Emploi : coopération entre Bruxelles et la Flandre

Extrait de presse
Bientôt un cadre renforcé pour la mobilité de l'emploi entre Bruxelles et la Frandre

Extraits de l'article publié par Trends

Le parlement bruxellois a donné mercredi son feu vert, à l'unanimité, à l'accord de coopération entre la Région-capitale, les institutions flamandes et la Communauté germanophone destiné à promouvoir la mobilité des demandeurs d'emploi.

[…] Selon le ministre bruxellois de l'Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), en 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n'a jamais été aussi élevé puisqu'en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter.

Or, le marché de l'emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires: 66% des postes vacants se situent en Flandre et "Bruxelles dispose d'un vivier important de travailleurs - on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d'emploi", a souligné M. Clerfayt en marge du débat au parlement régional.

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Les offres d'emploi du secteur de la construction

Extrait de presse
Actiris et le Forem doivent séduire les patrons de la construction

Extraits de l'article paru dans L'Écho

Le secteur de la construction manque cruellement de bras. Les entrepreneurs se tournent trop rarement vers les organismes de placement, qui tentent de se rapprocher du secteur.

[…] Pourquoi alors si peu d’offres arrivent-elles dans les organismes de placement? Le ministre de tutelle bruxellois, Bernard Clerfayt, avait déjà pointé le problème du doigt dans nos colonnes, regrettant que malgré les besoins, peu d’offres arrivent jusque sur la table des agents d’Actiris. Pourtant, les candidats ne manquent pas. Chez Actiris, en octobre, 4.711 demandeurs d’emploi inoccupés étaient inscrits dans le listing «construction». Le Forem signale de son côté que 1.400 demandeurs d’emploi correspondaient aux profils demandés pour les huit «super-jobsdays» dédiés à la construction réalisés début octobre.

Le chômage en baisse de 4% en Région bruxelloise

Actualité
Illustration graphique - chômage en baisse

(Communiqué de presse d'Actiris de ce 4/11/2021)

Durant le mois d’octobre 2021, la Région bruxelloise comptait 87.756 chercheurs d’emploi, soit une diminution de 4,0% par rapport au mois d’octobre 2020. Le chômage chez les jeunes est en également en forte baisse (-9,7%). Le mois dernier, Actiris a reçu directement 7.744 offres d’emploi, soit une augmentation de 136,7%. Un chiffre encourageant qui s’explique à la fois par une reprise des activités ces derniers mois, par des liens encore plus étroits avec le VDAB mais également par une amélioration de la capture des offres d’emploi par Actiris, en particulier celles de type intérimaire. 

Chômage en baisse notamment chez les jeunes bruxellois

Fin octobre, Bruxelles compte 87.756 chercheurs d’emploi pour un taux de chômage de 15,3%. Cela signifie une diminution par rapport à l’année précédente (-3.647 personnes, -4,0%). En variation mensuelle, on constate une diminution de 504 personnes (-0,6%). Le chômage des jeunes atteint quant à lui un taux de 24,1%. Bruxelles compte 9.292 jeunes chercheurs d’emploi en octobre 2021, soit 994 de moins que l’an dernier (-9,7%).

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Formation tout au long de la carrière

Extrait de presse
Extrait de presse - Le Soir - On veut travailler plus ensemble, mais avoir plus d'autonomie

Extraits de l'article paru dans la quotidien Le Soir

Malgré des marchés du travail bien différents, les trois ministres régionaux de l’Emploi, présents au Danemark avec le Roi, convergent sur plus d’un point. Notamment sur cette priorité : la formation des travailleurs tout au long de la carrière.

[…] Bernard Clerfayt regrette aussi « le taux beaucoup plus faible de formation chez nous que dans les pays voisins» et « le manque de responsabilité des entreprises à cet égard. Résultat : quand elles se séparent de travailleurs, ceux-ci n’ont pas les compétences pour retrouver du boulot rapidement. » Un sujet d’autant plus sensible pour lui que, « sur Bruxelles, l’enjeu de la formation est encore plus grand étant donné l’écart entre le niveau de formation et le niveau de qualification requis. C’est la zone d’emploi qui réclame le plus haut niveau de qualification, qui verse les salaires les plus élevés, mais c’est là qu’on a la réserve de main d‘oeuvre le plus en décalage en termes de formation. »

[…] « Il faut redonner le goût d’un métier à quelqu’un qui n’a pas de qualification », acquiesce Morreale. « Permettre à un chômeur de longue durée d’apprendre, pour qu’il soit à nouveau en adéquation avec le marché de l’emploi », abonde Clerfayt.

