Record pour IRISbox en 2020 : 327.000 demandes effectuées sur la plateforme en ligne

Communiqué de presse

2020 était une année exceptionnelle pour IRISbox, le guichet électronique de la Région bruxelloise. Ce record d’utilisation est d’abord dû aux nouvelles possibilités qu'offre la plateforme mais également à la pandémie du coronavirus qui a accéléré le recours aux démarches en ligne.

IRISbox, c’est la plateforme en ligne de la Région bruxelloise qui propose des services régionaux et locaux 24/7. En 2020, en raison de la crise du coronavirus, le nombre d’utilisateurs et de demandes ont littéralement explosé.

« La pandémie agit comme un accélérateur de tendances. La plus forte d’entre elle, la digitalisation. En augmentant l’offre disponible sur IRISbox, les Bruxellois se sont rendus compte qu’il est bien souvent plus simple et plus rapide de faire ses démarches administratives en ligne plutôt que de se rendre dans les administrations. Résultats : 78.000 nouveaux utilisateurs ont rejoint IRISbox et tous ensemble, ils ont effectué 327.000 demandes », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

La majorité des utilisateurs sont des… utilisatrices

54 % des utilisateurs sont des femmes, contre 46 % d’hommes. Les utilisateurs proviennent de toutes les tranches d'âge avec toutefois un léger pic pour les 25 à 34 ans, qui représentent 25 % du total. Les 18-24 ans représentent 13 % des utilisateurs ; les 35-44, 18% ; les 45-54, 17% ; 55-64, 13% et les + de 65 ans, 14%. Dans 60 % des cas, les utilisateurs se connectent avec un ordinateur, dans 40 % des cas avec un smartphone.

Les démarches communales, les plus plébiscitées par les utilisateurs

Si le nombre de demandes a augmenté considérablement, c’est principalement les demandes adressées aux administrations communales qui ont explosé.  En 2019, 103 957 demandes ont été introduites auprès des services locaux, contre 296 541 en 2020.

Une plateforme pleine de nouveautés

Depuis mai 2020, il est possible de prendre rendez-vous directement en ligne avec les communes de Saint-Gilles, Ganshoren et Forest. Par la suite, ce sont ajoutées les communes d’Uccle, de Watermael-Boitsfort, de Jette et de Molenbeek. Près de 8.000 rendez-vous sont ainsi fixés chaque mois par ce biais.

Parallèlement, le nombre de formulaires disponibles sur IRISbox a augmenté. En 2020, 55 nouvelles démarches ont ainsi été ajoutées. Parmi celles-ci : demande de job étudiant, appels à projets, soins pour les enfants malades, dérogation journée sans voiture, etc.

Il est également possible d’entrer directement en contact avec des agents des communes grâce à une fenêtre de discussion, chatbox.

Pour certaines communes, il est désormais possible d’effectuer son changement d’adresse en ligne sur IRISbox. Autant de nouveautés qui expliquent aussi le succès grandissant de la plateforme auprès des usagers.

« IRISbox cadre parfaitement avec mon objectif de faire évoluer la Région bruxelloise vers une Smart City. Le numérique permet de rendre l’administration plus moderne, plus simple, plus efficace, plus accessible. Fini les longues files au guichet, fini les déplacements inutiles, les citoyens et les entreprises effectuent de plus en plus de démarches en ligne de manière tout à fait sécurisée », conclut le Ministre bruxellois.


Plus d’infos ?

Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45
Tony De Coux – CIRB – 0499 96 64 59

Le Plan d’Appropriation Numérique de la Région bruxelloise

Actualité
Le numérique pour tous : le plan d'oppropriation numérique de la Région bruxelloise

La crise du coronavirus accélère le temps. Avant mars 2020, nous savions déjà que les outils en ligne pour accéder aux services et aux biens de consommation allaient peu à peu s’imposer. Aujourd’hui, la vie privée et professionnelle, se maintiennent grâce au numérique. C’est dans ce contexte que le Plan d’Appropriation Numérique est mis en œuvre.

