Licenciement chez D’Ieteren : « Une situation prévisible qu’il faut anticiper dans les plans de relance »

Communiqué de presse

Ce 3 juin, D’Ieteren Auto annonçait par voie de presse l’accélération de son plan de transformation en raison de la crise du coronavirus. Conséquence : 211 emplois sont menacés. Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, cette situation est prévisible et risque de se répéter parmi d’autres secteurs. Il faut donc anticiper.

Si, jusqu’ici, l’impact de la crise du coronavirus sur les chiffres du chômage complet reste limité, il est légitime de penser que cette situation ne va pas durer. Largement utilisé ces dernière semaines par les employeurs, le chômage temporaire va progressivement être délaissé au profit des licenciements.

Une situation prévisible donc qu’il faut dès à présent anticiper dans le cadre de l’élaboration de tous les plans de relance. « Au niveau fédéral déjà, il faudra un plan de relance ambitieux qui s’inscrit dans le cadre du plan de relance européen et porte une attention particulière à toutes les dimensions de l’emploi : l’accès à l’emploi, la création de nouveaux emplois et le maintien à l’emploi. Au niveau bruxellois également, nous sommes en train d’élaborer un plan de relance à la hauteur des enjeux qui nous attendent », ambitionne Bernard Clerfayt.

La formation et l’accompagnement des personnes qui auront perdu leur emploi sera au cœur des politiques d’emploi pour la relance. « Nous nous engageons à accompagner toutes les personnes licenciées afin qu’elles puissent rebondir vers un nouvel emploi. Dans ce cadre, la formation sera un vecteur incontournable de la relance », conclut le Ministre bruxellois de l’emploi.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45