«C’est toujours une erreur de renoncer»

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Internview de Bernard Clerfayt lors de son émission sur LN24

Cet article relate l’essentiel des propos du Ministre bruxellois Bernard Clerfayt, lors de l’interview qu’il a accordée à LN24 ce lundi 31 mai 2021.

La crise sanitaire, l’Horeca et la reprise

J'espère que l'été permettra une vraie reprise ! On n'est pas encore sorti de la crise, je pense au secteur événementiel, au secteur touristique, à tous ceux qui n'ont pas de terrasse, qui ont des activités en intérieur.

Dans l’Horeca on a enregistré beaucoup d'offres d'emploi car bon nombre d'employés du secteur ont trouvé de l’embauche dans d'autres secteurs. C'était une grande crainte du secteur Horeca de perdre leurs compétences, leur personnel.

En ce qui concerne les faillites, nous n’avons à ce jour pas de chiffres précis. Parfois, des situations fragiles à la base, ont été encore plus fragilisées par la crise. Malheureusement, en termes de faillite on va voir les choses arriver progressivement.

Ce qui est positif, c'est que le chômage n'a pas beaucoup augmenté à Bruxelles, sans doute parce que beaucoup de personnes sont en chômage temporaire. Il faut considérer que plus la reprise sera vigoureuse dans les secteurs qui peuvent reprendre et ceux qui tournent bien, plus on a de chances de limiter la casse sur l'emploi.

Le chômage des jeunes

Beaucoup d'entreprises à l'arrêt ont maintenu leur personnel grâce au chômage temporaire, mais elles ont arrêté les embauches par incertitude sur l'avenir. Tous ceux qui arrivaient sur le marché du travail ont rencontré un marché assez atone, avec peu d'embauche et donc c'est le chômage des jeunes qui a fortement augmenté, alors que le chômage global a peu augmenté.

Environ 8000 jeunes de moins de 25 ans sont inscrits comme chercheurs d'emploi et ce sera peut-être plus lors de la prochaine rentrée. On a constaté que l'augmentation du nombre de jeunes chercheurs d'emploi est plus forte dans les communes de seconde couronne. Les jeunes diplômés y sont plus présents et n'ont pas trouvé de travail alors que des jeunes les moins diplômés des quartiers centraux ont trouvé du travail. Par ailleurs, comme les antennes d’Actiris ont été fermées, certains n'ont pas pu s'inscrire pendant toute une période, cela explique aussi l’augmentation.

Est-ce le bon moment pour se lancer ?

Le marché est difficile mais une crise économique c'est un marché où certaines boîtes vont faire faillite et d'autres vont démarrer. Des nouveaux modes de consommation et de production vont démarrer. C'est une opportunité gigantesque. Donc pour ceux qui ont des idées, c'est le moment de se lancer. C'est toujours une erreur de renoncer. Il y a plein de jeunes qui créent leur boîte, il y plein de formules d'accompagnement. Il y a encore de bonnes idées à prendre ou à piquer à l'étranger. Il y a des projets à inventer.

En Région bruxelloise nous avons un bon cadre qui permet aux jeunes d'être soutenus. Il y a toute une série de centres d'entreprises orientées numérique, des soutiens financiers, de l'accompagnement.

Laïcité et port du voile

Le sujet est sensible et très politique, il n’est pas illégitime que le politiques s'en saisissent pour faire avancer les choses. C'est un enjeu identitaire, important pour la reconnaissance de tout le monde. Il faut que toutes les femmes puissent décider de travailler et qu'il n'y ait pas de sentiment de discrimination. Nous disons dans mon parti que dans la fonction publique, quand on assume le service public, on a évidemment droit au respect de son identité, de ses convictions, de ses croyances. On ne peut pas brimer un fonctionnaire. Mais quand on est au service du public, il doit y avoir une modération dans la manière dont on s'adresse à ses clients, à ses usagers, c’est une question de degré. Nous sommes pour une neutralité du service public, une neutralité dans l'apparence. Ce n’est pas seulement une question de religion. Le fonctionnaire s’adresse à des gens qui n'ont pas le choix de recourir à un autre service. Je pense que cette décision en première instance qui considère l’interdiction du port du voile comme discriminatoire dans un cas très particulier n'est pas une décision qui permet de faire jurisprudence. Elle porte sur le cas d'une dame qui peut s'estimer discriminée dans le cadre d'une procédure qui est la sienne, de concours pour une embauche. Si on fait de ce cas une règle générale, cela mériterait que l'on aille en appel.

