Pièges à l'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, l'Echo : "Certains allocataires n'ont aucun intérêt financier à travailler"

Extraits de l'article publié par L'Echo

Témoignages et étude démontrent que la mise au travail des bénéficiaires du CPAS n’entraîne pas forcément une hausse de leur niveau de vie.

[…] le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) a quant à lui évoqué l’existence du paradoxe bruxellois: le premier bassin d’emploi du pays, assez exigeant, ne profite pas aux demandeurs d’emploi de la capitale, dont 83% ont un faible niveau de compétence ou pas d’équivalence. À ses yeux, la nécessité d’avoir davantage d’actifs doit faire l’objet d’une prise de conscience générale: les jeunes ne doivent plus quitter l’école sans diplôme, les entreprises doivent faire davantage de formation continue. Le ministre ajoute que les discussions sont toujours en cours avec le Fédéral pour défiscaliser le revenu de formation des demandeurs d’emploi afin d’encourager leur «montée en gamme». Et d’avancer une autre piste: «Je souhaite que l’accès à la fonction publique se fasse sur d’autres bases que le diplôme. Mais c’est délicat, car on touche à l’égalité de traitement.»

Discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Extrait de presse, BX1 : "La Région bruxelloise lance un appel à projets luttant contre la discrimination à l'embauche".

Extraits de l'article publié par BX1

Bruxelles Économie Emploi lance un nouvel appel projets pour encourager les initiatives qui luttent contre les discriminations à l'embauche et promouvoir la diversité au travail.

[…] “Les chances d'accéder à un emploi ne sont pas les mêmes pour tous les Bruxellois. Et les discriminations à l'embauche sont encore trop nombreuses sur le marché de l'emploi bruxellois” , explique le cabinet de Bernard Clerfayt (DéFI), le ministre de l'emploi en Région bruxelloise.

Lire l'article sur le site de BX1

Priorités 2023 dans la lutte contre les discriminations à l’embauche

Actualité
Lutte contre les discriminations à l'embauche

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, Bruxelles Economie Emploi lance un nouvel appel à projets pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité en emploi. Objectifs : encourager les initiatives des entreprises et des pouvoirs locaux pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité sur le marché de l’emploi bruxellois.

Modalités pratiques

Les porteurs de projets ont jusqu’au 31 mai 2023 pour remettre leur dossier. Toutes les informations sont disponibles sur le site de Bruxelles Economie Emploi (voir ci-dessous).

Un montant de 750.000€ est prévu pour financer les initiatives des porteurs de projets.

Le handicap, une des principales causes de discrimination

Pour cette édition 2023, la priorité sera donnée aux projets qui luttent contre les discriminations liées au handicap (visible ou invisible).

D’après la dernière étude menée par l’Université de Gand, les personnes porteuses d’un handicap ont moins de chance de décrocher un entretien d’embauche. Ce critère ferait d’ailleurs partie des trois premiers facteurs de discrimination à l’embauche.

L’emploi des femmes victimes de violence

Le consortium ACTIV révèle, quant à lui, que plus d’une femme sur cinq en Europe serait victime de violence domestique. Cette réalité peut impacter leur réussite sur le marché du travail et leur réinsertion professionnelle. En effet, l’emploi peut justement être un vecteur d’autonomisation et une solution pour quitter une relation abusive.

Lever les obstacles à l'accès des femmes victimes de violence est la deuxième priorité pour 2023.

« […] la diversité de l’emploi doit représenter la diversité des citoyens »

« Depuis le début de cette législature, plus de 3 millions d’euros ont été consacrés à des projets de lutte contre la discrimination à l’embauche. Avec le renforcement des tests de discrimination à l’embauche, avec 15 engagements pour lutter contre la discrimination, Bruxelles est la Région qui s’investit le plus pour donner à toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois, les mêmes chances de décrocher un emploi. Parce que la diversité de l’emploi doit représenter la diversité des citoyens », explique Bernard Clerfayt.

Accord Actiris-INAMI : accompagner vers l’emploi

Actualité
Signature de l'accord cadre Actiris-INAMI

Le nouvel accord-cadre Actiris-INAMI signé ce 25 avril par le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt est une avancée significative pour l’accompagnement des personnes en incapacité de travail de longue durée vers l’emploi. L’accord concrétise la volonté politique du ministre d’augmenter la part d’actifs sur le marché de l’emploi. En 10 ans, la Région aura multiplié par cinq le nombre de personnes accompagnées. Ils étaient 120 en 2013, l’objectif est fixé à 600 personnes en 2024.

Un programme sur mesure pour regagner le marché du travail

Dans le cadre de ce programme, les personnes en maladie de longue durée s’engagent volontairement dans le programme d’accompagnement. Elles bénéficient d’un programme sur mesure. Cet accompagnement de qualité vise à leur permettre d’accéder à un emploi adapté, compatible avec leur état de santé.