En Belgique, 39% de la population se trouve en précarité numérique. 14% n’a aucune compétence digitale et 25% ne possède pas les compétences pour interagir sur Internet. Parallèlement, même si 90% des Belges sont connectés à Internet, de fortes disparités apparaissent en fonction des revenus. 29% des ménages à faibles revenus ne disposent pas de connexion Internet.

A l’échelle de la Région bruxelloise, 170.000 personnes n’ont aucune compétence numérique et 475.000 Bruxellois, des compétences faibles.

«Le numérique pour tous», plus qu’un slogan

«Le numérique pour tous», c’est avec ce slogan en tête que la Région bruxelloise a développé un Plan d’Appropriation Numérique. (Document complet en téléchargement ci-dessous)

Plan d'appropriation numérique, document à télécharger

A travers ce Plan, la Région reconnaît l’urgence de prendre des mesures concrètes pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois. «Rapprocher le citoyen du numérique, c’est l’ambition du Plan d’Appropriation Numérique. Il faut aider les Bruxellois à s’approprier le numérique en misant sur l’accessibilité des outils numériques, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement vers une transformation digitale accessible pour tous. Parce que la fracture numérique est la résultante de deux composantes, d’une part, l’accès au matériel numérique et, d’autre part, le manque de compétences numériques », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Le Plan d’Appropriation Numérique est organisé en 4 axes, 17 chantiers et 66 actions.

Les quatre axes – sensibiliser, fédérer, outiller et accompagner – doivent permettre de mener une stratégie à 360°. Celle-ci place les attentes des usagers au cœur des 66 actions.

Confié au CIRB, le plan a été pensé pour que les oubliés du numérique comprennent les avantages offerts par les services en ligne.

L’objectif est qu’ils disposent d’un réseau d’acteurs prêts à les aider, accèdent à du matériel à jour et soient accompagnés en fonction de leurs besoins.

«Fort de son expérience sur des projets d'inclusion de même acabit (tels que wifi.brussels, le Plan Multimédia dans les écoles ou la matérialisation des EPN communaux), le CIRB joue, depuis décembre 2019, à travers la Coordination Inclusion Numérique en son sein, un rôle de chef d'orchestre des projets menés au sein de la Région bruxelloise. Grâce à une collaboration accrue entre les différents acteurs de l’inclusion numérique, qu’ils soient associatifs, privés ou publics, diverses actions sont menées afin de donner davantage de visibilité à ces projets et de faire de la transition numérique un vecteur d’opportunité et de bien-être pour les citoyens », explique Marc Van den Bossche, Directeur général adjoint du CIRB.

66 actions pour développer les compétences numériques des Bruxellois

AXE 1 du Plan d’Appropriation Numérique : Sensibiliser

L’appropriation du numérique commence par la prise de conscience des nombreux avantages et opportunités qui sont liés à la maîtrise des services numériques. Exemples d’actions :

  • Campagne de communication
  • Organisation et participation à des événements dédiés au numérique
  • Formation des fonctionnaires régionaux et communaux aux outils en ligne
  • Développement de modules de formation aux services publics en ligne
  • Labellisation des Espaces Publics Numériques

AXE 2 : Fédérer

De nombreuses actions sont déjà menées pour l’appropriation numérique des Bruxellois. Cet axe ambitionne de fédérer ces actions, via la Coordination Inclusion Numérique, et de mutualiser les efforts de chaque acteur. Exemples d’actions :

  • Réaliser des recommandations inclusives en matière de développement de service public numérisé et développer un package pour les développeurs IT afin de tenir compte d’un public éloigné du numérique
  • Mobiliser les différents acteurs dans un groupe de travail pour échanger les bonnes pratiques
  • Recenser les différentes actions d’appropriation numérique
  • Mettre en place un baromètre annuel sur la progression de l’appropriation numérique par les Bruxellois
  • Mener une étude sur le profil des visiteurs des Espaces publics numériques

