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L’abattage avec étourdissement préalable sur la table du gouvernement avant fin octobre

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L'abattage avec étourdissement préalable sur la table du gouvernement bruxellois

“L’étourdissement obligatoire des animaux préalablement à leur abattage dans les Régions flamande et wallonne ne viole pas la Constitution”, d’après la Cour constitutionnelle. Le dossier de l'abattage avec étourdissement est relancé en Région bruxelloise.

Ce 30 septembre, la Cour constitutionnelle a confirmé la légalité au regard du droit européen des décrets wallons et flamands imposant un étourdissement préalable lors de l’abattage des animaux. Cette mesure avait été contestée par certaines communautés juives et musulmanes du pays. Celles-ci invoquaient une violation de la liberté de culte. Cette nouvelle décision de justice relance la question de l’abattage sans étourdissement préalable des animaux en Région bruxelloise. Les démocraties wallonne, flamande et bruxelloise jugent-elles différemment l’équilibre entre le respect du bien-être des animaux et celui des libertés religieuses ?

Abattage avec étourdissement réversible

En 2017, la Région wallonne et la Région flamande ont toutes les deux adoptés des textes décrétant que tout animal doit faire l’objet d’un étourdissement préalable au moment de l’abattage. Un aménagement a été prévu pour les abattages prescrits pas un rite religieux : l’étourdissement doit être réversible. Suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne confirmant la validité des décrets wallon et flamand au regard du droit européen, la Cour constitutionnelle vient, à son tour, confirmer la légalité des mesures adoptées au nord et au sud du pays. En substance, la Cour constitutionnelle approuve les mesures et autorise l’imposition de l’étourdissement réversible avant abattage.

Pas d’interférence avec le rite religieux

Le communiqué de la Cour constitutionnelle indique d’ailleurs que « [Les décrets flamands et wallons] répondent à un besoin social impérieux et sont proportionnés à l’objectif légitime poursuivi consistant à promouvoir le bien-être animal. En outre, la possibilité d’un étourdissement réversible lors des abattages rituels ne saurait s’interpréter comme prescrivant de quelle manière un rite religieux doit être accompli ».

Déclarées constitutionnelles, les réglementations ne pourraient relever de valeurs partagées ?

Ce nouvel arrêt vient relancer le débat en Région bruxelloise du dossier de l'abattage avec étourdissement. Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal a reçu les associations de protection animale et des représentants des communautés religieuses qui continuent de s’opposer sur cette question.

« Suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, la Cour constitutionnelle vient de se positionner : imposer un étourdissement préalable à tout abattage est légal et ne viole pas les libertés religieuses. La Cour de justice a indiqué qu’il revenait à chaque Etat membre de concilier le bien-être animal et la liberté de culte.  Reste à savoir maintenant si les parlementaires de la Région bruxelloise partagent d’autres valeurs que celles de l’Europe, de la Wallonie et de la Flandre. La démocratie bruxelloise est-elle différente ? », s’interroge Bernard Clerfayt.

Le Ministre bruxellois mettra le dossier de l’abattage avec étourdissement préalable sur la table du gouvernement avant la fin du mois d’octobre.

Trouver un emploi en Flandre, une opportunité désormais facilitée

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Coopération renforcée entre Actiris et le VDAB pour que trouver un emploi en Flandre soit plus aisé pour les Bruxellois

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a déposé une proposition d’ordonnance devant la Commission des Affaires Économiques du parlement bruxellois pour que trouver un emploi Flandre soit une opportunité pour plus de chercheurs d’emploi bruxellois. Le Ministre veut faciliter cette démarche pour tous les Bruxellois à la recherche d’un emploi.

« L’emploi doit être la priorité absolue de cette rentrée. La reprise se fait sentir et le nombre d’offres d’emploi augmente.  Ces opportunités, il faut que les Bruxellois en profitent. Ce nouvel accord de coopération entre nos deux Régions, c’est donc du gagnant-gagnant », se réjouit Bernard Clerfayt.