Il faut que les politiques tranchent, nous pensons qu'une décision de justice ne fait pas une règle générale. La question est toujours l'équilibre entre l'identité religieuse et le service que l'on doit au client. Est-ce la seule liberté du fonctionnaire qui compte ? Ou tient-on compte aussi de l'usager ?

À propos de la limitation aux fonctions d’autorité, cette nuance est très compliquée à appliquer. Ça ne me semble pas être très propice à générer des solutions valides.

Et à propos des opinions d’extrême droite dans l’armée ?

Il faut bien faire la distinction entre ce qu’un agent fait pendant son travail et en dehors de son travail. Un fonctionnaire qui exerce son travail avec retenue et sens du service toute la journée, le soir, il peut participer à une conférence, il peut avoir une opinion. Chacun a droit au respect de son opinion. Par rapport à l'extrême droite, ce n'est pas une infraction d'avoir une idéologie, aussi détestable soit-elle. Ce qui est une infraction, c'est de faire du prosélytisme au départ de celle-ci.

On ne peut pas retirer une idée de la tête de quelqu'un mais il faut éviter que ces personnes invitent à suivre leurs opinions. Ce qu'il faut faire c'est empêcher de passer à l'acte ou de faire du prosélytisme.

Il est impossible de changer ce que les gens ont dans la tête. Qu'ils le gardent dans leur salon, mais qu’ils ne le portent pas dehors, qu’ils ne fassent pas d’émules.

Transparence des finances publiques : openbudgets.brussels

Les gens se plaignent toujours de savoir ce qu'on fait avec l'argent public,  ou ils ont des doutes. Est-ce que l'argent est bien dépensé ? Il est très compliqué de savoir où va l'argent. Nous avons fait un gros effort de transparence en Région bruxelloise. Cet accès existait déjà mais c'était très compliqué à trouver. Ce droit à la transparence était peu utilisé.

On a tout réuni dans un seul site Internet : openbudgets.brussels. C'est l'effort de transparence le plus avancé en Europe. À part peut-être dans les pays scandinaves. Tout acteur est identifié par son N° BCE, c'est un identifiant unique. On sait qui reçoit de l'argent, qui donne de l'argent.

Avec une recherche, vous avez tous les subsides accordés à tel acteur, à telle asbl, entreprise, tous les marchés publics de la Région bruxelloise, tous les subsides, jusqu'au dernier euro.

C'est un gage de transparence, cela permettra des débats politiques. Et c’est important pour que les gens aient confiance dans ce que l'on fait de leur argent.

J’ai repris lors d’une interview la citation du premier Maire de Paris « Publicité sauvegarde du peuple ». Les citoyens ont le droit de savoir ce que l’on fait de leur argent et pour cela il faut que les pouvoirs publics fassent l'effort de rendre cela transparent. Pourquoi « Openbudgets » ?  On a conservé le même nom que le nom générique européen.

Renforcer l’offre de formation professionnelle face à l’évolution des compétences

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Les compétences évoluent dans tous les métiers

Une nouvelle édition de l’étude « Révolution des compétences » vient d’être publiée par Manpower Group sur son site web belge. Cette étude confirme le constat de l’accélération de la transformation numérique dans le contexte de la crise du COVID-19 : «cela représente un gain de trois années».

En Belgique, « 36% des employeurs sondés ont accéléré leur digitalisation au cours de la pandémie du Covid-19 ».

Les entreprises qui se digitalisent le plus sont celles qui créent le plus d'emplois

En tant que Ministre de l’Emploi et de la Transition numérique je me réjouis de l’impact positif de la digitalisation sur l’emploi : «91% des employeurs belges qui automatisent leurs processus prévoient d’accroître ou de maintenir leurs effectifs […]».

La formation professionnelle doit répondre à l’évolution des nouvelles exigences de compétences

Il est particulièrement intéressant de constater que le nombre de postes créés dans les entreprises qui ont accéléré leur processus de digitalisation sont plus importants que les fonctions devenues moins utiles suite à cette transformation.

En renforçant l’offre de formation professionnelle dans le numérique notamment, nous préparons les personnes en chômage temporaire à la reprise et tous les chercheurs d’emploi à augmenter leur employabilité sur un marché du travail en pleine transformation.

Parmi les secteurs les plus concernés par cette évolution et donc les plus porteurs en termes d’emploi : la construction, la finance, l’assurance, l’immobilier et les services aux entreprises.

