Lutte contre la discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Des tests proactifs contre la discrimination à l'embauche à Bruxelles

Extrait de l'article publié par l'Echo

Un cadre juridique spécifique sera créé en Région bruxelloise afin de mener des campagnes proactives de tests de discrimination, a fait savoir à L’Echo le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI). La mesure s’inscrit dans une nouvelle stratégie plus large de lutte contre la discrimination à l’embauche visant notamment à renforcer les instruments existants et à mieux cerner ce phénomène très présent dans la capitale.

[…] À l’heure actuelle, des indices sérieux ainsi qu’un signalement ou une plainte sont requis pour que l’inspection régionale du travail effectue un test de situation (CV anonyme ou appel mystère) dans une entreprise en particulier.

À l’avenir, ces conditions ne seront plus cumulatives et le testing pourra être mené dans toutes les entreprises d’un secteur pour lequel une étude scientifique a démontré qu’un phénomène de discrimination était à l’œuvre. «Nous pourrons ainsi déposer un dossier à l’auditorat du travail pour solliciter son autorisation de mener de tels tests proactifs sans que cela ne soit considéré comme de la provocation», affirme le ministre Clerfayt.

[…] Les modifications de l’ordonnance de 2017 instaurant les tests de situation veilleront également à mieux sécuriser juridiquement les inspecteurs régionaux qui les réalisent, et ce, afin d’écarter tout risque de poursuites du chef de faux en écriture. «Nous allons simplifier, élargir, sécuriser et donner plus de puissance à l’instrument», conclut Bernard Clerfayt au sujet du testing.

[…] Et vu que le taux d’emploi des personnes porteuses d’un handicap stagne, Bernard Clerfayt songe à rehausser le quota de 2,5% d’emplois réservés aux personnes handicapées dans les administrations communales, et planche sur d’éventuelles sanctions à l’égard du tiers des 19 communes bruxelloises qui n’atteignent toujours pas ce seuil. «Depuis l’introduction de cette loi il y a six ans, de moins en moins de communes sont en infraction, mais il est temps que cela devienne plus contraignant», estime Bernard Clerfayt

Mieux mesurer les discriminations

Extrait de presse
Extrait de presse, La Dernière Heure : "Contre la discrimination, protéger les enquêteurs".

Extraits de l'article publié par la Dernière Heure

[…] Le ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt (Défi) a donc remis ce 18 mars un document aux partenaires sociaux qui met à jour la stratégie anti-discrimination à l’embauche de son prédécesseur Didier Gosuin. […]

“ La volonté est de mieux mesurer les discriminations ”, révèle-t-il. “ Je veux aussi mobiliser les secteurs professionnels où ces discriminations sont les plus présentes .” Une idée parmi d’autres : “ Dans les marchés publics, on pourrait plancher sur un avantage à offrir aux entreprises qui mettent en place un plan diversité.

[…] Plus délicat : réformer l’ordonnance testing pour “ mieux protéger les fonctionnaires ” qui se chargent d’envoyer de faux CV et de fausses candidatures pour “tester” la réaction des employeurs face aux profils discriminés. “ Ils commettent un faux ”, concède Clerfayt. “ La procédure doit être suffisamment claire et sans ambiguïté, sans quoi un tribunal peut considérer la démarche comme une provocation.” […]

Nouvelle stratégie de lutte contre la discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "Des tests proactifs contre la discrimination à l'embauche à Bruxelles"

Extrait d'un article paru dans L'Echo

Un cadre juridique spécifique sera créé en Région bruxelloise afin de mener des campagnes proactives de tests de discrimination, a fait savoir à L’Echo le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI). La mesure s’inscrit dans une nouvelle stratégie plus large de lutte contre la discrimination à l’embauche visant notamment à renforcer les instruments existants et à mieux cerner ce phénomène très présent dans la capitale […]

[…] le testing pourra être mené dans toutes les entreprises d’un secteur pour lequel une étude scientifique a démontré qu’un phénomène de discrimination était à l’œuvre. «Nous pourrons ainsi déposer un dossier à l’auditorat du travail pour solliciter son autorisation de mener de tels tests proactifs sans que cela ne soit considéré comme de la provocation», affirme le ministre Clerfayt.

