Nouvelle salve d’aides pour le secteur de la Culture

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’emploi, le gouvernement a marqué son accord sur l’octroi d’une quatrième phase d’aides financières aux travailleurs et aux structures du secteur de la culture. Au total, 5 millions d’euros sont débloqués pour soutenir un secteur largement impacté par la crise du Covid.

La Région bruxelloise a été l’une des premières à se mobiliser pour soutenir le secteur de la culture, tant ses travailleurs que ses structures. Déjà trois salves d’aides ont été lancées à l’attention de ce secteur en juillet et octobre 2020 ainsi qu’en septembre 2021. 

L’hiver dernier, le gouvernement fédéral annonçait une nouvelle fermeture du secteur. Encore une fois, la Région bruxelloise avait annoncé qu’elle relancera une nouvelle aide.

Comme pour les précédentes, celle-ci est fonction du revenu éventuellement perçu par les travailleurs intermittents de la culture :

  • 3.000 euros dans le cas où le travailleur a bénéficié entre le  1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021 de revenus s'élevant à maximum 4.500 euros nets.
  • 2.250 euros dans le cas où il a bénéficié entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021 de revenus s'élevant à maximum de 6.000 euros nets
  • 1.500 euros dans le cas où le travailleur a bénéficié entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021 de revenus s'élevant à maximum de 8.000 euros nets.

La demande de prime se fait en ligne sur le site d’Actiris jusqu’au 27 mai 2022 .

« Et 1, et 2 et 3 et 4… Nous en sommes à la 4ème salve d’aides pour les travailleurs du secteur de la culture. A chaque fois, la Région bruxelloise se montre solidaire et soutient ce secteur. Après l’arrivée du statut d’artiste, voilà une autre bonne nouvelle pour tous les intermittents du secteur », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Parallèlement, le Gouvernement a marqué son accord pour relancer également une quatrième aide de soutien aux structures du secteur de la culture. Cette prime d’un montant de 3.000 euros sera octroyée aux structures ayant au moins un siège d’exploitation en Région bruxelloise et employant au minimum 5 équivalents temps plein.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

En Région de Bruxelles-Capitale, les chiffres de l’emploi d’avril confirment l’amélioration

Actualité
Visuel illustrant l'affichage de données statistiques

Comme chaque mois Actiris publie les chiffres de l’emploi et analyse leur évolution relative sur base annuelle. Cette fois encore, la dynamique est positive. Le nombre de chercheurs d’emploi diminue de 5,4% comparé au chiffre du même mois de l’année précédente. Le nombre d’offres d’emploi quant à lui ne cesse d’augmenter.

Si ces indicateurs sont encourageants, ils nous confirment aussi le bien-fondé de la priorité donnée à la formation par le ministre de l’Emploi face aux difficultés de recrutement dans un nombre croissant de secteurs.

La poussée des offres d’emploi et les diminutions successives du nombre de chercheurs d’emploi accentuent la tension sur le marché de l’emploi. Les entreprises peinent à recruter des profils qualifiés parmi un nombre de chercheurs d’emploi en diminution. L’effort de qualification des chercheurs d’emploi est donc la réponse à cette guerre des talents.

Tendance encore plus marquée chez les jeunes

La Région de Bruxelles-Capitale compte 8.197 jeunes chercheurs d’emploi en avril 2022, soit 762 de moins que l’an dernier (-8,5%). Le chômage des jeunes atteint 21,2%.

Parmi les 84.459 Demandeurs d’Emploi Inactifs (DEI) inscrits en avril 2022, 12.353 sont usagers du CPAS (soit 14,6% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 8.197 jeunes DEI, 2.212 sont usagers du CPAS, soit 27,0%.

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Fiber Job Day de Proximus: déployer la fibre avec les talents des chercheurs d’emploi

Actualité
Routeur et fibre optique

Le Fiber Job Day a été organisé ce mercredi 4 mai par Proximus. Objectif ? Faire découvrir à tous les candidats l’éventail des métiers concernés par le déploiement de la fibre optique. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle est intervenu lors du lancement de cet événement. Ce fut pour lui l’occasion de souligner l’importance de l’initiative et d’inviter les chercheurs d’emploi présents à explorer l’ensemble des opportunités et des tâches qui s’offrent dans le cadre du développement de la fibre. Un engagement professionnel qui a du sens pour l’avenir de la Région bruxelloise et du pays.

