Formation des jeunes chercheurs d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "Intégration Quel chemin de formation pour mener les jeunes Bruxellois à l’emploi ?"

Extraits de l'article publié par Le Soir:

En Région bruxelloise, un jeune sur cinq (21,7 % des 15-24 ans au premier trimestre 2023) se présentant sur le marché de l’emploi est au chômage. Un chiffre moins élevé que dans d’autres grandes villes comme Charleroi ou Liège et meilleur que la moyenne wallonne (23,3 % au T1 2023).

Il n’empêche, tant pour Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, que pour Ibrahim Ouassari, fondateur et CEO de Molengeek (qui veut rendre le secteur des technologies accessible à tous, notamment via des programmes de formation), cela reste un problème majeur.

[…] « On vient d’un tiers il y a une dizaine d’années », précise-t-il sur le taux de chômage des jeunes bruxellois. « On est à un cinquième. Mais c’est toujours un cinquième de trop. »

[…] « Bruxelles a le marché le plus exigeant en termes de compétences. Donc pour accéder à la masse des emplois, il vaut mieux être formé. »

[À propos des indemnités de formation]

[…] Sur les deux euros de prime, le ministre tient aussi à préciser qu’à son arrivée, les formations n’étaient payées qu’un euro de l’heure. « La décision politique est prise pour passer à trois euros pour les formations dans les métiers en pénurie. Le budget est débloqué, mais je n’arrive pas à les dépenser parce que je n’ai pas obtenu d’accord du pouvoir fédéral qui me garantit que cette prime n’est pas fiscalisée. »

Emploi et formation en alternance

Extrait de presse
Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l'Emploi : « Le stage doit redevenir le cœur de la formation en alternance »

Extraits de l'article publié par Sudpresse

Diminution du taux de chômage et hausse du taux d'emploi à Bruxelles, Bernard Clerfayt (DéFI) désire poursuivre en misant sur la formation. Le ministre de l'Emploi a lancé le bilan de compétence et s'attelle à réformer la formation en alternance.

On pourrait l'appeler Monsieur Formation tant il n'a pratiquement que ce mot à la bouche quand il est question d'emploi. « Si on veut réussir la mise à l'emploi du plus grand nombre, nous devons continuer ce que Didier Gosuin (DéFI), ministre avant moi, a lancé et qui est la priorité : faire monter en gamme le niveau de compétences professionnelles des chercheurs d'emploi puisque 60 % d'entre eux n'ont que de faibles compétences ou des compétences acquises à l'étranger et qui ne sont pas valorisables malheureusement aujourd'hui sur le marché de l'emploi », affirme d'emblée Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l'Emploi.

« Il n'y a jamais eu autant de Bruxellois à l'emploi qu'aujourd'hui : 509.000, c'est presque 30.000 emplois de plus. 70 % des nouveaux emplois créés sont occupés par des Bruxellois », présente fièrement l'élu amarante. « On est sur une vraie tendance de réduction du taux de chômage et une hausse du taux d'emploi. On est la région qui a le plus progressé, on frôle les 66 % pour le taux d'emploi. L'objectif politique général de 80 %, 3,5 % pour la Région bruxelloise, pour 2030 est atteignable. »

[…] Notre travail est à moyen terme : structurer les dispositifs pour accompagner les chercheurs d'emploi et faire correspondre au mieux leurs compétences à celles des marchés de l'emploi »

[À propos de l'alternance]

« On veut remettre le stage au cœur de la formation. Par le passé, on a accueilli des élèves qui n'avaient pas de stage en entreprise, autrement dit la moitié de la formation n'y était pas. Nous avons renforcé la prime tuteur pour que plus d'entreprises puissent dégager quelques heures sur la journée d'un tuteur, travailleur expérimenté, pour transmettre son savoir au jeune en alternance. Nous allons sécuriser un peu plus le parcours des jeunes car on en a une série qui décroche. On doit mettre des conditions financières et d'accompagnement psychologique pour maintenir les jeunes en formation en alternance plus longuement. On va faire passer un test à l'entrée d'orientation pour bien vérifier le niveau des jeunes et être certains si besoin de leur donner l'accompagnement dès le début pour éviter qu'ils en décrochent »

