La Région bruxelloise en route vers plus de transparence dans les dépenses publiques

Communiqué de presse

En mai 2019, la Région bruxelloise adoptait une ordonnance « Transparence », obligeant les administrations bruxelloises à publier des informations sur les subventions publiques octroyées et les marchés publics. Force est de constater que les données publiées sont peu ou pas exploitables par le grand public et ratent l’objectif de transparence. Le gouvernement a donc marqué son accord pour standardiser les données mais surtout pour les rendre facilement accessibles au grand public.

Chaque année, les administrations bruxelloises accordent de nombreux subsides à des centaines d’associations et entreprises. Afin de lever le voile sur les montants et bénéficiaires, le 16 mai 2019, le Parlement bruxellois adoptait une ordonnance, baptisée « Ordonnance Transparence ».  Une nouvelle impulsion était ainsi donnée à la transparence des services publics.

La plupart d’entre eux remplissent leurs obligations et publient les données sur leur propre site internet. Cependant, cette information se trouve dans un fichier .pdf, difficilement exploitable. Une trentaine d’administrations ont publié les informations mais de manière non uniforme ce qui rend les comparaisons difficiles.

Afin de corriger ces lacunes, le gouvernement bruxellois a donné instruction aux administrations régionales de publier à nouveau les données de 2018, 2019 et 2020 concernant les subventions et marchés publics, dans un format unique de données et en open-data pour être facilement analysées et comparées.

Ce travail permettra, dès le printemps, de mettre en ligne un véritable cadastre des dépenses en Région bruxelloise. Ce nouvel outil facilitera grandement l’accès aux informations sur les dépenses publiques, renforcera la transparence et la bonne gouvernance et permettra de visualiser rapidement les éléments-clés des subsides et des marchés publics de la Région.

« Il s’agit d’une étape importante en matière de transparence dans les deniers publics : qui donne combien à qui. Je veux rendre public les données sur les dépenses publiques de la manière la plus accessible possible et les soumettre au contrôle de tous. C’est ce qu’on appelle le contrôle démocratique.  Il doit pouvoir s’exercer pleinement », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Simplification administrative.

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45