L’étude met en avant la grande disparité des évolutions avec le constat d’un véritable envol de la recherche de nouveaux talents pour les secteurs les plus innovants. « Il s’agit des secteurs en croissance notamment dans les technologies, la communication digitale, la logistique, la santé ou la consultance. De nombreux profils y sont en tension, qu’il s’agisse de project managers, d’ingénieurs, d’analystes de données ou du risque, de spécialistes de la communication digitale ou de professionnels de l’IT ».

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(Graphique ci-dessus : © Manpower Group belgique)

Formations pour travailleurs en chômage temporaire

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Formations pour travailleurs en chômage temporaire

Pour les travailleurs en chômage temporaire, de nombreuses formations gratuites permettent de se préparer à la reprise avec des atouts supplémentaires.

Tous les Bruxellois en chômage temporaire peuvent suivre une formation en néerlandais auprès du VDAB ou en français chez Bruxelles Formation

Les travailleurs en chômage temporaire peuvent se former dans leur secteur

Beaucoup de secteurs disposent de leur centre de formation. Les nouveaux Pôles Formation Emploi et le Centre de Référence Horeca Be Pro offrent aussi des formations pour travailleurs en chômage temporaire :

Compétences linguistiques

Avec les chèques-langues d'Actiris, vous pouvez prendre des cours de langue gratuitement. Vous pouvez également télécharger l'application Brulingua et progresser grâce à de courts exercices adaptés à votre niveau. 

Le VDAB propose différentes formations pour améliorer vos compétences linguistiques et informatiques. Vous voulez suivre une formation en néerlandais mais vous ne trouvez pas ce que vous cherchez ? Contactez le VDAB au 0800.30.700 afin de vérifier que vous remplissez bien les conditions pour bénéficier d'un remboursement de vos frais d'inscription à une formation.

Compétences numériques

Vous pouvez suivre gratuitement des cours aux grâce aux chèques-TIC d'Actiris. Vous pouvez également vous rendre directement sur PC-Skills.brussels. Vous devez au préalable être inscrit chez Actiris.

La Cité des métiers pour s'orienter

La Cité des Métiers de Bruxelles peut aider les travailleurs en chômage temporaire et répondre à leurs questions concernant l'orientation, la formation et les études, l’emploi, la mobilité et la création d'activité. Le plus simple est de les contacter par Email : info@cdm-bp.brussels, ou via leur page facebook.

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Pour une évaluation permanente des parcours de retour à l'emploi

Extrait de presse

Extrait de l'article publié par l'Écho

[…] La mission de Bernard Clerfayt est d'utiliser au mieux les 85 millions dévolus à l'emploi et la formation, soit 22% de l'enveloppe européenne pour la Région-Capitale. Il n'est pas question de réinventer la roue, mais de s'attaquer, encore et toujours, au fameux paradoxe bruxellois. À savoir que le premier bassin d'emploi du pays est aussi la région qui affiche le taux de chômage le plus élevé, en raison d'une inadéquation entre un marché de l'emploi exigeant et une fraction des demandeurs d'emplois faiblement qualifiée. "La crise ne fait qu'accroître cette tendance. On a encore plus besoin de renforcer les compétences."

[…] "À ce jour, 17,5% des personnes inscrites chez Actiris ne comprennent pas la langue dans laquelle leur dossier est rédigé. Or, on a tendance à engager des gens qui comprennent les consignes... Au-delà du fait que l'on recherche des webmasters, des ingénieurs informaticiens, etc., l'usage d'outils numériques devient crucial même pour les métiers faciles d'accès. Par exemple, des sociétés de titres-service développent des solutions digitales pour organiser les tournées. C'est aussi nécessaire pour travailler dans un commerce vu l'essor de la vente en ligne", considère Bernard Clerfayt.

[…] "Des modules de tests vont permettre de classer tous les demandeurs d'emploi sur base d'un référentiel commun en langue et en numérique, avant de s'inscrire en formation. Beaucoup de gens déclarent à Actiris des compétences qui ne sont pas objectivées, ce qui n'aide pas à les placer. Les recruteurs feront ainsi davantage confiance aux informations communiquées par Actiris."

[…] "Pour les mamans seules, la gestion des enfants est un handicap à la recherche active d'un travail ou au suivi d'une formation, préalable indispensable à un emploi stable avec des conditions compatibles avec la vie de famille."