Le Fiber Job Day a été l'occasion de présenter des configurations et des démonstrations techniques.

600 collaborateurs à recruter

Le ministre a salué le parcours de formation interne proposé par Proximus, qui prend ainsi sa part de responsabilité pour faire face à la guerre de talents. Que les grandes entreprises investissent dans les parcours de formation est un apport considérable compte tenu du déficit de qualifications en Région bruxelloise. Bien entendu Bernard Clerfayt souhaite que toujours plus de Bruxellois soient mis à l’emploi.

Les 600 postes qui sont nécessaires à la mise en place de ce réseau de fibre optique en Région bruxelloise et sa périphérie ouvrent de belles perspectives pour les chercheurs d'emploi. Leur diversité est favorable pour des profils variés et des tâches au contact des différentes contraintes de terrain. S’inscrire dans cette voie des technologies du futur, c’est non seulement œuvrer aux infrastructures technologiques d’aujourd’hui, mais c’est aussi construire son avenir professionnel.

Liens utiles et autres actus :

Démonstration technique de la mise en place de la fibre optique lors du Fiber Job Day de Proximus.

Les chercheurs d'emploi ukrainiens seront accompagnés par Actiris

Extrait de presse
5000 chercheurs d'emploi ukrainiens attendus

Extraits de l'article publié par La Capitale

[…] L’agence régionale Actiris a présenté mardi matin, en présence du ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI), son plan d’action pour répondre à l’affluence de personnes venant d’Ukraine qui cherchent un travail. Un guichet spécifique, avec des interprètes, a été ouvert au sein du siège central.

[…] La demande d’emploi ou de formation supplémentaire à Bruxelles est évaluée à 5.000 chercheurs d’emploi, selon les estimations régionales. Bernard Clerfayt s’attend à voir augmenter prochainement le nombre d’exilés ukrainiens poussant les portes d’Actiris, maintenant que beaucoup ont réglé leurs démarches administratives et ont trouvé un logement ainsi qu’une école pour leurs enfants. « Ils tentent de reprendre une vie aussi normale que possible et cela passe aussi par le travail. Actiris a donc rapidement mis en place des actions d’accueil, d’information et d’accompagnement. » […]

Accompagnement des réfugiés ukrainiens chercheurs d'emploi par Actiris

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "Bruxelles veut faciliter la mise à l'emploi des réfuriés ukrainiens".

Extraits de l'article publié par L'Echo

[…] Pour répondre à ces situations qui se multiplient et faciliter les démarches des Ukrainien(ne)s, l’agence bruxelloise pour l’emploi Actiris a créé un guichet spécifique qui leur est dédié, en présence d’interprètes, en son siège central.

[…] «On ne sait pas combien ces personnes seront dans les semaines à venir, mais il faut anticiper», ramasse le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI). «Ce plan est évolutif», précise Cristina Amboldi, directrice générale d’Actiris. […]

Le plan d'action d'Actiris pour les exilés ukrainiens à la recherche d'un emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Les nombreux défis de la mise à l'emploi des exilés ukrainiens".

Extraits de l'article paru dans La Libre

[…] 328 Ukrainiens se sont inscrits chez Actiris depuis le début du conflit. Un chiffre appelé à croître au fil des semaines, selon les autorités publiques. […]

[…] Les projections maximales évoquent le nombre de 5 000 personnes fuyant les bombes russes qui arriveraient sur le marché de l’emploi bruxellois. “La priorité des familles n’est pas, pour le moment, la recherche d’un emploi et on le comprend facilement. L’urgence est d’abord à la recherche d’un logement, à la scolarisation des enfants, à la reprise de certains repères” , expose le ministre de l’Emploi bruxellois Bernard Clerfayt (Défi), au moment de présenter le plan d’action de l’office de l’emploi.

