Contrôle des chômeurs

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Contrôle des chômeurs : Bruxelles sanctionne moins que les autres Régions"

Extraits de l'article paru dans La Libre

[…] En Région de Bruxelles-Capitale, le nombre de sanctions adressées (disponibilité active et passive) est passé de 5 883 en 2019 à 784 en 2020, et à 431 en 2021 (sur 16 552 contrôles) selon des données fournies par Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi, en réponse à une question de la députée bruxelloise Bianca Debaets (CD&V).

[…] La différence entre Régions sur le nombre de sanctions, même ramenée au nombre d’habitants, est considérable. La Belgique compte en effet, selon les derniers chiffres de l’Onem, 289 249 chômeurs complets indemnisés, dont 105 017 en Flandre, 121 800 en Wallonie et 62 432 à Bruxelles.

[…] “À Bruxelles, nous avons décidé d’assouplir la procédure de sanctions puisque, avec le Covid et le lockdown, non seulement les employeurs ne recrutaient plus, ou très peu, mais en plus, de nombreux travailleurs se sont retrouvés au chômage temporaire. À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. De plus , on ne peut comparer Bruxelles avec la Flandre car les procédures ne sont pas identiques ”, pointe la porte-parole de Bernard Clerfayt, qui concède que “ sur le fond, une sanction est une sanction et une exclusion, une exclusion ”.

[…] “Les chiffres de sanctions actuels sont à mettre en parallèle avec le fait que, légalement, nous ne pouvons pas sanctionner un chercheur d’emploi sans lui donner la possibilité de se défendre en présentiel. Et jusqu’en juin 2021, nous ne pouvions pas organiser tant que les mesures liées au virus n’étaient pas assouplies, reprend le porte-parole d’Actiris. De facto, cela signifie que toutes les personnes qui étaient impliquées dans une procédure d’évaluation en 2021 ont recommencé à zéro le processus. Car chaque chercheur d’emploi a droit à une évaluation de son dossier tous les 12 mois. Au second semestre 2022, nous reviendrons à des chiffres de contrôles et de sanctions équivalents à ce qu’ils étaient avant le Covid.”