La Région de Bruxelles-Capitale

Ce site web est le site officiel du Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Bernard Clerfayt. Y sont publiées toutes les informations relatives à ses compétences et toutes les actualités relatant l'activité ministérielle.

En 2019, la Région fêtait ses 30 ans. C’est la plus jeune des entités fédérées du pays. Les Bruxellois avaient en effet dû attendre près de 10 ans de plus avant de disposer des mêmes institutions démocratiques que partout ailleurs dans le pays.

Les institutions qui structurent aujourd’hui l’exercice du pouvoir en Région de Bruxelles-Capitale résultent des équilibres politiques de l'époque.

Aujourd'hui c’est surtout de la richesse et de la diversité culturelle de notre Région dont nous sommes fiers. La Région bruxelloise est avant tout un territoire où vivent ensemble Francophones et Néerlandophones, et bien d’autres habitants de cultures de langues et d’origines diverses.

Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale

Une nouvelle majorité parlementaire s’est formée à la suite du scrutin régional bruxellois du 26 mai 2019. Le Parlement bruxellois a été un des premiers à élire son gouvernement et les ministres bruxellois ont prêté serment le 18 juillet 2019, soit à peine 2 mois après le scrutin.

Bernard Clerfayt est ministre au sein du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Son parti, DéFI, forme la majorité régionale, avec le PS, Ecolo, OpenVLD, Groen et Vooruit (sp.a.).

De droite à gauche, les ministres et secrétaires d'État du gouvernement bruxellois : Ans Persoons, Bernard Clerfayt, Nawal Ben Hamou, Alain Maron, Barbara Trachte, Rudi Vervoort, Elke Van den Brandt, et Sven Gatz.
De droite à gauche, les ministres et secrétaires d'État du gouvernement bruxellois : Ans Persoons, Bernard Clerfayt, Nawal Ben Hamou, Alain Maron, Barbara Trachte, Rudi Vervoort, Elke Van den Brandt, et Sven Gatz.

Vous trouverez plus d’informations sur la composition du gouvernement régional bruxellois, les compétences des ministres bruxellois et les contacts des cabinets sur le site de la Région de Bruxelles Capitale.

Déclaration de politique régionale (DPR)

Un accord est intervenu entre les différentes composantes de la majorité bruxelloise. Celui-ci porte sur tous les aspects de la gestion de la Région de Bruxelles-Capitale : emploi, formation, entrepreneuriat, environnement, mobilité, économie, culture, ...

Ministre en charge des allocations familiales

Historiquement conçues comme une protection sociale liée au statut de travailleur, pilier de la solidarité nationale, les allocations familiales achèvent une importante transformation durant cette législature 2019-2024.

À l’instar des autres régions du pays, comme le prévoit la VIème réforme de l’État, à partir du 1er janvier 2020 les allocations familiales des enfants bruxellois sont garanties au niveau régional.

À terme, le nouveau système reflète un changement profond considérant l’allocation familiale comme un droit de l’enfant.

La spécificité du système bruxellois est d’avoir instauré un calcul à deux composants : une part universelle attribuée selon les mêmes critères à tous les enfants, et des suppléments sociaux selon les revenus.

Les allocations familiales des enfants bruxellois sont dorénavant garanties par le pouvoir régional.

Les allocations familiales, outil de lutte contre la pauvreté infantile

Une étude du Bureau du Plan analyse les nouveaux régimes d’octroi des allocations familiales avec une attention toute particulière pour le risque de pauvreté des familles avec enfants. Cette étude démontre les effets positifs de la politique menée en Région bruxelloise.

Suppléments handicap : aussi pour les enfants en institution

Toutes les familles avec enfant porteur de handicap font face à des dépenses plus importantes, même s’il ne réside pas 7 jours sur 7. C’est la raison pour laquelle il fallait que les enfants handicapés placés en institution bénéficient, eux aussi, de la majoration de l’allocation familiale. Ce rectificatif a été effectué dès 2021 avec effet rétroactif au 1/1/2020.