Toutes les offres du VDAB accessibles et un accompagnement sur mesure

Concrètement, le VDAB et Actiris échangeront automatiquement toutes les offres d’emploi. Auparavant, seules 1.500 offres du VDAB étaient transmises à Actiris chaque année, et uniquement pour des emplois infraqualifiés. 

Un parcours de formation sur mesure pour tous ceux qui souhaitent trouver un emploi en Flandre, sera mis en place par le VDAB. Il s’agit de les accompagner pour qu’ils puissent répondre aux besoins du marché de l’emploi en Flandre. Et pour cerner au mieux ces attentes et garantir les formations adéquates, une analyse conjointe du marché de l’emploi sera réalisée.

Un service de recrutement conjoint Actiris/VDAB répondra quant à lui aux besoins des employeurs. L’objectif est double : lutter contre les pénuries de main d’œuvre en Flandre et offrir plus d’opportunités aux chercheurs d’emploi bruxellois.

Trouver un emploi en Flandre, une tendance amorcée et un énorme potentiel

En 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé puisqu’en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter.

Le marché de l’emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires. La Flandre fait face à un important besoin de main d’œuvre – 66% des postes vacants se situent en Flandre. Et Bruxelles dispose d’un vivier important de travailleurs – on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d’emploi.

En adoptant un nouvel accord de coopération entre la Flandre et Bruxelles, plus de Bruxellois pourront trouver un emploi en Flandre, les opportunités d’emploi y sont nombreuses, notamment dans la périphérie bruxelloise. « Les bassins industriels ont quitté Bruxelles pour aller s’installer sur des territoires moins densément peuplés, autour de la capitale mais sont toujours à la recherche de main d’œuvre, parfois peu qualifiée », analyse le Ministre bruxellois.

Brulingua propose + de formations en langues + de langues d’interface + proches de vos besoins

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Brulingua, des formations langues en ligne

Brulingua, la plateforme en ligne d’apprentissage des langues, étend son offre et proposera 32 langues d’interface et 24 langues d’apprentissage. S’inscrire à des formations en langues, c’est la clé pour accéder à l’emploi. Une offre d’emploi sur deux, gérée par Actiris, nécessite des connaissances linguistiques explicites. Parmi celles-ci, plus de 55% requièrent des compétences en français et en néerlandais.

« Le manque de compétences linguistiques chez les chercheurs d'emploi est un défi majeur pour mettre plus de Bruxellois à l’emploi. D’autant plus que 14.000 chercheurs d’emploi n’ont qu’une connaissance élémentaire du français ou du néerlandais. Comment trouver un emploi si l’on maitrise même pas l’une des deux langues nationales ? », s’interroge Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle. En effet, à côté des nombreuses multinationales, bon nombre d’entreprises belges ont leur siège social à Bruxelles.

Multiplier les langues d’interface c’est ouvrir les formations en langues à plus de stagiaires

« Demander à des Bruxellois ne maitrisant ni le français, ni le néerlandais, d’apprendre l’une de ces langues sur une plateforme accessible uniquement en français et en néerlandais est un non-sens. Il faut augmenter le nombre de langues d’interface », relève le Ministre bruxellois.

Dès le 19 octobre, Brulingua proposera donc au total 32 langues d’interface. On y retrouvera le polonais, l’espagnol, l’italien, le roumain mais aussi l’arabe, le turc ou le russe.

Brulingua proposera également non plus 4 langues d’apprentissage mais 24, dont les principales langues européennes comme l’italien, l’espagnol, le portugais, le grec ou encore le danois et le suédois.

Des formations en langues plus proches de la « vraie vie »

« Nous continuons d’investir dans des outils soutenant le développement des compétences des chercheurs d’emploi. Grâce à ces améliorations au niveau des langues proposées, Brulingua est désormais une application pour tout un chacun. Nous ne pouvons pas encore tout révéler, mais nous allons déployer toute une série de mises à jour dans les mois à venir. Il s'agira notamment de leçons encore plus interactives et d'activités proposées dans la "vraie vie" telles que des quiz et des cafés linguistiques », déclare Caroline Mancel, directrice générale a.i. d’Actiris.