AXE 3 : Outiller

Afin d’augmenter les compétences numériques des Bruxellois, il faut améliorer l’équipement des espaces publics numériques et former les animateurs multimédias. Exemples d’actions :

  • Fournir du matériel informatique aux acteurs du secteur
  • Encourager le partage de manuels de formation entre les acteurs
  • Favoriser la mise à disposition de plateformes online de formation
  • Prévoir un socle de formation pour les animateurs multimédias

AXE 4 : Accompagner

Certains publics sont plus éloignés du numérique que d’autres. Ainsi les chercheurs d’emploi, les jeunes, les seniors, les personnes en situation de handicap, celles précarisées et les femmes sont plus susceptibles que les autres de faire partie des oubliés du numérique. En effet, 39% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont à la recherche d’un emploi. 1 personne sur 3 en situation de handicap n’a pas accès à internet. 51% des internautes avec un faible revenu ne possèdent que de faibles compétences numériques contre 1 sur 5 seulement détenteurs de haut revenu. Enfin 58% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont des femmes. Pour ces publics-cibles, des actions spécifiques sont prévues. Exemples d’actions :

  • Création d’un test de compétences IT
  • Cartographier l’offre de formation IT de base, y compris extrascolaire, au numérique
  • Mettre en place un mécanisme de déclassement du matériel IT des administrations au profit des personnes précarisées
  • Développer des actions mobiles des Espaces publics numériques au sein des maisons de repos ou à domicile.
  • Monitorer l’utilisation des spots wifi.brussels pour déplacer les spots les moins utilisés dans des lieux fréquentés par les publics-cibles (logements sociaux, maison de quartiers…)

Le Plan d’Appropriation Numérique consacre 900.000€ chaque année pour que chaque Bruxellois accède aux outils numériques

«La relation entre l’usager et les administrations doit être améliorée. Le monde digital de la Smart city d’aujourd’hui offre de belles perspectives pour faciliter cette relation. Une part de la population ne peut cependant rester en marge de ce basculement.  Les outils digitaux développés ou utilisés par l’administration doivent être mieux connus. Des sensibilisations aux usagers, un accompagnement des publics cibles et l’offre d’une stratégie multicanal doivent être mises en place afin que chaque usager trouve son mode de communication idéal avec l’administration. Les fonctionnaires eux aussi doivent être formés aux nouveaux outils du métier et apprendre à diriger l’usager vers la stratégie de communication la plus adaptée à son profil», explique Cathy Marcus, Directrice d’easy.brussels

«Faire monter en compétences numériques l’ensemble des Bruxellois ne signifie pas que tous les citoyens doivent devenir informaticien, développeur et codeur. Mais bien faire entrer tous les Bruxellois dans la culture du numérique. Avec un budget de 900.000€ consacré chaque année à l’appropriation numérique, ma volonté est d’offrir un bagage numérique minimum à tous. Car si mon objectif est de faire de la Région bruxelloise une Smart City, cela dépend avant tout de la capacité des citoyens à s'approprier le numérique», conclut le Ministre bruxellois.

Le rapport 2021 du Plan d'appropriation numériqueLe rapport 2021 du Plan d'Appropriation numérique

Le rapport 2021 du Plan d’Appropriation numérique est paru. Il est disponible ci-contre en téléchargement. Édité par Easy.brussels et le CIRB, il fait état des résultats déjà visibles de la lutte contre la fracture numérique. Le rapport fait le point sur les quatre grands objectifs du plan : sensibiliser le grand public, fédérer les actions d’inclusion pour mutualiser les efforts, mieux outiller les acteurs de terrain et accompagner les personnes les plus éloignées du numérique.

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Le numérique pour tous - La Région bruxelloise lance son Plan d’Appropriation Numérique

Communiqué de presse

La crise du coronavirus agit comme une machine à accélérer le temps. Si nous étions tous conscients que le numérique allait peu à peu s’imposer, personne n’aurait pu se douter qu’il allait devenir, en moins d’un an, incontournable. Car aujourd’hui, pour une grande majorité de la population, toute la vie, tant privée que professionnelle, se maintient grâce au numérique.