Les allocations familiales des jeunes chercheurs d’emploi

Une autre correction apportée par le ministre en charge des allocations familiales Bernard Clerfayt est le maintien des allocations familiales pour les jeunes chercheurs d’emploi de moins de 21 ans, ayant clôturé leur stage, qui ne perçoivent pas d’allocations d’insertion.

Des allocations familiales adaptées au coût de la vie

La Région de Bruxelles-Capitale, contrairement à la Flandre, a maintenu l’indexation automatique des allocations familiales. Ce mécanisme a permis de garantir ces ressources indispensables, dans l’intérêt des enfants bruxellois, surtout de ceux vivant dans les familles à bas ou moyens revenus.

Les allocations familiales, un droit automatique, un droit pour tous

Si on veut que les allocations familiales soient un véritable outil de lutte contre la pauvreté infantile et réduire les non-recours aux droits, le bénéfice automatique pour chaque enfant est indispensable.
Aucun enfant ne peut être lésé pour des raisons administratives ou par manque d’informations. La volonté du Ministre Bernard Clerfayt est d’améliorer encore cette automaticité dans les faits, y compris pour les suppléments sociaux. Plus de 1500 enfants ont déjà bénéficié de cette mesure, et recouvré le droit aux allocations.

Accès au site web Famiris, la caisse publique de payement des allocations familiales en Région bruxelloise.

Les allocations familiales en Région de Bruxelles-Capitale en chiffres

Le poste budgétaire des prestations familiales représente 1,071 milliard €, sur un budget global de 2 milliards €.
À elle seule, la caisse publique Famiris traite un tiers des dossiers d’allocations familiales en Région bruxelloise, soit 107.000 enfants (2021),  sur un total de 310.665 enfants bénéficiaires (2023).

À propos du régime d’allocations familiales en vigueur depuis février 2020

Quelle que soit sa situation, chaque enfant reçoit un nouveau montant de base élevé (175,76 € pour les 0-11 ans et jusqu’à 199 ; 199,19 € pour les 18-24 ans aux études supérieures). Outre ce montant universel, les familles dont les revenus sont inférieurs à 45.000 € (montant à indexer) ont droit à un supplément social. 25% du budget global est ainsi affecté au soutien des classes moyennes et des familles les moins aisées. Il s'agit d'une véritable évolution par rapport au système précédent.

Continuité pour les modalités de payement

Les allocations familiales continuent à être payées aux familles par différentes caisses. On compte 4 caisses privées et la caisse publique « Famiris », qui remplace « Famifed » pour Bruxelles. Les familles qui se sont adressées jusqu’à présent à l’une des caisses privées peuvent continuer à en dépendre. En cas de non-affiliation à une caisse privée, Famiris sera la caisse compétente.

Quelques actualités en matière d’allocations familiales :

Ministre de la Transition numérique

Le numérique ouvre la porte à des démarches administratives disponibles 24h/24. Il révolutionne le traitement des dossiers au sein des administrations en le rendant plus rapide, plus simple et autant que possible automatisé. Citoyens et entreprises bénéficient ainsi de services plus performants et perdent moins de temps.

L’objectif du Ministre de la Transition numérique est de capitaliser sur les opportunités offertes par la généralisation des services en ligne, des réseaux et de l’intelligence artificielle (AI), tout en réduisant la fracture numérique.

Ci-dessous, quelques actions qui exemplifient la politique menée par le Ministre de la Transition numérique.

Capitaliser sur les opportunités offertes par la généralisation des services en ligne, des réseaux et de l’intelligence artificielle (AI), tout en réduisant la fracture numérique. Laisser accessibles tous les canaux de communication avec les administrations. (Image avec les pictogrammes des différents canaux).