[…] Le mouvement est d’ailleurs lancé : Régions bruxelloise et flamande ont revu leur accord de coopération afin d’automatiser par exemple les échanges d’offres d’emploi. « Et Actiris pourra mandater le VDAB pour former des chômeurs bruxellois quand une entreprise flamande a besoin de tel ou tel profil », explique Bernard Clerfayt. « Et l’on adaptera nos offres de formation aux demandes d’emploi dans les zones flamandes autour de Bruxelles, afin d’augmenter le nombre de Bruxellois qui travaillent en Flandre. Il y a dix ans, ils étaient 35.000, maintenant ils sont 53.000, 54.000. » Hilde Crevits parle de renforcer de la même manière l’accord de coopération avec la Wallonie.

[…] Reste ce problème, exposé ainsi par Bernard Clerfayt : « Les métiers en pénurie sont grosso modo les même dans les trois régions, et d’ailleurs aussi en Hollande, en France, en Allemagne : ingénieur, médecin, infirmier, maçon, chauffeur de poids lourds, informaticien… »

[…] (Bernard Clerfayt) « Il y a des stéréotypes : de l’employeur flamand qui veut directement des travailleurs parlant le néerlandais, mais aussi des chômeurs bruxellois qui disent que la Flandre c’est loin, alors que la zone de l’aéroport par exemple offre des emplois peu qualifiés. Or, avec quelques cours rapides, on peut avoir les mots de base de son métier pour travailler en équipe. Puis apprendre le flamand en travaillant. »

L'emploi au centre de la visite royale

Extrait de presse
Coupure de presse - La Libre - L'emploi au cœur de la visite du roi Philippe au Danemark

Extraits de l'article de La Libre

[…] Le roi Philippe, habitué à parcourir l’Europe et le monde, a atterri au Danemark, lundi en fin d’après-midi, à bord du tout nouvel Airbus A330 MRTT de la Défense belge, pour une visite de travail de trois jours sur le thème de l’emploi.
Avec lui, les quatre ministres belges de l’Emploi : Pierre-Yves Dermagne (PS) pour le fédéral, Bernard Clerfayt (Défi) pour la Région bruxelloise, Christie Morreale (PS) pour la Wallonie et Hilde Crevits (CD&V) pour la Flandre.

[…] La visite doit permettre à la délégation de “s’enquérir des politiques danoises en matière d’emploi et de formation”, précise le Palais dans un communiqué. “Le modèle danois présente la particularité de combiner un marché du travail flexible, des politiques proactives d’accès à l’emploi et une forte protection sociale. L’accent est mis sur la formation tout au long de la vie professionnelle. Ces réformes ont donné des résultats encourageants sur le taux d’emploi, notamment pour les plus âgés et les femmes.” […]

Plan de lutte contre les métiers en pénurie

Extrait de presse
Coupure de presse du quotidien "L'Écho" - interview de Bernard Clerfayt - "La construction dit charcher des milliers de bras, mais ne transmet pas des milliers d'offres"

Extraits de l'article paru dans "L'Écho"

Le ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation Bernard Clerfayt (DéFI) lancera en 2022 un plan de lutte contre les métiers en pénurie dans quatre secteurs.

[…] Quatre secteurs en pénurie ciblés

[…] En quoi consistera le plan de lutte contre les métiers en pénurie, annoncé quelques heures plus tôt par le ministre-président? On retient de son exposé sur cette problématique qu’il y aura tout d’abord des tables rondes dans quatre secteurs: la construction, la logistique, la santé et le numérique. «La grande difficulté, c’est que des secteurs qui se plaignent de ne pas trouver de main-d’œuvre n’adressent pas leurs demandes à l’office de l’emploi. C’est typiquement le cas de celui de la construction qui déclare chercher des milliers de bras, mais qui ne transmet pas des milliers de demandes. Tout le monde devra se mettre autour de la table où l’on se dira vraiment les choses les yeux dans les yeux. Il faut préciser les profils recherchés, vérifier si les formations existantes sont bonnes, les adapter si nécessaire, voire en créer sur mesure, ce que l’on fait déjà !»

