019. La crise Covid a aussi impacté le secteur des titres-services, principalement lors du premier confinement.

Depuis des années, le système des titres-services, qui permet d’engager des aide-ménagères à prix attractif, rencontre un succès toujours plus important auprès des citoyens. Surtout, ce système a permis de sortir du travail au noir des milliers de travailleurs. En Région bruxelloise, 25.000 personnes travaillent dans ce secteur.

En 2020, 13.655.420 titres-services ont été achetés par les ménages bruxellois contre 16.604.324 en 2019. Quant au nombre de titres-services remboursés, ceux effectivement utilisés par les Bruxellois, celui-ci s’élève à 13.350.747 en 2020, contre 16.474.625 en 2019. C’est principalement au mois de mars et d’avril que la baisse est la plus forte. On y observe une diminution de 73% de l’activité du secteur. Lors du second confinement, en octobre et novembre, la baisse du nombre de titres-services utilisés est de, respectivement, 10% et 15%.

Afin de soutenir financièrement le secteur pendant la crise, le gouvernement avait débloqué des moyens importants, près de 14 millions d’euros.

« Le secteur des titres-services a lui aussi souffert de la crise sanitaire. C’est pourquoi dès le mois d’avril, j’ai mis en place une aide financière pour aider les travailleurs du secteur en chômage temporaire dont les revenus sont, de base, très faibles.  On constate également que le secteur des titres-services est l’un des premiers  à avoir retrouvé un niveau d’activité comparable à celui d’avant-crise. En décembre dernier, on observe même une très légère augmentation du taux de l’activité par rapport à décembre 2019. Preuve qu’il s’agit d’un service essentiel aux citoyens dont la popularité reste forte », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Avant la crise, le Ministre Bruxellois annonçait une réforme du système, qui n’a connu aucune évolution depuis 2015. Celle-ci vise à maîtriser le budget de la mesure titre-service - si l’utilisateur paye 9€ par titre, la Région débourse 14€ pour chaque titre-service utilisé - tout en maintenant le nombre d’emploi et en améliorant les conditions de travail des aide-ménagères. « La priorité est la sortie de crise. Pour l’instant, la réforme des titres-services est postposée », conclut Bernard Clerfayt.

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"Formez-vous"

Extrait de presse
"Je ne veux pas d'une génération sacrifiée"

Extraits de l'article publié par 7Dimanche

[…] « On augmente aussi le nombre de places en formation (en entreprise,à distance, numérique...) et aussi dans les pôles « formation-emploi »

[…] « J’insiste pour que, chez Actiris, on suive mieux les personnes qui vont perdre leur emploi. J’ai demandé que l’on soit moins exigeant sur la recherche d’emploi vu la crise, mais on doit être plus exigeant sur la formation : formez-vous, enrichissez votre CV avec des langues...

[…] Je vais donc développer une nouvelle prime : la prime Phoenix pour les employeurs qui engagent un travailleur bruxellois entre le 1er mars 2020 et le 31 mars 2021, on va sans doute la prolonger... L’employeur aura une prime pour les 6 premiers mois d’embauche : 500euros par mois pour une personne qui a fait des études supérieures,800 euros par mois pour un diplôme au maximum de secondaire et 500 euros pour les artistes...

Le nombre de chercheurs d’emploi augmente de 0,9% en Région bruxelloise

Actualité
Chiffres 2020 d'Actiris

En 2020, la Région bruxelloise comptait 88.803 chercheurs d’emploi en moyenne, une augmentation de 0,9% par rapport à 2019. Bien que cette augmentation sur base annuelle soit relativement peu importante, compte tenu de la crise actuelle, il est à craindre que cette tendance se confirme dans les mois à venir.

L’analyse d’Actiris reprise ci-après tend malheureusement à confirmer la réaction avec retard du marché de l’emploi à la crise économique. Ce constat sur base annuelle est d’autant plus marquant qu’il succède à cinq années consécutives de baisse du chômage. Les mesures pour l'emploi et la formation prises à l'initiative du Ministre Bernard Clerfayt seront pleinement mises en œuvre dès cette année, afin d'endiguer autant que possible cette tendance inéluctable.