[…] Cette caractéristique n’est pas sans conséquence sur le marché de l’emploi. “Ceux qui s’attendaient à voir débarquer des milliers d’hommes aux gros bras pour travailler dans la construction seront déçus” , sourit Bernard Clerfayt. Les profils des demandeurs sont toutefois assez variés. […]

Le plan d’action d’Actiris pour l’accueil des réfugiés ukrainiens

Actualité
Le ministre Bernard Clerfayt lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens

Ce mardi 3 mai matin, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt a présenté, avec la directrice d’Actiris Cristina Amboldi et Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, un plan d’action pour l’accueil des réfugiés ukrainiens et leur accompagnement dans leur recherche d’emploi.

Actiris est prêt, voici actions enclenchées

Actiris accueille ces dernières semaines un nombre croissant de réfugiés ukrainiens. Ils sont à ce jour 328 à s’être inscrits comme demandeurs d’emploi. « J’ai demandé à Actiris de réaliser un plan d’action : un guichet d’accueil, des cours de langues, une prise en charge sur-mesure, une place dans le réseau de crèches d’Actiris, etc. », annonce le Ministre.

Pour optimiser l’accompagnement vers l’emploi de ce nouvel afflux de réfugiés, Actiris a déjà réalisé plusieurs actions :

  • Mise en place d’un réseau de partenaires proches des nouveaux arrivants, vidéos et brochures et un accord de coopération avec FEDASIL.
  • Des séances d'information en anglais avec traduction en ukrainien sont organisées afin d’expliquer les démarches à faire par le chercheur d’emploi et les étapes dans la recherche d’un emploi.
  • L’apprentissage des langues n’est pas oublié, avec des cours gratuits de français ou de néerlandais. L’application bruxelloise gratuite Brulingua sera disponible en ukrainien dès le mois de juin.
  • Côté infrastructures, un espace d’accueil a été aménagé au siège d’Actiris avec la présence d'interprètes. Ceci tout en garantissant la possibilité d’inscription dans les 18 agences locales. Les 4 crèches bruxelloises d’Actiris pour les jeunes enfants de demandeurs d'emploi sont elles aussi accessibles.
  • Rappelons enfin qu’une fois inscrits chez Actiris, les réfugiés ont accès à tous les produits et services, dont les aides à l’emploi comme activa.brussels et phoenix.brussels.

Points d’attention

Le ministre Bernard Clerfayt a pointé quelques deux axes prioritaires supplémentaires. D’abord l’utilité d’une attention particulière pour la validation des compétences, vu l’absence de reconnaissance automatique des diplômes, l’Ukraine ne faisant partie de l’UE. Il a indiqué aussi l’opportunité de mettre à contribution les réfugiés ukrainiens qualifiés dans les métiers de l’aide psychologique pour les mettre rapidement à l’emploi au sein des services d’accueil et d’accompagnement.

« Alors que les réfugiés ont souvent dû tout abandonner pour fuir la guerre, ils ont la volonté et la détermination de reconstruire leur vie. C’est pourquoi il est important qu’ils aient la possibilité de contribuer à leur communauté d’accueil avec leur expérience et leurs talents. » a fait remarquer le Ministre.

Un monitoring pour adapter l’accueil des réfugiés ukrainiens

Actiris, avec view.brussles, et grâce à un monitoring permanent, se donne les moyens d’adapter son plan d’action à l’évolution de la situation. Actuellement on estime à 5000 personnes le nombre de réfugiés ukrainiens présents sur le territoire de la Région. Si un peu plus de 300 se sont inscrits, ce « retard » des démarches vers l’emploi s’explique évidemment par les priorités : trouver un logement et se sécuriser, apaiser les effets des épreuves.

Les données quantitatives, démographiques et socio-professionnelles sont scrutées avec attention. Sans surprise les ukrainiens inscrits sont majoritairement des ukrainiennes (83%). La tranche d’âge la plus représentée est celle des 25 à 49 ans (73%). Leurs domaines d’activité les plus fréquents sont les services et l’administration, le commerce et la vente, l’Horeca, la sécurité et l’environnement. Si plus de 90% d’entre eux ne présentent pas de diplôme avec équivalence reconnue, 68% ont un niveau d’études supérieur. Ces premières indications étant à considérer avec prudence vu le nombre encore réduit d’inscrits.

Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.
Nathalie Hasaerts, directrice du département chercheurs d'emploi, lors de son intervention à l'occasion de la présentation du plan d'action d'Actiris pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.