Envers et contre tout, rester actives sur le marché du travail

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Le taux d’emploi des femmes est plus faible que celui des hommes malgré un niveau d’éducation plus élevé. C’est le cas partout en Belgique mais l’écart est plus important en Région bruxelloise (10 points de pourcentage d’écart).

Cet écart statistique s’explique notamment par un plus faible taux de participation des femmes au marché de l’emploi. En effet, les chiffres de Statbel indiquent que la différence entre hommes et femmes atteint -11,9 points de pourcentage. C’est plus qu’en Flandre et en Wallonie.

Rester actives sur le marché du travail, c’est refuser la fatalité

Un autre chiffre est particulièrement significatif. En Région bruxelloise, les données Statbel révèlent également que le taux de chômage des femmes actives sur marché de l’emploi est moins élevé que celui des hommes.

Les problèmes structurels (manque de place en crèches, emploi mal rémunéré, …), les discriminations systémiques ne sont pas les seuls déterminants expliquant taux d’emploi inférieur des femmes. Le maintien d’une recherche active d’emploi, envers et contre tous les découragements compréhensibles, reste indispensable, et toujours payant.

« Continuons à soutenir la poursuite des études adaptées aux réalités du marché du travail, continuons de rééquilibrer le partage des charges familiales, augmentons le salaire poche, surtout pour les bas salaires, … autant de mesures qui ne relèvent du département emploi. Aider les femmes à accéder à l’emploi, c’est travailler à l’émancipation », rappelle Bernard Clerfayt.

Les tendances sont bonnes, les femmes ont donc des places à prendre

C’est en Région bruxelloise que le taux de chômage a le plus baissé et que le taux d’emploi le plus augmenté ces cinq dernières années. Ces tendances favorables doivent renforcer la détermination des femmes à prendre leur place dans la vie professionnelle.

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