Le Ministre de l'Emploi détaille un budget de 53 millions pour la relance de l'emploi en Région bruxelloise

Extrait de presse

Extraits de l’article de l’Echo de ce 26/09/2020

Le ministre bruxellois de l’Emploi détaille la répartition d’un budget de 53 millions d’euros de relance. L’objectif principal de Bernard Clerfayt (DéFI): aider les néo-chômeurs victimes de la crise à rebondir.

[…] «Il faut avoir un discours d’espoir aujourd’hui. Malgré cette crise, les opportunités d’emplois sont gigantesques.»

[…] «La crise montre ceci de particulier: il y a secteurs qui sombrent et à l’inverse d’autres qui décollent. La crise va durer un certain temps, avec des mutations économiques et industrielles importantes qui représenteront des opportunités en matière d’emplois. C’est là-dessus qu’on peut intervenir.»

[…] «La pire des choses, c’est la perte de compétence en raison de l’inscription longue dans le chômage. On a donc élaboré une véritable stratégie à l’adresse des nouveaux chômeurs, sans laisser les indépendants sur le côté»

[…] Le gros de cette enveloppe (de 53 millions), soit 30 millions d’euros , sera consacré au soutien à l’embauche au travers de la prime Activa 19. […] La nouvelle prime Activa 19 s’adressera […] à tous les chercheurs d’emplois nouvellement inscrits chez Actiris entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021.

[…] «C’est une prime de remise à l’emploi rapide. J’avais du boulot, je l’ai perdu durant la crise, je suis prêt à l’emploi, et je suis porteur d’une prime qui me rend plus attractif aux yeux des employeurs. Dans le cadre de la reprise d’activités, il faut que les Bruxellois soient bien placés par rapport aux travailleurs des autres Régions » souligne Bernard Clerfayt qui précise que cette mesure profitera à plus de 6.000 personnes durant l’année qui vient.

[…] (Bernard Clerfayt s’exprimant à partir du fonds Rebond) «Lorsque la loi Renault s’applique en cas de licenciement collectif, l’entreprise doit prendre en charge le mécanisme d’outplacement mais ce n’est pas le cas pour les faillites donc j’ai sollicité les partenaires sociaux pour mettre en place un tel dispositif. Concrètement, il s’agit d’accompagner le travailleur, de faire un bilan des compétences pour voir si celui-ci a besoin d’une remise à niveau, d’une validation des compétences acquises en cours de carrière ou s’il est prêt à l’emploi tout de suite . Si besoin, une réflexion active est menée sur le secteur où le diriger. Par exemple, dans l’hôtellerie ce sera sans doute plutôt des reconversions car ce n’est pas un secteur en croissance»

[…] Il estime que la puissance de la dynamique de relance dépendra des moyens mis par le Fédéral. «L’Allemagne a mis 130 milliards sur la table et la France 100 milliards. Si l’on fait une règle de trois sur base du PIB, le plan de relance de la Belgique devrait peser environ 17 milliards. J’espère que le futur gouvernement mobilisera cela. »