[…] Le transfert des signalements entre Actiris, Unia, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes et l’inspection régionale de l’emploi sera automatisé. «L’échange fonctionne déjà beaucoup mieux, mais on doit encore finaliser certains protocoles», précise le ministre régional.

Les modifications de l’ordonnance de 2017 instaurant les tests de situation veilleront également à mieux sécuriser juridiquement les inspecteurs régionaux qui les réalisent, et ce, afin d’écarter tout risque de poursuites du chef de faux en écriture. «Nous allons simplifier, élargir, sécuriser et donner plus de puissance à l’instrument», conclut Bernard Clerfayt au sujet du testing.

[…] «Nous souhaitons que le service des ressources humaines des entreprises de plus de 250 personnes soit également obligé de se former, mais cela relève du niveau fédéral. Tout comme le fait d’imposer des plans de diversité aux grosses boîtes. En revanche, la Région bruxelloise peut accorder des points en plus aux entreprises ayant un tel plan lors de l’octroi de marchés publics.

[…] Bernard Clerfayt songe à rehausser le quota de 2,5% d’emplois réservés aux personnes handicapées dans les administrations communales, et planche sur d’éventuelles sanctions à l’égard du tiers des 19 communes bruxelloises qui n’atteignent toujours pas ce seuil. «Depuis l’introduction de cette loi il y a six ans, de moins en moins de communes sont en infraction, mais il est temps que cela devienne plus contraignant», estime Bernard Clerfayt […]

Préparer l'accueil des réfugiés par les agences régionales de l'emploi

Extrait de presse
La Belgique va aider les réfugiés ukrainiens à se mettre au travail

Extraits de l'article paru dans La Libre

En région bruxelloise, le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (Défi), a demandé à Actiris d’établir un plan d’action – qui devrait être validé ce mardi – afin d’organiser une prise en charge rapide et efficace des dossiers. […]

[…] “L’idée, c’est vraiment qu’ils puissent en ressortir en ayant fait un pas en avant”, détaille Romain Adam, porte-parole d’Actiris. “On veut éviter qu’ils ne soient perdus dans les méandres de l’administration”, complète Pauline Lorbat, du cabinet Clerfayt.

[…] Dans leur travail d’anticipation, les acteurs de l’emploi sont confrontés à trois grandes inconnues. Il est pour l’instant assez difficile d’estimer le nombre de réfugiés effectivement désireux de travailler, ainsi que de définir leur profil (âge, sexe) et leurs qualifications (langues, compétences). […]

Actiris, prêt à accompagner les réfugiés ukrainiens

Actualité
Personnes en attente avec leurs bagages

Alors que l’accueil des réfugiés ukrainiens se structure un peu partout en Europe, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, rappelle que, dès l’obtention du droit de séjour, ils auront accès au marché de l’emploi bruxellois. « Actiris sera prêt » ajoute-t-il.

Priorité à l’accueil

Jeudi dernier, les ministres européens de l’Intérieur se sont accordés pour octroyer une protection temporaire aux personnes qui fuient la guerre en Ukraine et donc un droit de séjour. Ce sésame, valable un an et renouvelable deux fois, leur permet d’accéder notamment au marché de l’emploi ainsi qu’aux services offerts par Actiris et ses partenaires.

« Parmi les réfugiés ukrainiens se trouvent de nombreuses mamans avec enfants. Leur priorité, en débarquant à Bruxelles, sera d’abord de reprendre leur souffle, ensuite de trouver un logement, une aide sociale et une place en crèche ou à l’école pour leurs enfants », souligne Bernard Clerfayt.

Pour une prise en charge rapide

Afin d’aider les réfugiés ukrainiens à trouver un emploi, le Ministre bruxellois de l’Emploi a demandé à Actiris de se tenir prêt et de réfléchir à un plan d’action permettant une prise en charge rapide et efficace de ces personnes.