Le plan d'appropriation numérique

La Région prend des mesures concrètes pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois. «Rapprocher le citoyen du numérique, c’est l’ambition du Plan d’Appropriation Numérique. L’objectif de ce plan est d’aider les Bruxellois à s’approprier le numérique en misant sur l’accessibilité des outils numériques, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement vers une transformation digitale accessible pour tous. […] », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

Les 28 Espaces Publics Numériques (EPN) labellisés jouent un rôle important : soutien aux seniors, renforcement des compétences numériques des jeunes, accompagnement à l'utilisation des services en ligne pour les aide-ménagères et les chercheurs d’emploi, mise à disposition de matériels informatiques… Une charte déontologique a été réalisée pour garantir les normes éthiques dans l’accompagnement des citoyens et apporter toutes les protections et garanties aux animateurs des EPN.

Photo illustrant le rôle important de l'accompagnement à l'appropriation des outils numériques

Bruxelles Numérique : des droits en plus et des facilités garanties

Le projet d’ordonnance Bruxelles Numérique a été co-construit en collaboration avec les associations et organismes publics. Ses objectifs ?  

  • Garantir un droit supplémentaire et complémentaire : la possibilité de réaliser toutes les démarches administratives intégralement en ligne, dans tous les services publics et dans les organismes subsidiés de la Région. 
  • Garantir le droit à une assistance par l’administration concernée, pour réaliser ou compléter une démarche administrative en ligne. 
  • Garantir une alternative au numérique, exemples : accueil par un agent, ou un service téléphonique, ou échanges par voie postale. 
  • Favoriser l’inclusion numérique des personnes porteuses de handicap en renforçant l’accessibilité des sites web et plateformes concernés.

Ce travail législatif ambitieux est une première en Belgique. Le projet présenté au parlement officialise le canal numérique pour communiquer avec son administration. Le numérique équivaut ainsi les documents papiers traditionnels. Bruxelles Numérique favorisera la simplification des procédures, la dématérialisation, la réduction des délais de traitement des dossiers des citoyens, l'accès facile aux informations, la réduction des coûts administratifs et des déplacements.  

Autre avantage, l'encadrement des pratiques des administrations par Bruxelles Numérique, favorisera l'automaticité des droits.

L'identification authentifiée est une étape importante dans l'utilisation des services en ligne, illustration d'un utilisateur s'identifiant à l'aide de son smartphone..

La stratégie web régionale au service des Bruxellois

L’objectif est de simplifier les services web de la Région bruxelloise. Comment ? En organisant les accès aux contenus en fonction des besoins des citoyens ou des entreprises.

Concrètement, à partir du nouveau portail be.brussels, 12 familles thématiques seront mises en œuvre avec des contenus couvrant l’ensemble des besoins des Bruxellois auxquels répondent les services régionaux. Le nouveau paysage web bruxellois garantira l’accessibilité et la fiabilité des contenus.

À terme, cette refonte des contenus contribuera à l’émergence d’une identité régionale plus intégrée des services et à des économies d’échelle sur la gestion de la communication des administrations, tout en évitant les investissements redondants.

Collecte unique des données

Grâce à l’ordonnance « Only Once », le citoyen usager des services publics bruxellois n’a plus à renseigner des informations auxquelles les administrations officielles ont déjà accès via les données provenant de sources authentiques. Ceci est d’application depuis 2021.

12 millions de requêtes de sources authentiques ont été enregistrées, ce sont 12 millions d’informations qui n’ont pas été demandées aux citoyens.

Équipement des écoles secondaires

Toutes les écoles secondaires bruxelloises doivent disposer de connexions de qualité et d’équipements pour exploiter les ressources et les outils numériques à des fins éducatives. 

Le plan « branche ton école » est en cours de déploiement avec le soutien de l’UE. En 2021, 80 écoles ont bénéficié de matériel informatique et 21 de connexions Wifi. À terme, en 2024, 3500 dispositifs WIFI auront été installés dans les écoles secondaires bruxelloises.