Cet accord entre Actiris et l’INAMI doit permettre à un maximum de personnes en invalidité de retrouver une autonomie financière, une valorisation professionnelle et sociale de leurs compétences. Regagner le marché du travail c’est d’abord et avant tout la meilleure garantie contre le risque de pauvreté et l’isolement social.

Augmenter le taux d’emploi est une garantie sociale pour l’avenir

L’autre objectif : participer à l’augmentation du taux d’emploi en Belgique. La Région bruxelloise doit faire sa part pour que notre pays atteigne un taux d’emploi de 80%. Compte tenu des particularités du tissu socio-économique de Bruxelles en tant que zone urbaine, l’objectif d’un taux de 73% environ en Région bruxelloise est visé.

N’oublions pas que ce sont les cotisations sociales des personnes actives qui financent en bonne partie les prestations sociales. Derrière cet objectif de l’augmentation du taux d’emploi, c’est la solidarité et la cohésion sociale qui importe. Augmenter le taux d’emploi est une garantie sociale pour l’avenir.

Bruxelles doit élargir sa base d’actifs sur le marché de l’emploi.

D’une part les personnes en incapacité de travail de longue durée représentent 8,9% des actifs potentiels. D’autre part, compte tenu de l’impossibilité d’une totale et constante concordance offres-demandes sur le marché de l’emploi, les 88.000 chercheurs d’emploi ne peuvent répondre à eux seuls aux objectifs d’augmentation du taux d’emploi. D’autant plus qu’il faut compter avec les transitions rapides que nous connaissons (numérique, énergétique, organisationnelle), le nécessaire temps long de la requalification, le haut niveau de compétences exigé en Région Bruxelloise.

Élargir la base des actifs sur le marché de l’emploi est donc l’un des axes de travail dans lequel s’inscrit ce nouvel accord pour accompagner la réinsertion sur le marché du travail des personnes en situation d’incapacité ou d’invalidité.

Un nouveau protocole de collaboration

Les parties ambitionnent de donner à un plus grand nombre d'assurés sociaux les opportunités d'un parcours vers l'emploi plus rapide débouchant sur de meilleurs résultats. L’objectif est de simplifier les processus dans le cadre de cette coopération, notamment de simplifier les démarches médico-administratives de début de parcours pouvant être frein pour entamer un trajet.

Qui peut bénéficier du programme pour un trajet vers l’emploi ?

Toute personne faisant face à des problèmes de santé réunissant ces conditions :

  • désirant entreprendre, de manière volontaire des démarches vers l’emploi ; 
  • étant en incapacité de travail reconnue (incapacité primaire ou invalidité) au sens de la législation fédérale applicable ; 
  • étant orientée vers un accompagnement par trajet par le médecin conseil, le coordinateur « Retour au Travail » ou le médecin du travail, ou qui s’est présentée spontanément au service de l’emploi compétent et a besoin d’un accompagnement par trajet ;
  • Les trajets sont accessibles aux personnes avec ou sans contrat de travail.

Quand et comment les personnes en incapacité peuvent-elles accéder au programme ?

Dès le premier jour d’incapacité de travail reconnue, toute personne répondant aux conditions ci-dessus peut s’adresser au Coordinateur Retour au Travail de l’INAMI avec une demande de soutien, ce soutien peut également être demandé à Actiris et à ses partenaires.

Le trajet est initié par le médecin-conseil qui évalue en premier lieu si la personne relève du groupe cible des bénéficiaires des prestations selon l’assurance indemnités, si elle peut entreprendre des démarches de travail et si un soutien est nécessaire à cet effet.

Les modalités de l’intervention d’Actiris

Actiris évalue les besoins de la personne dans le cadre du trajet vers le travail, le Coordinateur Retour au Travail est informé de l’avancement du trajet. 

Une équipe multidisciplinaire d’Actiris assure une offre de service variée, adaptée pour un accompagnement sur mesure pour les assurés sociaux.

Actiris est désormais le seul responsable du suivi des trajets de réinsertion socio-professionnelle, il représente donc tous les partenaires de la convention. Ceci implique une meilleure intégration de différents partenaires pour établir cette offre de service globale.

Accompagnement et formation financés par l’INAMI

Le protocole prévoit un système de financement par trajet de 4.800€ indexé. Ce financement est destiné à couvrir l’accompagnement et les formations au sein des opérateurs. Les formations classiques, comme la reprise des études supérieurs, resteront à charge de l’INAMI.