Les expériences antérieures mises à profit

« Bruxelles, comme d'autres capitales, accueille depuis des années des flux migratoires. Actiris a fait évoluer ses services afin de répondre aux besoins de ce nouveau public. Par exemple, depuis 2018, nous faisons appel à des interprètes sociaux pour aider les chercheurs d'emploi ne parlant ni le français ni le néerlandais. Des brochures et des vidéos expliquant les démarches à effectuer lorsque l'on recherche un emploi sont disponibles en 22 langues. Une 23ème version en ukrainien est en cours de réalisation. Nous avons également des conventions de collaboration avec BON, les BAPA et FEDASIL, qui sont des acteurs de premier plan dans l'accompagnement et l'intégration des primo-arrivants.  Nos collaborateurs sont aussi formés pour aider au mieux ce public. Les équipes d'Actiris sont donc prêtes à soutenir les réfugiés venant d'Ukraine qui sont à la recherche d'un emploi »,explique Cristina Amboldi, directrice générale d'Actiris.

Adapter l’usage des langues

« Les réfugiés ukrainiens arrivent à un moment où le marché du travail se porte mieux. Il y a des besoins de main d’œuvre dans de nombreux secteurs : aide à la personne, informatique, construction, etc. Je souhaite que les réfugiés, dès qu’ils en expriment l’envie ou le besoin, puissent être accompagnés par Actiris pour retrouver un emploi et un semblant de normalité », indique Bernard Clerfayt.

La demande a été faite auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique de pouvoir accueillir et recevoir les réfugiés en anglais. Celle-ci a d’ores et déjà marqué son accord et permet une évolution de l’utilisation des langues à Bruxelles. L’usage des langues est en effet extrêmement réglementé en Région bruxelloise. Les services publics ont l’obligation de s’adresser au public uniquement dans l’une des deux langues de la Région.

Actiris, prêt à accompagner les réfugiés ukrainiens

Communiqué de presse

Alors que l’accueil des réfugiés ukrainiens se structure un peu partout en Europe, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, rappelle que, dès l’obtention du droit de séjour, ils auront accès au marché de l’emploi bruxellois. « Actiris sera prêt », ajoute-t-il.  

Jeudi dernier, les ministres européens de l’Intérieur se sont accordés pour octroyer une protection temporaire aux personnes qui fuient la guerre en Ukraine et donc un droit de séjour. Ce sésame, valable un an et renouvelable deux fois, leur permet d’accéder notamment au marché de l’emploi ainsi qu’aux services offerts par Actiris et ses partenaires.

« Parmi les réfugiés ukrainiens se trouvent de nombreuses mamans avec enfants. Leur priorité, en débarquant à Bruxelles, sera d’abord de reprendre leur souffle, ensuite de trouver un logement, une aide sociale et une place en crèche ou à l’école pour leurs enfants », souligne Bernard Clerfayt.

Afin d’aider les réfugiés ukrainiens à trouver un emploi, le Ministre bruxellois de l’Emploi a demandé à Actiris de se tenir prêt et de réfléchir à un plan d’action permettant une prise en charge rapide et efficace de ces personnes.

« Bruxelles, comme d'autres capitales, observe depuis des années des flux migratoires. Actiris a fait évoluer ses services afin de répondre aux besoins de ce nouveau public. Par exemple, depuis 2018, nous faisons appel à des interprètes sociaux pour aider les chercheurs d'emploi ne parlant ni le français ni le néerlandais. Des brochures et des vidéos expliquant les démarches à effectuer lorsque l'on recherche un emploi sont disponibles en 22 langues. Une 23ème version en ukrainien est en cours de réalisation. Nous avons également des conventions de collaboration avec BON, les BAPA et FEDASIL qui sont des acteurs de premier plan dans l'accompagnement et l'intégration des primo-arrivants.  Nos collaborateurs sont aussi formés pour aider au mieux ce public. Les équipes d'Actiris sont donc prêtes à soutenir les réfugiés venant d'Ukraine qui sont à la recherche d'un emploi »,explique Cristina Amboldi, directrice générale d'Actiris.

Enfin, l’usage des langues est extrêmement règlementé en Région bruxelloise. Les services publics ont l’obligation de s’adresser uniquement dans l’une des deux langues de la Région au public. La demande a été faite auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique pour pouvoir accueillir et recevoir les réfugiés en anglais. Celle-ci a d’ores et déjà marqué son accord et permet une évolution de l’utilisation des langues à Bruxelles.