[…] "Au lieu d'évaluer tous les trois ans une mesure via une étude universitaire, je veux une évaluation permanente des politiques de retours à l'emploi"

[…]

Lire l'article sur le site de l'Écho

 

Renolution permettra la création de milliers d'emplois

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Renolution : une stratégie de rénovation du bâti et une opportunité pour l'emploi en Région de Bruxelles-Capitale

D’ici 2024, ce sont plus de 350 millions d’euros publics qui seront investis dans la Stratégie Rénovation via des mesures de soutien pour toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois ! Cette stratégie Rénovation nous l’appelons désormais : la RENOLUTION ! Renolution est aussi une opportunité pour la création de milliers d'emplois.

Renolution.brussels, une révolution énergétique du bâti

Pour atteindre ses objectifs climatiques ambitieux, le Gouvernement bruxellois lance une alliance publique et privée pour le climat, pour l’emploi et pour alléger les factures énergétiques des Bruxelloises et des Bruxellois.

Dans le cadre de cette alliance, l’ensemble des acteurs travailleront ensemble pour concevoir, évaluer et faire évoluer les outils pour soutenir la RENOLUTION du bâti et en faire une opportunité environnementale, économique et sociale pour Bruxelles.

La Région bruxelloise s’est engagée, dans son Plan Energie-Climat, à approcher la neutralité carbone en 2050. Or, plus de la moitié des émissions bruxelloises de gaz à effet de serre proviennent de la consommation énergétique des bâtiments.

La Région a donc adopté sous la précédente législature une ambitieuse Stratégie de rénovation du bâti, mobilisant l’ensemble des outils publics, mais aussi privés. Cette RENOLUTION a pour objectif d’atteindre un niveau moyen de performance énergétique de 100kWh/m2/an pour les logements bruxellois et la neutralité énergétique des bâtiments tertiaires en 2050, soit une consommation moyenne divisée par 3 ou 4 par rapport à la situation actuelle. Sa mise en œuvre a démarré et elle va progressivement prendre de l’ampleur.

Renolution, c'est aussi la création de milliers d'emplois

« La stratégie de rénovation du bâti, en exigeant de renforcer les performances énergétiques des bâtiments, va permettre non seulement de maintenir l’emploi mais également d’en créer plusieurs milliers d’autres, tout en induisant des effets positifs sur l’économie bruxelloise. Cette stratégie demandera donc à la fois des professionnels bien formés et plus nombreux. On compte d’ailleurs, au mois de mars dernier, 4.980 chercheurs d’emploi bruxellois à la recherche d’un emploi dans le secteur de la construction. La stratégie de rénovation devrait leur permettre, peut-être moyennant une formation, de réintégrer prochainement le marché de l’emploi. C’est pourquoi, sous cette législature, nous inaugurerons un Pôle Formation-Emploi dédié aux métiers de la construction. Déjà baptisé Construcity.brussels, ce Pôle sera le trait d’union entre les services publics d’emploi et de formation, d’une part, et le secteur de la construction, d’autre part. L’objectif est de former non seulement les chercheurs d’emploi et les jeunes en alternance mais également les professionnels aux dernières techniques, et notamment celles du bâtiment durable. Construcity, ce n’est que du gagnant-gagnant ! » a déclaré Bernard Clerfayt, Ministre de l'Emploi et de la formation.

C’est un défi gigantesque et les pouvoirs publics souhaitent mobiliser toutes les forces vives pour y répondre ambitieusement. C’est aussi une opportunité dont Bruxelles doit récolter les fruits. La Région bruxelloise s’allie donc avec le secteur de la construction, le secteur financier, le secteur associatif et les interlocuteurs sociaux pour mettre en œuvre, tous ensemble, des solutions efficaces. RENOLUTION  exige une collaboration réunissant tous les secteurs privés et publics concernés par la rénovation énergétique du bâti bruxellois. Tous les enjeux de la rénovation y seront abordés : financement et fiscalité, simplification administrative et urbanistique, accompagnement, durabilité et économie circulaire, patrimoine et qualité architecturale, qualification des corps de métier, innovation, transition solidaire. Il est clair que cette dynamique suppose la formation des travailleurs aux nouvelles techniques de construction et à terme ce sont des milliers d'emplois qui sont concernés.

Le Gouvernement continuera donc à investir dans la formation des Bruxelloises et des Bruxellois aux métiers de la rénovation. La collaboration entre le secteur public et le secteur de la construction pour stimuler la formation et l’emploi est l’un des enjeux prioritaires de RENOLUTION. Construcity.Brussels, le Pôle Formation Emploi Construction sera officiellement créé avant l’été.