[…] « Si au bout d'une année, on n'a pas eu la chance de trouver du boulot, on doit s'interroger avec son accompagnateur d'Actiris ce qui l'éloigne du marché de l'emploi. À Bruxelles, un emploi sur deux est pris par un navetteur. Si on veut augmenter la part des Bruxellois, il faut qu'à chaque interview, à chaque occasion, ils puissent être les meilleurs. C'est le job d'Actiris d'accompagner les chercheurs d'emploi de longue durée pour faire un bilan de compétence et les réorienter vers l'emploi. Il faut une modification des pratiques d'Actiris, c'est en cours et ça va mettre un certain temps. »

[…] « Si le taux de croissance était plus grand, nous pourrions aller plus vite à la reconquête de l'emploi au bénéfice des Bruxellois »

Prix des titres-services

Extrait de presse
Titres-services : le politique recale une hausse de 5 euros

Extraits de l'article publié par Le Soir

Federgon, première fédération patronale du secteur des titres-services, estime que la viabilité de ses membres demande 5 euros de plus   par titre. Une proposition rejetée par les autres fédérations, critiquée par les syndicats et recalée par les ministres bruxellois et wallon de l’Emploi.

[…] « Nous avons augmenté le prix du titre de 1 euro l’année passée », signale sa porte-parole. « Et il ne figure pas dans l’accord de majorité d’augmenter le prix à nouveau sous cette législature. » Le cabinet ajoute que les chiffres utilisés par Graydon sont ceux de 2021, en pleine crise sanitaire. Or, depuis, la situation du secteur serait revenue au niveau de celle de 2019. Et d’ajouter : « La quote-part régionale a été indexée l’année dernière. »

Promotion de l'emploi et diversité

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "Le voile au travail : objet de discrimination vs libre choix de neutralité"

Extrait de l'article du journal Le Soir

Quelques extraits des interventions du Ministre Bernard Clerfayt dans ses échanges avec Ibrahim Ouassari:

[…] La participation des femmes est de plus en plus importante, surtout à Bruxelles. Peut-être parce que la ville offre plus d'opportunités. Le problème ne va pas se résoudre de lui-même, mais on voit aussi que les femmes se diplôment plus et mieux que les garçons.

[…] Le marché de l'emploi, comme tous les aspects de la vie privée, sociale et économique doit être le plus inclusif possible à Bruxelles. Et Bruxelles est totalement engagée dans toutes les formes de luttes contre les discriminations.

[…] J'ai encore pris récemment des sanctions à l'égard d'une école qui avait clairement dit qu'elle ne voulait pas engager de personne portant le voile pour assurer le nettoyage. C'est totalement scandaleux. Je rappelle aussi qu'il existe un service spécial chez Actiris pour accueillir toutes les personnes qui souffrent ou ont le sentiment d'être discriminées.

[…] Je le répète : aucun employeur ne peut discriminer sur la base d'une préférence religieuse. En fait, un employeur ne devrait pas savoir que je suis bouddhiste ou ma préférence sexuelle qui peut d'ailleurs changer. Je suis heureux que des milliers de femmes qui portent le voile trouvent du boulot. Notre société est diverse et je pense que les employeurs sont de plus en plus issus de la diversité, ce qui devrait mettre progressivement fin aux discriminations.

Attractivité du secteur de la construction

Extrait de presse
Extrait de presse, Sudpresse : "Le secteur de la construction lance une campagne pour créer 8.000 emplois à Bruxelles : "Après la pétrochimie, nous sommes le secteur qui rémunère le mieux ses ouvriers".