Pallier à la pénurie des candidats

« Le manque de connaissances linguistiques est aussi un des facteurs qui explique la pénurie de candidats pour certaines fonctions. C’est notamment le cas les métiers de secrétaires, réceptionnistes ou encore commerciaux. Et s’il ne faut donner qu’un chiffre : les chances d’obtenir un emploi augmentent de 34 à 46% pour les chercheurs d’emploi qui connaissent la deuxième langue nationale »,conclut Bernard Clerfayt.

Comment faire ?

Allez à l’adresse web brulingua.brussels et créez votre profil. Téléchargez ensuite l’application Brulingua gratuite, disponible sur iOS et sur Android.

Expérimentation animale : 6000 animaux de moins

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6000 animaux en moins concernés par l'expérimentation animale

Une diminution de près de 10% en un an du nombre d’animaux impliqués dans les expérimentations, a été constatée en 2020. Cette diminution a concerné 6000 animaux de moins en un an. Si cette même année, 55.688 ont été utilisés, soulignons que leur nombre a diminué de 36% en cinq ans. On peut donc parler d’une tendance de fond, vers une réduction certaine des expérimentations animales.

Quels sont les animaux concernés ?

En 2020, 97% des animaux d’expérience étaient des rongeurs dont 91% des souris. On retrouve également quelques poules (1%) ou encore des poissons zèbres (0,6%). Comme en 2019, aucun chiens, chats, chevaux, ânes ou primates n’ont été utilisés pour la recherche.

Bernard Clerfayt soutient la recherche d’alternatives à l’expérimentation animale

« La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées par exemple sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre non seulement le développement de ce type de méthodes mais aussi leur recensement et leur notoriété. Je soutiens donc à hauteur de 250.000 € un projet de la VUB qui a pour objectif de diffuser massivement ces alternatives au travers de la plateforme IC-3Rs », précise Bernard Clerfayt.

Des animaux, principalement utilisés pour la recherche fondamentale

Plus de la moitié (69,81%) des procédures expérimentales sur animaux en 2020 ont été réalisées pour la recherche fondamentale. Ces expériences concernent principalement les études en oncologie (34,10% des expériences de recherche fondamentale) et le système immunitaire (21,82% des expériences de recherche fondamentale).

L’expérimentation animale, une pratique fortement réglementée

Lorsqu’elles existent, les chercheurs doivent avoir recours aux méthodes alternatives à l’expérimentation animale. À défaut d’alternative, les animaux utilisés pour les expériences bénéficient d’une protection légale. Tous les établissements, agréés au préalable, sont soumis à des contrôles.

Ce mardi 28/09 dès 9h45, assistez en direct à la journée d’étude consacrée au bien-être animal

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Le colloque consacré au bien-être animal aura lieu ce mardi 28 septembre, assister en ligne

Des avocats spécialisés dans le droit animalier et des acteurs du terrain exposeront leurs approches du bien-être animal sous différents aspects : le statut juridique de l’animal, la gouvernance, le commerce, la répression de la maltraitance animale, etc. Le colloque «De la domestication à la protection» est entièrement gratuit. Vous pouvez y assister en ligne ici dès 9h45.

Prélude au code bruxellois du bien-être animal

«Nous sommes toujours aux balbutiements du droit animalier. Néanmoins, de bonnes pratiques se mettent en place et notre rapport au vivant évolue. Il faut maintenant que cette évolution soit retranscrite dans des textes de lois», fait remarquer Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Intitulé « De la domestication à la protection », ce colloque a pour ambition d’alimenter le futur Code bruxellois du Bien-être animal, au regard de ce qui est mis en œuvre en France et ailleurs.

Transférée dans le cadre de la 6ème réforme de l’état, la politique du bien-être animal est régie par une loi datant de… 1986. Cette journée d’étude devra donc permettre d’échanger sur les pratiques mises en place, les lois en vigueur, les marges de progression, etc.