Mais la crise du coronavirus agit aussi comme un rappel. Celui de porter une attention particulière aux publics qui trouvent difficilement leur place dans ce monde virtuel. En Belgique, 39% de la population sont considérés en précarité numérique. 14% n’ont aucune compétence digitale et 25% ne possèdent pas les compétences suffisantes pour accomplir une tâche sur Internet. A l’échelle de la Région bruxelloise, 170.000 personnes n’ont aucune compétence numérique et 475.000 Bruxellois, des compétences faibles.

Parallèlement, même si 90% des Belges sont connectés à Internet, de fortes disparités apparaissent en fonction des revenus. 29% des ménages avec de faibles revenus ne disposent pas de connexion Internet.

Le numérique pour tous, plus qu’un slogan

Le numérique pour tous. C’est avec ce slogan en tête que la Région bruxelloise a développé un Plan d’Appropriation numérique. A travers ce Plan, la Région reconnaît l’urgence de prendre des mesures concrètes afin de s’attaquer aux compétences numériques des Bruxellois. «Rapprocher le citoyen du numérique, c’est l’ambition du Plan d’Appropriation Numérique. Il faut aider les Bruxellois à s’approprier le numérique en misant sur l’accessibilité des outils numériques, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement vers une transformation digitale accessible pour tous. Parce que la fracture numérique est la résultante de deux composantes, d’une part, l’accès au matériel numérique et, d’autre part, le manque de compétences numériques », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Le Plan d’Appropriation numérique est divisé en 4 axes, 17 chantiers et 66 actions.

Les quatre axes – sensibiliser, fédérer, outiller, accompagner – doivent permettre de mener une stratégie à 360° qui place les attentes des usagers au cœur des 66 actions. Confié au CIRB, le plan a été pensé pour que les oubliés du numérique, ceux qui se sentent éloignés du monde virtuel, afin qu’ils puissent prendre conscience des avantages du numérique, disposer d’un réseau d’acteurs prêts à les aider, avoir accès à du matériel à jour et être accompagnés en fonction de leurs besoins.

«Fort de son expérience sur des projets d'inclusion de même acabit (tels que wifi.brussels, le Plan Multimédia dans les écoles ou la matérialisation des EPN communaux), le CIRB joue, depuis décembre 2019, à travers la Coordination Inclusion Numérique en son sein, un rôle de chef d'orchestre des projets menés au sein de la Région bruxelloise. Grâce à une collaboration accrue entre les différents acteurs de l’inclusion numérique, qu’ils soient associatifs, privés ou publics, diverses actions sont menées afin de donner davantage de visibilité à ces projets et de faire de la transition numérique un vecteur d’opportunité et de bien-être pour les citoyens », explique Marc Van den Bossche, Directeur général adjoint du CIRB.

66 actions pour développer les compétences numériques des Bruxellois

AXE 1 : Sensibiliser

L’appropriation du numérique commence par la prise de conscience des nombreux avantages et opportunités qui sont liés à la maîtrise des services numériques. Exemples d’actions :

  • Campagne de communication
  • Organisation et participation à des événements dédiés au numérique
  • Formation des fonctionnaires régionaux et communaux aux outils en ligne
  • Développement de modules de formation aux services publics en ligne
  • Labellisation des Espaces Publics Numériques

AXE 2 : Fédérer

De nombreuses actions sont déjà menées pour l’appropriation numérique des Bruxellois. Cet axe ambitionne de fédérer ces actions, via la Coordination Inclusion Numérique, et de mutualiser les efforts de chaque acteur. Exemples d’actions :

  • Réaliser des recommandations inclusives en matière de développement de service public numérisé et développer un package pour les développeurs IT afin de tenir compte d’un public éloigné du numérique
  • Mobiliser les différents acteurs dans un groupe de travail pour échanger les bonnes pratiques
  • Recenser les différentes actions d’appropriation numérique
  • Mettre en place un baromètre annuel sur la progression de l’appropriation numérique par les Bruxellois
  • Mener une étude sur le profil des visiteurs des Espaces publics numériques