Montée en puissance d’IRISbox

IRISbox monte en puissance, c’est la porte d’entrée pour tous les services régionaux et locaux (720.000 démarches effectuées en 2021). De plus IRISbox donnera accès à eBox pour l’échange de courriers avec les administrations. 

Liens utiles

Quelques actualités du Ministre de la Transition numérique

Ministre des Pouvoirs locaux

Les 19 communes bruxelloises sont les pouvoirs locaux les plus connus et proches des citoyens. Mais plus de 200 institutions ou organismes bruxellois sont concernés par la politique menée par le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt.

Parmi les institutions concernées dans la compétence régionale du ministre des Pouvoirs locaux, les 19 communes bruxelloises

Pourquoi une politique des pouvoirs locaux ?

Tous les Bruxellois doivent avoir les mêmes droits et bénéficier des mêmes services, quelle que soit leur commune. C’est pourquoi la Région de Bruxelles-Capitale organise, contrôle, finance et conseille les pouvoirs locaux sur son territoire. Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale exerce ce pouvoir à travers son administration Bruxelles Pouvoirs Locaux (BPL), l’une des six administrations du Service public régional de Bruxelles (SPRB).

Comment la tutelle sur les pouvoirs locaux s’exerce-t-elle ?

  • En édictant des normes juridiques, les ordonnances, qui organisent les pouvoirs locaux et les affaires intérieures qui leur sont propres
  • En contrôlant la légalité et la conformité à l’intérêt général des décisions des pouvoirs locaux
  • Par des soutiens financiers : la Dotation Générale aux Communes (DGC), les subventions ou encore les possibilités d’emprunt
  • En conseillant les pouvoirs locaux, le Gouvernement ou d’autres interlocuteurs par le traitement et la diffusion des connaissances
  • En impulsant la mise en œuvre de certaines politiques régionales dans les communes
  • En édictant des règles pour les élections communales (code électoral)

Des infrastructures sportives plus proches de chez vous

Plus d’infrastructures sportives de proximité, mieux réparties sur le territoire de la Région, un cap tenu par le ministre des pouvoirs locaux pour satisfaire une demande grandissante. Concrètement, près de 111 millions ont été débloqués et mis à disposition des communes à l’initiative du ministre lors des 4 premières années de cette législature. Les critères énoncés dans les appels à projets donnent priorité aux petits équipements de proximité et aux infrastructures situées dans les quartiers les moins bien équipés.

La fin du cumul des mandats

Après la prochaine échéance électorale d’octobre 2024, il sera interdit de cumuler les mandats de bourgmestre ou d’échevin avec celui de député régional, fédéral ou européen. Les mandats d’exécutif dans les communes sont toujours plus exigeants, en disponibilité et en compétence. C’est aussi une raison pour laquelle le ministre des Pouvoirs locaux a voulu le décumul intégral de ces fonctions, désormais inscrit dans l’ordonnance du 6 juillet 2022. Le nombre de membres du Collège communal sera également réduit d’un, voire de deux échevins. Concomitamment, la revalorisation des rémunérations pourra être appliquée sans coût supplémentaire pour les finances communales.

Revalorisation inédite pour les agents communaux

Les salaires des agents communaux étaient les plus bas des trois régions, une revalorisation était attendue depuis plusieurs années. Le ministre des Pouvoirs locaux a conclu un accord sectoriel d’un montant total de 75 millions avec le soutien de la Région pour les deux tiers du montant. Pour plus d’équité et pour garantir l’attractivité de ces postes à responsabilité, les grades légaux, c’est-à-dire les hauts fonctionnaires (secrétaire communal, receveur communal) sont eux aussi revalorisés, la première augmentation substantielle depuis 1991 !

Pour en savoir plus sur Bruxelles Pouvoirs locaux, consultez les site web de l'administration Bruxelles pouvoirs locaux.