L’animal a sa place dans nos vies

On compte en Région bruxelloise plus de 100.000 chiens et près de 100.000 chats. A ceux-ci, il faut ajouter également les nouveaux animaux de compagnie, lapins, hamsters, poissons, serpents, lézards ou encore oiseaux. « Les Bruxellois sont nombreux à posséder un animal domestique. Et les citoyens accordent une importance grandissante au sort réservé aux animaux. Et puisque le regard porté sur les animaux par la société évolue de manière significative, il est logique que le droit s’adapte à ces considérations », relève Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Exploiter des poneys ou autres équidés, c’est fini et en toutes circonstances !

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Interdiction d'exploiter des poneys d'application en Région bruxelloise

Dès ce 25 septembre 2021, l’interdiction d’exploiter des poneys ou autres équidés de foire est d’application sur l’ensemble du territoire de la Région. Cette décision de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, protège mieux et améliore le bien-être de ces animaux.

Une réglementation plus stricte était nécessaire

Depuis le 1er janvier 2019, les poneys ne pouvaient plus être exploités sur les fêtes foraines en Région bruxelloise. L'ordonnance votée alors par le parlement bruxellois allait dans le bon sens mais présentait des lacunes en raison d’un flou juridique. Elle ne visait que les fêtes foraines. Ainsi, il était encore possible de trouver un carrousel à poneys sur les marchés, les brocantes, etc. 

De plus, la réglementation ne concernait que les poneys et les chevaux. L’interdiction pouvait donc facilement être contournée en utilisant des ânes, des mulets, des bardots, etc. Enfin, seule l’activité de carrousels était visée.

Une interdiction généralisée grâce à une réglementation plus précise

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, la nouvelle réglementation interdit donc les carrousels en tout lieu et les promenades de tous les équidés à l’occasion de différents types de manifestations.

« Plus que jamais, nous devons repenser notre relation avec le vivant et avec les animaux. Souhaitons-nous véhiculer une image d’animaux-esclaves auprès de nos enfants ? », s’interroge Bernard Clerfayt.

Face à la saturation des infrastructures sportives, Bernard Clerfayt débloque 50 millions d’euros

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La Région de Bruxelles-Capitale investit dans les infrastructures sportives communales

« Il y a de nombreuses infrastructures sportives en Région bruxelloise. Mais force est de constater que celles-ci affichent complet. Il est donc parfois compliqué pour les Bruxellois de pouvoir pratiquer une activé sportive. Or, le confinement a rappelé à quel point la pratique d’une activité sportive contribue à notre épanouissement physique et mental », souligne Bernard Clerfayt.

4 années d’investissement dans les infrastructures sportives

Terrains de tennis, de football, de hockey, de basket, piscines, salle omnisports, gymnases…. On compte sur l’ensemble du territoire de la Région bruxelloise près de 1.000 installations sportives.

De quoi contenter de nombreux Bruxellois mais pas tout le monde… bon nombre d’infrastructures sportives affichent complet !

Face à ce constat, la Région bruxelloise, a décidé de soutenir financièrement les 19 communes afin d’augmenter l’offre d’installations sportives sur le territoire de la Région. 50 millions d’euros sont débloqués sur 4 ans.

Les communes ont jusqu’au 31 mars 2022 pour rentrer les projets d’infrastructures sportives communales qu’elles souhaitent mettre en place.

Une décision qui conforte la politique engagée

Après avoir annoncé la création ou la rénovation de 24 aires de sport de proximité (plaine de jeux, street workout, etc.), la Région bruxelloise débloque 50 millions d’euros sur 4 ans pour financer des projets d’infrastructures sportives communales. « En cette période de rentrée, de nombreux Bruxellois sont confrontés à un manque de places dans les clubs de sports. Grâce à ces 50 millions d’euros, j’entends renforcer l’offre sportive en Région bruxelloise et augmenter le nombre d’installations. Car nous voulons tous une ville qui combine activités récréatives, culturelles et sportives », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Infrastructures sportives communales.