AXE 3 : Outiller

Afin d’augmenter les compétences numériques des Bruxellois, il faut améliorer l’équipement des espaces publics numériques et former les animateurs multimédias. Exemples d’actions :

  • Fournir du matériel informatique aux acteurs du secteur
  • Encourager le partage de manuels de formation entre les acteurs
  • Favoriser la mise à disposition de plateformes online de formation
  • Prévoir un socle de formation pour les animateurs multimédias

AXE 4 : Accompagner

Certains publics sont plus éloignés du numérique que d’autres. Ainsi les chercheurs d’emploi, les jeunes, les seniors, les personnes en situation de handicap, celles précarisées et les femmes sont plus susceptibles que les autres de faire partie des oubliés du numérique. En effet, 39% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont à la recherche d’un emploi. 1 personne sur 3 en situation de handicap n’a pas accès à internet. 51% des internautes avec un faible revenu ne possèdent que de faibles compétences numériques contre 1 sur 5 seulement détenteurs de haut revenu. Enfin 58% des personnes fréquentant les Espaces publics numériques sont des femmes. Pour ces publics-cibles, des actions spécifiques sont prévues. Exemples d’actions :

  • Création d’un test de compétences IT
  • Cartographier l’offre de formation IT de base, y compris extrascolaire, au numérique
  • Mettre en place un mécanisme de déclassement du matériel IT des administrations au profit des personnes précarisées
  • Développer des actions mobiles des Espaces publics numériques au sein des maisons de repos ou à domicile.
  • Monitorer l’utilisation des spots wifi.brussels pour déplacer les spots les moins utilisés dans des lieux fréquentés par les publics-cibles (logements sociaux, maison de quartiers…)

 

«La relation entre l’usager et les administrations doit être améliorée. Le monde digital de la Smart city d’aujourd’hui offre de belles perspectives pour faciliter cette relation. Une part de la population ne peut cependant rester en marge de ce basculement.  Les outils digitaux développés ou utilisés par l’administration doivent être mieux connus. Des sensibilisations aux usagers, un accompagnement des publics cibles et l’offre d’une stratégie multicanale doivent être mises en place afin que chaque usager trouve mode de communication idéal avec l’administration. Les fonctionnaires eux aussi doivent être formés aux nouveaux outils du métier et apprendre à diriger l’usager vers la stratégie de communication la plus adaptée à son profil», explique Cathy Marcus, Directrice d’easy.brussels

«Faire monter en compétences numériques l’ensemble des Bruxellois ne signifie pas que tous les citoyens doivent devenir informaticien, développeur et codeur. Mais bien faire entrer tous les Bruxellois dans la culture du numérique. Avec un budget de 900.000€ consacré chaque année à l’appropriation numérique, ma volonté est d’offrir un bagage numérique minimum à tous. Car si mon objectif est de faire de la Région bruxelloise une Smart City, cela dépend avant tout de la capacité des citoyens à s'approprier le numérique», conclut le Ministre bruxellois.

Témoignage de Sylvie, 55 ans, Bruxelloise, usagère d’un Espace Public Numérique depuis 2008

Sylvie n’a pas internet à la maison, n’est pas présente sur les réseaux sociaux, possède un vieux GSM qui n’est pas un smartphone et a une adresse hotmail. « C’est indispensable pour faire des choses : recevoir des factures, chercher un emploi, transférer des documents… », précise la Bruxelloise.

Sylvie a travaillé dans la prévention des risques professionnels dans la biochimie. Elle a également été enseignante et est actuellement en reconversion dans l’enseignement des sciences aux adultes. « N’ayant jamais eu internet à la maison, je fréquentais des fax phone car je me rendais bien compte qu’Internet me permettait de faire pleins de choses : rechercher un emploi, rechercher des informations, etc. Et puis quand l’Atelier du Web à Saint-Gilles a ouvert, j’y suis allée. C’est une belle infrastructure, bien entretenue. Ils proposent Linux, il n’y a pas que Microsoft ! C’est une communauté, il y a du monde et vous n’êtes pas tout seul. A l’époque, j’étais voisine et maintenant je continue d’y aller, j’y ai mes habitudes », explique Sylvie. 