[…] Et à choisir, est-il favorable à des mesures incitatives façon Dermagne ou plutôt du punitif version Georges-Louis Bouchez? «Je pense qu’on doit mettre toutes ces mesures autour de la table. Je n’ai pas envie d’un combat idéologique, mais plutôt d’un débat pragmatique. Des gens veulent travailler, des entreprises veulent engager. Comment se fait-il qu’ils ne se rencontrent pas? Est-ce qu’il y a un manque de confiance? Certains employeurs disent qu’on leur envoie des gens qui n’ont pas le niveau. Travaillons sur la formation à donner. Si quelqu’un est venu, c’est qu’il a envie de travailler.» Hausse du revenu de formation

[…]  «Le budget 2022 permettra de porter le revenu de formation – qui est passé de 1 à 2 euros l’an dernier pour toutes les formations – à 3 euros de l’heure pour les métiers en pénurie. C’est une mesure incitative, mais ce n’est pas la panacée non plus. C’est un signal positif pour dire qu’il y aura moyen de gagner sa vie dans ces secteurs-là», justifie-t-il tout en appelant surtout les parents à encourager leurs enfants à aller au bout de leurs études. «À Bruxelles, les opportunités d’emploi sont dans des secteurs avec un niveau d’exigence plus élevé qu’ailleurs. Continuer à avoir trop de jeunes qui sortent de l’école sans diplôme, c’est remettre la charge sur les services de l’emploi et de la formation.»

(Titres services)

[…] «La volonté est de prévoir un mécanisme d’indexation automatique et sans doute de faire un rattrapage d’inflation partiel sur lequel je ne peux rien dire maintenant, car cela sera d’abord soumis aux partenaires sociaux. C’est une activité qui abîme les gens et il faut penser à aménager les fins de carrière à partir de 50 ou 55 ans, je ne sais pas encore. Une partie du budget permettra d’améliorer les conditions de travail des femmes et de généraliser l’exigence de formation au sein de ce secteur»

(Une dynamique de renouveau)

[…] «Je suis très satisfait de voir comme Bruxelles vibre bien. On observe une dynamique de renouveau dans toute une série de quartiers, des commerces de proximité qui ouvrent leurs portes. Bruxelles retrouve sa capacité de ville qui draine, qui met des gens en contact, et de là découlent la créativité et la productivité. La ville attire aussi les gens qui ont plus de difficultés. Dans son livre «Triumph of the City», le professeur d’Harvard Edward Glaeser dit que le succès des villes se mesure à la pauvreté qu’elles attirent. La densité de population, d’activités économiques et sociales crée des opportunités qu’il n’y a nulle part ailleurs. Voilà pourquoi les personnes précaires viennent en ville. Il ne faut pas s’en réjouir, mais c’est un phénomène naturel des villes. Il faut arrêter de considérer que Bruxelles ferait tout mal, que tout irait mal, parce qu’elle attire la pauvreté.»

19 projets bruxellois renforcent la lutte contre la discrimination à l’embauche

Actualité
Lutte contre la discrimination à l'embauche : les nouvelles opportunités d'emploi doivent profiter à tous les Bruxellois

Afin de renforcer les actions menées par les services publics bruxellois, le gouvernement avait lancé en février dernier un appel à projet visant à soutenir des initiatives pour lutter contre les discriminations à l’embauche.

19 projets ont été sélectionnés au regard des objectifs de la politique régionale en matière de lutte contre la discrimination à l'embauche et de promotion de la diversité sur le marché de l'emploi par un jury d’experts.

713.000 euros pour lutter contre la discrimination à l’embauche

52 dossiers ont été introduits et 19 projets ont été sélectionnés par un jury d’experts pour un montant de 713.000 euros. L’objectif est de lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité sur le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale.

Pour des questions de genre, d’apparence, d’origine, d’appartenance religieuse ou encore de santé, des Bruxellois.es sont de facto exclu.e.s du marché de l’emploi. Ces discriminations peuvent intervenir à différentes phases du processus de recrutement. Notamment durant un entretien d’embauche ou lors de l’examen d’un CV. 