Équité de traitement et déontologie

Des règles claires ont été édictées concernant l’absence ou l’empêchement des mandataires des exécutifs locaux. Au-delà de trois mois d’absence pour cause de maladie sous certificat médical, le bourgmestre ou l’échevin en incapacité de travail émargera au régime d’assurance maladie qui lui est propre.
Le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt prépare des textes législatifs qui établiront des règles de déontologie et d’éthique pour les conseillers communaux, de même que pour le personnel de cabinets des bourgmestre et échevins. Ce projet doit encore poursuivre son parcours législatif.

Des règles plus claires pour le contrôle des asbl communales

Pour réaliser leurs missions sociales, culturelles, sportives, etc., dans tous leurs domaines de compétences, les communes développent des services spécifiques sous forme d’asbl communales. À l’instigation du ministre des pouvoirs locaux, l’ordonnance du 9 février 2023 renforce, clarifie et améliore le contrôle de ces asbl par les communes elles-mêmes et par le pouvoir de tutelle, la Région, à travers son administration, BPL.
La commune exerce un contrôle de première ligne. Pour le contrôle par la tutelle régionale, le contrôle est plus ou moins étendu en fonction de la taille de l’asbl, déterminée par des critères selon le nombre d’employés, le chiffre d’affaires annuel et le total du bilan de l’asbl.
Les obligations des asbl en matière de transmission de documents sont aussi définies dans cette ordonnance. Ainsi, une liste de toutes les asbl communales sera établie annuellement

Élections communales : des procédures plus simples

Grâce au pointage électronique centralisé, il est mis fin à la manipulation des listes papier dans les bureaux de vote, et surtout, les électeurs munis d’une procuration émise par un proche habitant dans la commune peuvent demander à voter dans un même bureau. La numérisation de toute la procédure de vote simplifie le travail dans les bureaux, offre des facilités supplémentaires et réduit les coûts. Le vote électronique est également désormais le système par défaut.

Quelques actualités du ministre des Pouvoirs locaux :

Ministre du Bien-être animal

L’animal occupe une place essentielle au sein de notre société et des familles. C'est pourquoi le bien-être animal est une préoccupation importante.

Famille en compagnie de leur chien : l'animal domestique peut prendre une place importante dans la famille. Son bien-être est d'une importance cruciale.

Réciprocité et responsabilité

Un lien d’affection fort peut unir l’être humain à un animal domestique. Il est parfois un véritable un soutien émotionnel. Il aide l’enfant à grandir ou accompagne les personnes en difficulté psycho-sociale, physique ou éducative.

Réciproquement, les maîtres sont responsables du bien-être de leur animal de compagnie. Prendre soin d’eux, c'est la responsabilité de tous ceux qui détiennent un animal. Cette responsabilité pour le bien-être de l’animal est un engagement pour la vie de l’animal. L'adoption d'un animal doit donc faire l’objet d’une réflexion approfondie par toute personne envisageant d’en accueillir.

En Région bruxelloise, des animaux sont détenus par différentes structures comme des fermes, des animaleries, des élevages, des laboratoires ou des abattoirs. Leur bien-être doit être assuré et des contrôles sont réalisés par le département bien-être animal de Bruxelles Environnement.

Les chats aiment grimper et s'installer en hauteur, une façon de veiller à leur bien-être est de leur installer un arbre à chat.

Le code bruxellois du bien-être animal : une vision à large spectre et innovante

Le Ministre bruxellois Bernard Clerfayt proposera au parlement, en fin d’année 2023, un code du bien-être animal. Le code adopté en première lecture en juillet dernier comprend une série de dispositions législatives nécessaires à l’amélioration et au maintien de la protection et du bien-être des animaux.

L’ambition du code bruxellois du bien-être animal est de concerner autant les citoyens que les associations, les institutions et les entreprises, dans l’intérêt de tous les animaux et dans tous les aspects de leur vie.