Si Sylvie se rend à l’Atelier du Web principalement pour effectuer des recherches d’informations ou dans le cadre de sa recherche d’emploi, elle a également suivi des formations d’initiation à l’informatique et à Photoshop : « pour avoir des informations de base et par curiosité intellectuelle », indique-t-elle. Sylvie met également en avant le rôle social d’un Espace Public Numérique. « J’y retrouve des gens du quartier. Mais ce qui est assez touchant, c’est qu’il y a beaucoup de SDF ou de personnes malades et qui se resociabilisent en venant à l’Espace Public Numérique. Ils renaissent à l’Atelier du Web, ils se réintègrent ».

La Bruxelloise de 55 ans est une grande adepte de l’Atelier du Web, qu’elle fréquente depuis 2008.  « Avant la pandémie, je m’y rendais tous les deux jours. Pendant le confinement, tout était fermé. Et depuis la réouverture, nous avons le droit d’y aller une heure par jour. Il m’arrive d’y aller le samedi matin pour faire des achats en ligne. Je consulte aussi régulièrement ma boite email, surtout pour ma recherche d’emploi », explique Sylvie.

Sylvie se rend donc principalement dans l’Espace Public Numérique pour sa recherche d’emploi et ses formations. D’ailleurs, elle s’est inscrite à un MOOC de l’ULB sur les bases de la programmation. Une occasion supplémentaire pour se rendre quotidiennement à l’Atelier du Web.

CIRB - Easy brussels

Améliorer les compétences numériques

Actualité
Améliorer les compétences numériques des Bruxellois

Pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, lance un appel à projets d’un montant de 390.000€. Le Ministre mène cette action en collaboration avec la Cellule Inclusion Numérique du CIRB et la Fondation Roi Baudouin. Les projets développés viseront à améliorer les compétences digitales des Bruxellois, principalement des personnes peu enclines à user des outils en ligne en raison d’un manque de connaissances et de pratique.

À l’heure du « tout au numérique », les risques d’aggraver l’exclusion de toute une partie de la population sont grands.

40% des Bruxellois ne maîtrisent pas les outils numériques

La crise sanitaire a révélé l’urgence de former les citoyens au numérique. Si beaucoup, grâce au digital, ont pu continuer à travailler depuis chez eux, effectuer leurs démarches administratives, maintenir des liens sociaux à distance, d’autres, les oubliés du numérique, se sont encore un peu plus exclus des possibilités offertes par les outils en ligne. En Région bruxelloise, 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

3 axes prioritaires pour améliorer les compétences numériques

D’un montant total de 390.000 euros, les projets sélectionnés doivent répondre à l’un des trois axes prioritaires identifiés : l’accessibilité à l’outil numérique, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement de la société vers une transformation digitale accessible pour tous.

Les projets doivent être concrets, directement réalisables et cibler des personnes éloignées du numérique. Un minimum de 50% devra être consacré à la formation ou à l’accompagnement du public, et un maximum de 50% du soutien financier pourra être consacré aux dépenses de matériel informatique.

Les dossiers de candidature doivent être introduits auprès de la Fondation Roi Baudouin au plus tard le 1eravril 2021. L’annonce des résultats de la sélection se fera au mois de juin.

Pour une meilleure intégration sociale et économique

« C’est un mur qui est en train de s’installer entre ceux qui maitrisent le numérique et les autres. Il existe donc une faille où s’enfoncent ceux qui ne possèdent pas de compétences numériques. Cet appel à projets doit pallier cela et rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

Autres actualités en Transition numérique

 

390.000 € pour améliorer les compétences numériques des Bruxellois

Communiqué de presse

Le numérique est partout. Une aubaine pour ceux qui en maîtrisent les usages, une tuile pour les autres. D’autant que la crise a accéléré la numérisation de tous les pans de notre société. Pour augmenter les compétences numériques des Bruxellois, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, en collaboration avec le CIRB et la Fondation Roi Baudouin, lance un appel à projets d’un montant de 390.000€.