« Les réfugiés ukrainiens arrivent à un moment où le marché du travail se porte mieux. Il y a des besoins de main d’œuvre dans de nombreux secteurs : aide à la personne, informatique, construction, etc. Je souhaite que les réfugiés, dès qu’ils en expriment l’envie ou le besoin, puissent être accompagnés par Actiris pour retrouver un emploi et un semblant de normalité », conclut Bernard Clerfayt.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Le salaire des femmes égal à celui des hommes? Toujours pas!

Actualité
Une femme et un homme tiennent ensemble une vignette affichant une proportion 50/50 avec les symboles homme et femme accolés à chacun des chiffres.

La comparaison du salaire des femmes et des hommes, s'agissant du salaire moyen tous profils confondus, montre que pour chaque euro gagné en moyenne par les hommes en 2019, le salaire des femmes est de 90 centimes. Cet écart salarial de 10,4 % est inférieur à celui de la Flandre (12,6 %) et supérieur à celui de la Wallonie (7,3 %). La situation bruxelloise est proche de celle de la Belgique, où l’écart salarial est de 10,0 % en 2019.

Une partie de l’écart salarial s’explique par des différences entre les caractéristiques des hommes et des femmes ou des postes qu’ils occupent, dont notamment le niveau d’éducation, la profession, l’âge ou le temps de travail. Qu’en est-il si l’écart salarial est calculé entre des hommes et des femmes qui ont un même niveau de diplôme, un même type de profession, un même âge, ou un même temps de travail ?

Plus de diplômés du supérieur et de postes de direction

Le marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale est très spécifique par rapport au reste du pays. L’emploi salarié en Région bruxelloise concentre une plus grande proportion de diplômés du supérieur et de professions de direction ainsi qu’une plus faible proportion de jeunes de moins de 25 ans et de personnes travaillant à temps partiel. Or, le niveau de diplôme, la profession, l’âge ou encore le temps de travail constituent autant de facteurs explicatifs importants de l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

L’écart entre le salaire des femmes et celui des hommes subsiste même dans des groupes de salariés avec des profils plus homogènes…

Parmi des groupes de salariés qui partagent une caractéristique (même niveau de diplôme, même type de profession, même tranche d’âge, ou même régime de travail), le salaire des femmes reste inférieur dans presque tous les groupes étudiés. Les écarts salariaux sont les plus élevés pour :

  • les personnes diplômées du supérieur (écart salarial de 14 % en 2019) ;
  • les managers (11 %) ;
  • les personnes de plus de 55 ans (18 %) ;
  • les personnes travaillant à temps partiel (13 %).

Le salaire des femmes connaît un écart moindre pour certains groupes de salariés

C’est le cas pour les salariées avec un niveau de diplôme moyen (2 % de plus que les hommes), les salariées qui travaillent comme employée administrative (3 % de plus que les hommes).

Ces deux exceptions où les femmes gagnent plus que les hommes sont une particularité bruxelloise. En effet, dans les deux autres régions de Belgique, l’écart salarial est toujours en faveur des hommes, quel que soit le niveau de diplôme ou la profession exercée.

Une évolution favorable en Région bruxelloise ces 20 dernières années

L'écart entre le salaire des femmes et celui des hommes en Région de Bruxelles-Capitale a presque été réduit de moitié : il est passé de 19 % à 10 %. Entre 1999 et 2019, les salaires à Bruxelles ont évolué vers plus d’égalité pour pratiquement tous les groupes étudiés. Cette règle a aussi son exception : pour les personnes qui travaillent à temps partiel, l’écart entre les salaires des hommes et des femmes a augmenté (de 11 % à 13 %).

Pour plus d'information

Vous trouverez plus d’information dans le Focus n° 49 de l’IBSA (perspective.brussels). Le Focus de l’IBSA fait le point en quelques pages sur une thématique de travail de l’Institut. Les grands thèmes et enjeux de l'actualité socio-économique de la Région de Bruxelles-Capitale y sont traités au moyen de textes courts illustrés de graphiques, de tableaux et/ou de cartes.

D’autres chiffres sur le marché du travail bruxellois sont disponibles sur le site de l’IBSA.

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Source : Communiqué de presse de l’IBSA, l’Institut Bruxellois de Statistique et d'Analyse, 8 mars 2022.

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