Extraits de l'article publié par La Libre

Entre la crise énergétique et les objectifs de la Région bruxelloise dans le bâti, les demandes de rénovation ne cessent de croître alors que le secteur de la construction est en pénurie. Une campagne est lancée depuis fin août pour attirer les jeunes.

[…] Le secteur souffre de stéréotypes dont il a du mal à se défaire. « Pour beaucoup, ce sont des emplois pénibles, peu payés et fastidieux. Or les entreprises se sont beaucoup modernisées et l'emploi a évolué », note Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l'Emploi. « C'est un secteur qui recrute pour des dizaines d'années et offre un emploi durable, porteur de sens et qui utilise de plus en plus de technologies nouvelles. » «Après la pétrochimie, nous sommes le secteur qui rémunère le mieux ses ouvriers », insiste le directeur de Construcity.

[…] « En 2022, Construcity a formé près de 2.500 travailleurs et 989 chercheurs d'emploi. Cela fonctionne ! », se réjouit Bernard Clerfayt. […]

Accéder à l'article sur le site Sudpresse

Bila de compétences

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "Bruxelles : Bilan de compétences obligatoire pour les chômeurs, voici le mode d'emploi".

Extraits de l'article publié par Le Soir:

A partir du vendredi 1er septembre, Actiris contrôlera le niveau des compétences linguistiques et numériques des chômeurs afin de pouvoir mieux les orienter vers des stages ou des formations.

[…] Une nouveauté dans le parcours des chercheurs d'emploi bruxellois qui fait suite à l'application d'une ordonnance portée par le ministre Bernard Clerfayt (Défi). Plus de huit millions d'euros ont été débloqués pour, qu'à terme, tous les demandeurs d'emploi de la capitale suivent un bilan de compétences qui est donc désormais obligatoire.

[…] L'ordonnance du ministre Clerfayt prévoit également de tester les compétences professionnelles des chômeurs.

[…] Avoir refusé un bilan de compétences pourrait peser négativement dans la balance au moment où Actiris se poserait la question de sanctionner ou pas un chercheur d'emploi. […]

Inspection régionale de l’emploi : 45% de contrôles en plus

Actualité
L'indispensable contrôle de l'inspection régionale de l’emploi

En 2022, l’inspection régionale de l’emploi a effectué 1.765 contrôles en matière de réglementation du travail. C'est 45% de plus qu’en 2021. La majorité (63%) des dossiers étaient liés à la lutte contre le travail illégal et aux contrôle des autorisations de travail.

« Le travail au noir est une réalité. Entre fléau pour l’économie et moyen de survie pour d’autres, le travail non déclaré entraîne des conséquences néfastes pour les travailleurs qui perdent toutes les protections liées à la sécurité sociale. Exploitation, accidents non-couverts par une assurance ou risques pour la santé… Ces pratiques illégales sont à bannir », rapelle le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt.

Des inspections qui ne restent pas sans effets

À côté du travail au noir, les inspecteurs ont majoritairement contrôlé les entreprises de titres-services et d’économie sociale, les travailleurs intérimaires, les cartes professionnelles et les cas de suspicion de discriminations à l’embauche.

Ces contrôles ont donné suite à 294 infractions et 60 avertissements. À préciser qu’en cas d’infraction, les inspecteurs peuvent dresser un procès-verbal, émettre un avertissement, imposer un délai de régularisation ou encore rédiger un rapport à l’attention de l’auditeur du travail ou du procureur du Roi.

Contrôles sur le lieu de travail

Les inspecteurs régionaux de l’emploi veillent au respect de la réglementation du travail. En Région bruxelloise, on compte 27 inspecteurs régionaux de l’emploi. En cas de plainte d'un citoyen, à la demande de la Justice, ou encore d’autres services d’inspection, ils effectuent des contrôles sur un lieu de travail à tout moment de la journée et de la nuit et dans certains cas en présence de la police.