Le projet de code du bien-être animal entend introduire de nouvelles notions, comme celle de l’animal en danger, pour lutter contre la maltraitance. Les conditions de détentions vont être mieux encadrées. La prise en charge des animaux errants soutenue structurellement. Les activités économiques, sociales et éducatives avec les animaux seront mieux réglementées, avec des conditions d’agrément strictes. L’intérêt de l’animal devra être pris en compte en cas de divorce ou de séparation. La vente d’animaux vivants sur les marchés sera interdite. Abattre des femelles se trouvant dans le dernier tiers de leur gestation sera également interdit. Etc.

Bien d’autres mesures sont prévues dans la proposition de code du bien-être animal du ministre Bernard Clerfayt. Elles seront abordées dans nos actualités, au long du parcours législatif du code.

Quelques exemples de réalisations du ministre du Bien-être animal depuis le début de cette législature

La perspective de doter la Région bruxelloise d’un arsenal législatif efficient n’a pas empêché le ministre Bernard Clerfayt de mener des actions, de soutenir les associations, de réglementer, d’informer et de sensibiliser pour améliorer les conditions de vie des animaux sur le territoire de la Région.

Moins d’animaux de laboratoire

L’objectif du ministre du Bien-être animal est d’obtenir une diminution drastique de l’utilisation des animaux de laboratoire. Encourager la recherche de méthodes alternatives et les diffuser largement dans la communauté scientifique est donc une priorité. Le budget est passé de 110.000 euros à 360.000 euros et a permis notamment le soutien au développement de la plateforme IC-3Rs.

Budget augmenté et plus de soutien aux communes et aux associations

Depuis 2019, le montant global attribué pour le soutien aux associations œuvrant au bien-être animal a été multiplié par quatre. Les montants accordés aux communes ont quant à eux été doublés, pour atteindre 225.000 € en 2023.
Quant à l’entièreté du budget alloué au bien-être animal en Région de Bruxelles-Capitale, il affiche un montant de 2,5 millions €, un doublement par rapport au début de la législature, en 2019.

De plus en plus de communes prennent l'initiative de réserver des zones de liberté pour les chiens qui peuvent alors jouer ensemble, sans laisse.

Protéger les animaux lors du transport, encadrer l’exploitation

De nouvelles règles garantissent le bien-être des animaux durant leur transport. Le transporteur devra notamment être porteur du document de circulation bien-être animal complété et le transport est interdit en dessous de 5°C et au-dessus de 30°C. Le moyen de transport doit : assurer la sécurité des animaux, disposer d’une litière, résister aux chocs, être ventilé, permettre l’entrée de lumière naturelle. D’autres conditions sont aussi précisées, comme celles des modalités d’attachement, etc.
Une ordonnance a généralisé l’interdiction des carrousels à équidés. Tous les équidés et toutes les activités sont concernées : fêtes foraines, marchés, braderies, brocantes, kermesses, fêtes de quartier, festivals et foires.

La stérilisation des chats est obligatoire, et ça va se savoir

Afin de lutter contre la prolifération des chats, une campagne de communication d'envergure sur la stérilisation obligatoire est relancée jusqu’en octobre 2023 et accompagnée de nouvelles mesures pour une gestion optimale de la population de chats.

Encourager les communes à sanctionner la maltraitance

L’utilisation des sanctions administratives permettant aux bourgmestres de sanctionner les actes portant atteinte au bien-être animal est encouragée. Des incitants ont été mis en place via le label «commune amie des animaux», pour que les communes mettent en service des agents chargés de la surveillance.

Limiter les espèces animales qui peuvent être détenues ?

Les listes positives permettent de limiter les espèces animales qui peuvent être détenues et surtout de protéger celles qui ne peuvent s’adapter à une vie domestique en ville ou qui pourraient être dangereuses. Sans attendre le futur Code bruxellois du bien-être animal, le gouvernement a adopté une liste positive des reptiles limitant à 421 (sur plus de 11.000), le nombre d’espèces de reptiles en Région bruxelloise. La liste des oiseaux ainsi que celles des poissons sont en cours d’élaboration.