La crise sanitaire a révélé l’urgence de former les citoyens au numérique. Si beaucoup, grâce au digital, ont pu continuer à travailler depuis chez eux, effectuer leur démarche administrative, maintenir des liens sociaux à distance, d’autres, les oubliés du numérique, se sont encore un peu plus exclus de ce monde virtuel. En Région bruxelloise, 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

A l’heure du « tout au numérique », les risques d’aggraver la situation en excluant tout une partie de la population sont grands. C’est pourquoi la Cellule Inclusion Numérique du CIRB lance, en partenariat avec la Fondation Roi Baudouin, un appel à projets afin d’augmenter les compétences digitales des Bruxellois, principalement ceux qui sont particulièrement éloignés du numérique.

D’un montant total de 390.000 euros, les projets sélectionnés doivent répondre à l’un des trois axes prioritaires identifiés : l’accessibilité à l’outil numérique, la formation dès le plus jeune âge et l’accompagnement de la société vers une transformation digitale accessible pour tous.

Les projets doivent être concrets, directement réalisables et cibler des personnes éloignées du numérique. Un minimum de 50% devra être consacré à la formation ou à l’accompagnement du public, et un maximum de 50% du soutien financier pourra être consacré aux dépenses de matériel informatique.

« C’est un mur qui est en train de s’installer entre ceux qui maitrisent le numérique et les autres. Il existe donc une faille où s’enfoncent ceux qui ne possèdent pas de compétences numériques. Cet appel à projets doit pallier cela et rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

Les dossiers de candidature doivent être introduits auprès de la Fondation Roi Baudouin au plus tard le 1eravril 2021. L’annonce des résultats de la sélection se fera au mois de juin.


Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Le réseau bruxellois de fibre optique

Extrait de presse
La fibre optique, le trésor caché de Bruxelles

Extraits de l'article publié par l'Echo

[…] La fibre est au terrestre ce que la 5G sera pour le mobile: un standard. […] Celui de la Région fait plus de 400 km de long et est baptisé Irisnet, du même nom que l’entité qui en a la responsabilité. Peu le savent, mais ce réseau est utilisé par l’ensemble des administrations publiques régionales et locales, qui sont reliées entre elles et au reste du monde via la fibre.

[…] «Aujourd’hui, la Région est le plus grand opérateur de fibre optique sur son territoire», se plaît d’ailleurs à dire Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative. «Nous sommes l’une des seules villes au monde à disposer de notre propre réseau de fibre optique. C’est une opportunité unique pour le développement numérique de la Région».

[…] Sous l’impulsion du ministre, un cadastre de l’ensemble du réseau disponible est en cours de réalisation et les différents propriétaires de réseaux se sont mis d’accord sur une mise en commun de leurs infrastructures, pour créer un seul grand réseau bruxellois. Une mutualisation qui a un objectif bien précis: commercialiser le surplus de capacité. Car ce réseau est utilisé certes, mais «à 15, peut-être 20% de sa capacité maximale» selon le ministre. La Région a donc décidé de commercialiser le surplus de son réseau aux opérateurs télécoms du pays et elle pourrait y faire au passage une belle opération financière. «Cette commercialisation se fera dans le cadre du marché public Irisnet 3», précise Bernard Clerfayt.

[…] L’objectif du ministre Clerfayt est d’instaurer une meilleure coopération et coordination entre les différents acteurs et ainsi profiter des chantiers prévus pour y installer la fibre et sa gaine spécifique ou augmenter la capacité de la fibre déjà installée. L’autre atout de la Région avec ce réseau, c’est une souveraineté numérique inattendue. Rares sont les territoires pouvant aujourd’hui se targuer d’être propriétaires de leur réseau de communication. […] Le réseau régional de fibre optique va être mutualisé et commercialisé aux opérateurs télécoms.