« Les discriminations à l’embauche sont une réalité en Région bruxelloise. A l’aune de la reprise économique, nous ne pouvons pas nous priver d’une partie des talents bruxellois. Il faut que les nouvelles opportunités d’emploi profitent à tous les Bruxellois, peu importe leurs caractéristiques personnelles », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Les lauréats

La sélection a été réalisée par un jury d'experts composé de : Bruxelles Économie Emploi, Equal.brussels, Actiris, l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes et UNIA). Voici la liste des lauréats :

  1. ATIS – Mamans solo Mamans Boulot. Briser l'isolement social des mères célibataires.
  2. RANDSTAD – BXL plays for diversity. Speed dates entre des entreprises et des chercheurs d'emploi de différents horizons : travailleurs âgés, genre et orientation sexuelle
  3. LEAD – Be My Coach! Programme de coaching par de jeunes professionnels qui s'adresse aux plus de 50 ans
  4. WOMENPRENEUR – Génération W 2021. Programme destiné aux jeunes femmes marginalisées qui sont intimidées par les organismes publics et les entreprises et qui recherchent un soutien et un suivi très précis et individuel.
  5. RAS EL HANOUT – Pourquoi je n’ai pas porté plainte ? Série web de courts vidéo-clips basés sur des témoignages de discrimination.
  6. LES AMIS DU COLLECTIF – Brussels Diversity Employment Tour. Le projet s’adresse aux personnes d'origine étrangère et propose de l'aide au développement personnel, la recherche de stages et d'emplois.
  7. TYN – TYNcluding. Projet qui vise à augmenter l'emploi des jeunes de 18 à 30 ans issus des zones les plus pauvres.
  8. UNIZO – Name & Frame. Création d’un site internet qui présente des informations sur la diversité du marché de l'emploi bruxellois.
  9. AKSENT – Renforcer les softskills via e-learning. Le projet consiste à proposer 5 formules d'e-learning pour renforcer les softskills des personnes de 50 ans et plus.
  10. INTERFACE 3 – 45+@work. Le projet vise à trouver un emploi pour 30 femmes de plus de 45 ans ("seniors") ayant peu ou pas de qualifications, d'origine étrangère et à la recherche d’un emploi depuis au moins un an.
  11. KEEP DREAMING – YouBELong. Le projet constitue à réunir au moins cinq entreprises et 60 talents prometteurs d'origine étrangère.
  12. VIA BRUSSELS – PEPA. Créer un trajet de carrière professionnelle pour un public immigré de première génération.
  13. WYDE – Wyde 2021. L'initiative consiste à organiser un appel à candidats/concours en vue de réunir le plus grand nombre possible de participants pour mettre en avant des profils de référence, inspirants et fédérateurs.
  14. AUTONOMIA – Regarde mes compétences, pas ma différence. Le but  est d'informer et de sensibiliser les personnes handicapées et les entreprises, aux compétences des personnes présentant un handicap.
  15. MATCH – Rainbow Pages. Le projet consiste à créer une plateforme en ligne pour promouvoir des profils de freelancers, d'artistes, de métiers indépendants, d'indépendants, d'entreprises, etc. représentés par des personnes LGBT+, des femmes et des personnes non binaires et/ou font partie d'autres groupes sous-représentés (couleur de la peau, handicap, religion...).
  16. IEDA RELIEF – Promotion de l’emploi pour des ressortissants non-européens. Contribuer à accompagner les demandeurs d'asile, les réfugiés reconnus ou les personnes qui bénéficient de la protection subsidiaire, les personnes arrivant suite au regroupement familial et les migrants économiques qui cherchent du travail dans des secteurs où la demande en main d'œuvre est importante.
  17. MAISON DE JEUNES LA J – Dessinons un monde plus juste. Le projet consiste à créer une bande dessinée sur la sensibilisation à la discrimination au travail.
  18. CAMERA QUARTIER – Les petits reporters. Le projet consiste à créer une série de vidéos qui donnent une voix aux jeunes, leur permettant de donner leur opinion sur la discrimination sur le marché de l'emploi pour les jeunes.
  19. TECHITY – FAIR. Collaborer directement avec les entreprises en leur fournissant un outil qui leur permet de rendre leurs méthodes et pratiques de recrutement plus objectives et équitables. Il s'agit d'un outil qui exclut un grand nombre de critères discriminatoires lors du recrutement.

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