Fin décembre, la Région Bruxelles-Capitale comptait 90.586 chercheurs d’emploi. C’est 3.564 personnes de plus qu’en décembre 2019, une augmentation de 4,1%. Le chômage continue donc d’augmenter et ce malgré les mesures comme le chômage temporaire, le droit passerelle ou le moratoire sur les faillites.

En novembre, le chômage avait augmenté de 2,7% par rapport à 2019. L’augmentation est aussi importante chez les jeunes, la Région bruxelloise comptant 9.976 jeunes chercheurs d’emplois, 14,4% de plus qu’en décembre 2019. C’est sur ces chiffres qu’Actiris clôture l’année 2020 et en dresse le bilan.

L’impact de la crise sanitaire sur les offres d’emploi

Actiris a reçu 31.968 offres d’emploi de la part d’employeurs bruxellois en 2020. C’est une diminution de 8,8% par rapport à 2019. Ce n’est pas une surprise compte tenu de l’impact de la crise sanitaire sur les offres d’emploi avec une diminution directe en mars (-7,6% en comparaison avec mars 2019).

Chômage : augmentation “limitée” à partir d’août

L’augmentation du chômage en région bruxelloise peut être considérée comme « limitée » grâce aux différentes mesures gouvernementales. Le système de chômage temporaire, le droit passerelle et le moratoire sur les faillites ont évité beaucoup de licenciements et donc, de nouveaux chercheurs d’emploi.

Cependant, Actiris craint que les chiffres ne reflètent que partiellement la réalité. A chaque fois que les mesures liées à la crise sanitaire ont été rendues plus strictes (le premier confinement au printemps, par exemple) et que les services physiques d’Actiris ont été stoppés ou limités, une diminution des inscriptions chez Actiris a été notée (en comparaison avec les mêmes périodes en 2019). Quand les mesures se sont assouplies, l’effet inverse a été observé (principalement en juin, août et septembre).

Les jeunes sont les plus durement touchés

Le chômage chez les jeunes bruxellois augmente de 7,5% avec 9.117 chercheurs d’emplois âgés de moins de 25 ans en 2020 en moyenne. Si l’on constate un effet différé de la crise sanitaire sur le chômage en général, l’impact a été direct pour les jeunes. Dès le début de la crise, le chômage chez les jeunes bruxellois a augmenté. L’augmentation a continué en septembre, octobre et novembre, de manière plus légère, mais a de nouveau frappé plus sévèrement en décembre avec une forte augmentation de 14,4%.

Il est clair que les jeunes sont les premières et principales victimes de la crise en région bruxelloise. Les causes principales ? En période de croissance économique, les jeunes sont ceux qui sortent du chômage le plus rapidement en comparaison avec les autres catégories d’âge. Mais, dans cette période de crise, il y a moins d’offres d’emploi, moins de stages, moins de formations ce qui rend plus difficile une sortie de chômage pour les jeunes.

Réforme des titres-services

Extrait de presse

Extrait de l'article publié par La Capitale

[…] Rappelons que ce secteur représente plus de 20.000 emplois pour les Bruxelloises (il compte une très grande
majorité de femmes). Mais aussi un coût important pour les finances régionales. Quelque 220 millions d’euros
en 2019, selon le cabinet de Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l’Emploi et de la Formation. Une réforme était
prévue en 2020 pour limiter la croissance du budget mais, vu la crise du covid, des aides ont, au contraire, été
allouées pour soutenir le secteur. « Nous continuons cependant à travailler sur une réforme du système, qui est
extrêmement coûteux pour les contribuables », nous précise le cabinet de Bernard Clerfayt. « On va voir
comment évolue la situation sanitaire et ne pas s’enfermer dans un timing. L’objectif reste bien de pouvoir
maîtriser le cadre budgétaire. »

Titres-services

Extrait de presse

Extraits de l'article paru dans l'Écho

Bernard Clerfayt (DéFI) veut peser sur la croissance du coût des titres-services supporté par la Région
bruxelloise. Différentes pistes d’économies ont été soumises aux utilisateurs.