Une étude menée par Bruxelles Environnement estime d’ailleurs que les budgets prévus par cette RENOLUTION devraient mener à la création d’environ 8.000 emplois non-délocalisable à terme. Il est donc primordial de travailler avec le secteur pour qu’il puisse disposer de cette main d’œuvre à Bruxelles.

La simplification de l'accès aux primes est une étape indispensable

La RENOLUTION prévoit de premières obligations de rénovation à concrétiser dès 2030. Mais la Région ne prendra personne de court et mettra en place, en priorité, toutes les mesures de soutien et d’accompagnement pour que les candidats à la rénovation puissent anticiper. La mise en œuvre de cette mesure sera soigneusement étudiée : une attention toute particulière sera apportée au risque d’augmentation des prix de l’immobilier, un mécanisme de préfinancement sera préservé et renforcé; les revenus et le patrimoine des ménages seront pris en considération tant au regard des primes accordées que des travaux visés, etc. Ainsi la Région œuvre-t-elle à la mise en place d’une réforme globale du système des primes à la rénovation de l’habitat, des primes à l’embellissement des façades et des primes énergie, visant à simplifier davantage l’accès aux primes pour les Bruxelloises et Bruxellois.

Plus de 350 millions d’euros sont prévus d’ici 2024, et un guichet unique pour toutes les démarches

Le Gouvernement souhaite maintenir cette ambition et soutenir l’ensemble des Bruxelloises et des Bruxellois désireux de rénover leur bien. Il renforcera massivement l’accompagnement et les aides financières, en évoluant vers un guichet unique pour toutes les démarches de rénovation. Pour les citoyens, Homegrade fera office de référence. Plus de 350 millions d’euros sont prévus d’ici 2024 au budget pluriannuel du Gouvernement pour les différentes aides financière et outils d’accompagnement. Un budget qui augmentera d’année en année tout au long de la législature. Un geste fort à destination de tous ceux qui rénovent.

Dès le début de 2022, les primes à la rénovation et les primes énergie seront unifiées pour les propriétaires occupants. Ces primes à la rénovation « réformées » seront ensuite, sous certaines conditions, rendues accessibles aux propriétaires bailleurs, qui n’ont aujourd’hui accès qu’aux primes énergie.

Grâce à ces moyens, en 2021, le Gouvernement lancera aussi :

  • Pour les copropriétés – 55 % des logements bruxellois sont concernés : un accompagnement sur mesure, vu les spécificités des copropriétés
  • Pour les pouvoirs publics régionaux et communaux : RénoClick,un programme d’accompagnement et de financement, en collaboration entre Bruxelles Environnement et Sibelga ;
  • Le Renolab, qui permettra de tester des solutions innovantes d’accompagnement, de financement, des techniques de rénovation plus efficaces à Bruxelles, ... Place à l’innovation, indispensable pour atteindre les objectifs.

Vingt-cinq entreprises bruxelloises obtiennent le "Label Diversité" d'Actiris

Extrait de presse

Extrait de l'article de La Libre

Depuis 2010, Actiris, l’organisme régional chargé de la politique de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale, remet un "Label Diversité". Ce prix est décerné aux employeurs qui mettent en place avec Actiris des actions concrètes pour promouvoir la diversité et lutter contre les discriminations au sein de leur entreprise. De plus en plus d'employeurs engagés.

"La diversité des profils est une force dans le monde de l’entreprise. Dans les périodes comme celle que nous traversons, cette diversité renforce la résilience de notre économie", a souligné, lors de la remise des prix, le ministre de l’Emploi de la Région de Bruxelles-Capitale, Bernard Clerfayt.

Rénovation des bâtiments : une nouvelle formation pour relancer l'emploi

Communiqué de presse
350 millions d'euros pour rénover proprement Bruxelles

Extrait de l'article publié par L'Écho

[…]

Un nouveau centre de formation
Pour Bernard Clerfayt (DéFI), le ministre en charge de l’Emploi et de la Formation, cette stratégie va permettre de maintenir et développer l’emploi, dans la construction bien sûr, mais pas seulement. «Ce plan réclame des professionnels qui connaissent certaines techniques. On va inaugurer, sous cette législature, un pôle de formation pour le secteur de la construction», a-t-il annoncé. «Cette même stratégie va être menée dans d’autres pays, on va donc moins recourir à de la main-d’oeuvre étrangère. Il est essentiel de former les
Bruxellois.»

[…]