Le néerlandais en mode emploi

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L’étude réalisée conjointement par l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (IBSA) et le Bureau fédéral du Plan apporte un éclairage précieux sur l’importance de la connaissance du Néerlandais en Région de Bruxelles-Capitale. D’autant plus que « la mobilité interrégionale et des accords de coopération entre les autorités flamandes et bruxelloises visant à rendre plus d’offres d’emploi en Flandre accessibles aux Bruxellois » se sont concrétisés.

Comme le rappellent les auteurs dans leur introduction, « en 2019, près de la moitié des offres d’emploi reçues et publiées par Actiris affichait explicitement des exigences en français et en néerlandais ».

L’étude montre aussi que la maîtrise du Néerlandais est plus déterminante pour l’accès à l’emploi dans certains secteurs. « Les chercheurs d’emploi cherchant à travailler dans les domaines de la vente, de la sécurité et de l’administration publique profitent plus que les autres d’un niveau moyen ou élevé de connaissance du néerlandais. Les deux premiers secteurs entraînent plus souvent des contacts avec des clients qui en Région bruxelloise peuvent être néerlandophones. » Si l’accession à un niveau élémentaire a du sens pour tous les chercheurs d’emploi, les programmes intensifs doivent viser les chercheurs d’emploi qui « semblent profiter plus que les autres d’une connaissance du néerlandais ».

Dans leur conclusion les auteurs pointent la décision du Gouvernement « de consacrer 30 millions d’euros de son budget lié au plan de relance (sur un budget total de 395 millions d’euros) à l’amélioration des compétences numériques et linguistiques des chercheurs d’emplois. Une partie du budget prévu par le Gouvernement bruxellois devrait permettre des politiques qui visent à améliorer la connaissance du français ou du néerlandais pour des Bruxellois ne maîtrisant pas au moins une de ces deux langues. »