[…] Le coût brut du dispositif s’élevait à 253,1 millions d’euros en 2019 pour la Région bruxelloise, soit une augmentation de 5,6% par rapport à l’année précédente. «Grâce à ce dispositif, des travailleurs auparavant sans statut disposent à présent de droits sociaux. Il n’en reste pas moins que ce système pèse lourd sur les finances de la Région bruxelloise, car il subsidie tous les utilisateurs qui achètent des titres-services alors que les effets retour profitent au Fédéral», résume le ministre bruxellois de l’Emploi

[…] je veux réformer le système afin de le pérenniser en maintenant le niveau d’emploi et en limitant l’augmentation exponentielle du volume des titres-services […] Nous faisons actuellement face à une crise sociale et économique importante, il y a d’autres urgences à gérer, mais nous y travaillerons dans les prochains mois», affirme Bernard Clerfayt (DéFI). Pour mener cette réforme délicate, une enquête a été menée auprès de 2.000 utilisateurs dans le but d’analyser leur avis par rapport à cinq modifications réglementaires envisagées.

Colloque sur l'état du secteur de la Musique organisé par les Octaves de la Musique

Extrait de presse
Le secteur de la musique entre précarité et solidarité

Extraits de l'article de BX1

« Si la crise du Covid a du positif, c’est dans la mise en place de liens forts entre les musiciens. On s’est intéressé aux métiers des autres », a pointé l’organisateur de festival Florent le Duc qui, avec 70 autres professionnels de la musique, a participé au Colloque que les Octaves de la Musique organisaient par zoom le 15 décembre au sujet de l’avenir du secteur musical sous Covid.

[…] « Ce qui complique la gestion politique », reconnaît Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’emploi (DéFI), «c’est un manque de visibilité et de prévisibilité dans le chef de tous. La crise a révélé l’éclatement des statuts dans le milieu culturel. En période de crise, on ne peut pas réinventer quelque chose tout de suite, mais les partis s’y attèlent. Si les aides sont plus faibles à Bruxelles qu’ailleurs, c’est parce que la Région a moins de moyens. Mais on a pu aider les sans statuts et ce n’est pas fini ».

[…]

Lire l'article sur le site de BX1

«Rebond.brussels», une passerelle pour les nouveaux chercheurs d’emploi

Actualité
«rebond.brussels», une passerelle pour les nouveaux chercheurs d’emploi

« Avec rebond.brussels, notre objectif est de prendre en charge rapidement les anciens travailleurs. Ils ont des compétences, ils ont des connaissances, il faut qu’ils retrouvent un emploi au plus vite pour éviter de s’engluer dans le chômage. C’est une course contre la montre. », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

« Rebond.brussels », est le dispositif dédié à l’accompagnement sur-mesure des nouveaux chercheurs d’emploi victimes d’une faillite. Une innovation en Région bruxelloise pour répondre à la crise à laquelle le Gouvernement bruxellois veut faire face.

Accompagnement sur-mesure

Concrètement, chaque travailleur bénéficiera d’un accompagnement sur-mesure, adapté à ses compétences. L’objectif est d’orienter les nouveaux chercheurs d’emploi vers des secteurs durables, en leur proposant des formations et un coaching personnalisé.

L’accompagnement, dispensé par Actiris et les accompagnateurs sociaux, issus des organisations syndicales, sera individuel. Toutefois, une approche collective inédite pourra être mise en place, notamment dans le cas d’une faillite d’entreprise employant de nombreuses personnes. Les travailleurs en reconversion pourront construire ensemble leur nouveau projet professionnel, chacun s’appuyant sur l’effet d’entraînement d’une dynamique de groupe positive.

3,5 millions en 2021

Le projet concerne tous les travailleurs licenciés à la suite d’une faillite d’entreprise intervenue depuis le 1er juillet 2020. Rebond.brussels bénéficiera d’un budget de 3,5 millions d’euros en 2021 permettant d’accompagner et de remettre à l’emploi plus de 2.000 Bruxellois.

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