750.000 euros pour soutenir des projets de lutte contre la discrimination à l’embauche

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, Bruxelles Economie Emploi lance un nouvel appel à projets pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité en emploi. Cette année, la priorité est donnée aux projets qui luttent contre les discriminations liées au handicap ou qui soutiennent les femmes victimes de violences. Un montant de 750.000€ est prévu pour financer les initiatives des porteurs de projets.

Les chances d’accéder à un emploi ne sont pas les mêmes pour tous les Bruxellois. Et les discriminations à l’embauche sont encore trop nombreuses sur le marché de l’emploi bruxellois.

« Mon objectif reste inchangé, je souhaite permettre à tous les Bruxellois d’accéder à l’emploi. La lutte contre les discriminations à l’embauche est l’un des axes prioritaires de mes politiques d’emploi. Nous sommes d’ailleurs la région la plus volontariste en la matière », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

La Région bruxelloise lance donc un nouvel appel à projet d’un montant de 750.000€. Le but ?Encourager les initiatives des entreprises et des pouvoirs locaux pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité sur le marché de l’emploi bruxellois.

Pour cette édition 2023, la priorité sera donnée aux projets qui luttent contre les discriminations liées au handicap (visible ou invisible) ou qui soutiennent les femmes victimes de violences dans leur accès à l’emploi.

D’après la dernière étude menée par l’Université de Gand, les personnes porteuses d’un handicap ont moins de chance de décrocher un entretien d’embauche. Ce critère ferait d’ailleurs partie des trois premiers facteurs de discrimination à l’embauche.

Le consortium ACTIV révèle, quant à lui, que plus d’une femme sur cinq en Europe serait victime de violence domestique. Cette réalité peut impacter leur réussite sur le marché du travail et leur réinsertion professionnelle. En effet, l’emploi peut justement être un vecteur d’autonomisation et une solution pour quitter une relation abusive.

« Depuis le début de cette législature, plus de 3 millions d’euros ont été consacrés à des projets de lutte contre la discrimination à l’embauche. Avec le renforcement des tests de discrimination à l’embauche, avec 15 engagements pour lutter contre la discrimination, Bruxelles est la Région qui s’investit le plus pour donner à toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois, les mêmes chances de décrocher un emploi. Parce que la diversité de l’emploi doit représenter la diversité des citoyens », explique Bernard Clerfayt.

Les porteurs de projets ont jusqu’au 31 mai 2023 pour remettre leur dossier. Toutes les informations sont disponibles sur le site de Bruxelles Economie Emploi.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Taux d'emploi et participation au marché du travail

Extrait de presse
extrait de presse, Le Vif : Bernard Clerfayt: “Mon discours est émancipateur”

Extraits de l'article publié par Le Vif / Trends

Trois questions au ministre bruxellois de l'Emploi, après la polémique qu'il a soulevée en parlant de “modèle méditerranéen” pour expliquer le faible taux d'emploi des femmes dans la Région.

[…] J'ai reconnu une légère maladresse dans l'expression utilisée lors d'une interview matinale. J'ai mélangé deux concepts, j'aurais peut-être dû parler d'un modèle patriarcal, mais celui-ci règne davantage dans la population méditerranéenne, surtout maghrébine et turque. Ce sont des faits avérés par les statistiques et relevés dans un rapport du très sérieux Conseil supérieur de l'emploi en janvier 2023 . Le taux d'emploi des femmes dans ces communautés dépasse à peine les 40%.

[…] Mais il y a par ailleurs un vrai problème de participation au marché de l'emploi que l'on ne peut nier. Que l'on ne s'y trompe pas, mon discours soutient une émancipation de la société: le droit à chacun de participer à la vie en société, de travailler, de gagner sa vie… J'ai été surpris que certains partis progressistes s'y opposent, avec une vision davantage communautariste.

Lire l'article complet sur le site du Vif/Trends

Faciliter les tests incognito

Extrait de presse
Extrait de presse, rtbf : "Bruxelles va renforcer sa lutte contre la discrimination à l'emploi, notamment en facilitant les tests incognito".

Extraits de l'article publié sur RTBF info

Ce matin, la commission des affaires économiques et de l'emploi du parlement bruxellois s'est longuement penchée sur un projet d'ordonnance visant à améliorer les dispositions régionales de lutte contre les discriminations à l'emploi.

[…] Concrètement, le projet devrait permettre d'effectuer des tests de détection des cas de discrimination à l'embauche. Ils pourront être effectués sur base de signalement ou de plainte mais aussi en cas de présomptions suffisantes de discrimination. Il ne sera pas nécessaire d'obtenir l'accord préalable d'un magistrat, ce qui est actuellement le cas.

[…] De même, si une étude scientifique démontre une suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d'activité, les inspecteurs régionaux de l'emploi pourront réaliser des tests sur base d'une plainte, un signalement ou de "suspicion raisonnable" de pratiques discriminatoires auprès d'un employeur.

[…]