Rapport de l’enquête «Donnez-nous votre voix»

capture d'une double page du rapport d'enquête sur le bien-être animal

Entre le 15 juin et le 30 septembre 2021, les Bruxellois ont été invités à répondre à l’enquête « Donnez-nous votre voix », à propos du Bien-être animal.
Ce rapport d’enquête disponible ici nous dit leurs attentes et leurs souhaits pour améliorer la protection des animaux en Région bruxelloise. Ces données ont inspiré le travail législatif préparatoire au code du bien-être animal. Vous trouverez d’ailleurs tous les chiffres de l’enquête en fin de carnet.

Un colloque dédié au droit animalier

Colloque dédié au droit animalier "De la protection à la domestication"

Quel statut juridique pour l’animal ? Qu’en est-il du droit d’appropriation ? Quel rôle et quelles responsabilités pour la gouvernance et les institutions ? Et la répression de la maltraitance ? L’inspection vétérinaire ? …  Le colloque "De la domestication à la protection" organisé le 28 septembre 2021 a abordé toutes ces questions et bien d'autres. Les actes du colloque consacré au droit animalier sont disponibles ici en téléchargement.

Visionner les conférences des orateurs du colloque franco-belge dédié au droit animalier :

Quelques actualités du ministre du Bien-être animal :

À propos de Bernard CLERFAYT

Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale

Après avoir réalisé le 3ème meilleur score lors des élections régionales bruxelloises, Bernard Clerfayt est aujourd'hui Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale. Il a prêté serment le 18 juillet 2019 devant le Parlement bruxellois.

Voici la répartition de ses compétences au sein des trois organes de l’exécutif bruxellois :

  • Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux, du Bien-être animal, de l’informatique régionale et de la simplification administrative.
  • Membre du Collège réuni de la Commission communautaire commune (COCOM), en charge des allocations familiales, de la fonction publique, des finances, du budget et des relations extérieures, du contrôle des mineurs en vue de l’accès aux salles spectacles cinématographiques. (Ces compétences sont exercées avec le Ministre Sven Gatz)
  • Membre du Collège de la Commission communautaire française (COCOF), en charge de la formation et reconversion professionnelle, de la tutelle sur les établissements d’enseignement concernés et des relations internationales.

Quelques points de force du parcours de Bernard Clerfayt

Secrétaire d’État aux Finances

Dès 2008 et durant près de 4 ans il fut secrétaire d’État aux finances au sein du Gouvernement fédéral. Bernard Clerfayt est alors en charge de la modernisation des finances, de la lutte contre la fraude fiscale et de la fiscalité environnementale.

Bourgmestre

À Schaerbeek, après que le FDF local (ex DéFI) ait remporté plusieurs élections, il devient Bourgmestre de Schaerbeek en 2000. C’est alors la confirmation renouveau schaerbeekois : équilibre budgétaire, police réformée, restructuration de la politique d’aide sociale, rénovation des quartiers.

Premiers pas

Après plusieurs années consacrées à la recherche scientifique, à l’enseignement et un stage au service d’études du Fonds Monétaire International, Bernard Clerfayt s’installe à Schaerbeek en 1985 où il fait ses premiers pas en politiques. Disons plutôt ses premiers pas en solo, puisque la politique, il était tombé dedans tout petit déjà : « J’ai neuf ans lorsque mon père, Georges Clerfayt, est élu député au Parlement fédéral lors de la grande avancée du FDF»

Carrière scientifique

Économiste de formation (Licence et Maîtrise en sciences économiques), Bernard Clerfayt a enseigné la Macroéconomie et l’Économie internationale pendant une dizaine d’années dans plusieurs universités belges (francophones et néerlandophones).