Budget 2019 d'Actiris, zones zéro chômeur, budget de la Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse
Retrouver l'interview complet du Ministre Bernard Clerfayt sur BX1+

Retrouvez ici en vidéo l'interview que le Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Bernard Clerfayt a accordée ce Lundi 18 novembre à BX1+

Un ajustement logique en termes de bonne gestion

Derrière la réduction du budget d’Actiris en 2019, il n’y a pas de jugement de valeur. Actiris a des moyens pour soutenir la création d’emplois, la mise en stage, ces moyens n’étaient pas utilisés année après année parce qu’il n’y avait pas assez de demande pour les utiliser. Dans un budget difficile, j’ai réduit les crédits pour les montants non-dépensés. Il n’y a donc pas moins de moyens que précédemment. J’ai retiré des sommes qui étaient proposées à la dépense qui n’étaient en fait pas utilisées.

Actiris partenaire des employeurs

720 millions pour le budget d’Actiris c’est un énorme dans le budget régional, c’est un montant important pour soutenir la création d’emplois. Cet argent doit être géré de la meilleure manière possible. Et par ailleurs, c’est important, en Région bruxelloise, il y énormément d’emplois. Il faut que les employeurs en Région bruxelloise aient plus le réflexe de s’adresser à Actiris, qui doit être leur partenaire pour les aider à trouver les demandeurs d’emploi qui répondent à leurs besoins, à trouver les formations requises, à les mettre en stage. J’ai confiance en la capacité d’Actiris à faire ce travail.

Actiris a bien mis en œuvre ses moyens, le chômage a diminué et il doit continuer à diminuer. L’objectif maintenant c’est qu’Actiris soit un vrai partenaire des employeurs pour que les demandeurs d’emploi trouvent du boulot à Bruxelles.

Comment ? Quand une entreprise s’adresse à Actiris, elle doit trouver des demandeurs d’emploi, des candidats qui correspondent à sa demande. Actiris doit donc définir les formations avec les secteurs professionnels. Les pôles formation-emploi sont des contrats entre Actiris et les secteurs professionnels pour définir les formations qui conduisent à l’emploi.

Zones zéro chômeurs : évaluer, comparer et tester

Créer des zones zéro chômeurs c’est dans l’accord de majorité et nous allons faire cette expérience sur plusieurs quartiers à Bruxelles, je ne sais pas encore lesquels. L’expérience en France est en cours et nous allons être très attentifs à la première évaluation. On verra si cela fonctionne bien et nous devrons l’évaluer au regard des autres mesures qui existent déjà à Bruxelles pour voir si ce programme-là est plus efficace et moins coûteux.

Pour mettre en œuvre cela il faut travailler avec des opérateurs locaux dans les quartiers qui soient nos partenaires pour travailler avec les chômeurs de longue durée de ces quartiers, désireux de mettre leurs compétences au service de la communauté pour définir ensemble les métiers qu’ils peuvent exercer au bénéfice de la communauté.

Zéro chômage en Région bruxelloise c’est l’utopie complète. Mais 3 à 4 % de taux de chômage, cela ferait un délai d’attente de 2 à 3 mois pour retrouver du travail. C’est tout à fait supportable dans une société. C’est l’objectif à terme, je ne l’obtiendrai pas dans les 5 ans, mais nous devons retrouver une situation aussi prospère de la Flandre qui est 4% de chômage.

La Région bruxelloise au bord de la faillite, selon le MR bruxellois ?

Si la Région bruxelloise était en Faillite, l’État fédéral qui est géré par le MR, lui, serait en faillite depuis très longtemps !

L’endettement va croître en Région bruxelloise, la décision a été expliquée. Et la Cour des Compte rappelle à juste titre que la situation financière reste fragile. Bruxelles reste mal financée on le sait bien. Bruxelles a beaucoup de charges pour les missions qu’elle doit remplir.

Nous investissons dans l’avenir de Bruxelles, à travers le Métro, la rénovation des tunnels etc. Et cet investissement dans des infrastructures, c’est du bon déficit. C’est le ministre Wallon qui le dit aussi, il y a du bon déficit comme il y a du bon cholestérol. Lui-même en Région wallonne fait la même chose. Le MR bruxellois nous reproche ce que fait le MR wallon, c’est assez curieux et comique. Il reste un dépassement de 270 millions, cela peut paraître beaucoup, mais sur un budget de 5 milliards…

Tout le monde nous dit que les taux d’intérêts sont bas, que c’est l’occasion d’investir, pour créer un métro qui va simplifier la vie de Bruxellois, pour améliorer les tunnels. C’est le moment de le faire, on ne va pas se priver de le faire puisque les conditions sont bonnes.

La grande question, c’est de ne pas créer de la dette pour les dépenses courantes. Si c’est pour de l’investissement, des choses qui vont durer, alors cela a du sens d’avoir de la dette.

 

 

 

Bernard Clerfayt : Actiris doit faire mieux

Extrait de presse

Extraits des articles publiés par Le Soir en Une et en page 6

(Page 1) l’Office régional de l’emploi est prié de «faire mieux avec un peu moins»

[…] «L’objectif, c’est de continuer à rendre Actiris plus efficace et d’aider mieux les personnes en demande d’emploi. Un budget annuel de 720 millions pour 89.000 demandeurs d’emploi inscrits, cela fait 8.000 euros par personne. C’est énorme. Pour un montant pareil, on doit constamment s’interroger sur les stratégies les plus efficaces. Il faut évaluer l’ensemble des mécanismes et donner plus à ceux qui ont le meilleur rapport coût-efficacité. Je compte mener ce travail.»

(Page 6) Pour le ministre de l’Emploi, Actiris «doit davantage être un partenaire des employeurs, pour mieux répondre à leurs attentes».
Un ministre de l’Emploi qui voit son budget réduit de 3,3 % et ne se plaint pas, c’est rare. « Il n’y a aucune réduction des dépenses réelles qui soutiennent les politiques de l’emploi […] Ce sont des corrections techniques, en fonction des montants réellement dépensés en 2019. »
«Il n’y a aucune réduction des dépenses réelles qui soutiennent les politiques de l’emploi, insiste le Schaerbeekois. Ce sont des corrections techniques, en fonction des montants réellement dépensés en 2019.»

[…] «Si on ne veut rien changer, il n’y a jamais de marges. L’objectif, c’est de continuer à rendre Actiris plus efficace et d’aider mieux les personnes en demande d’emploi. Un budget annuel de 720 millions pour 89.000 demandeurs d’emploi inscrits, cela fait 8.000 euros par personne. C’est énorme. Pour un montant pareil, on doit constamment s’interroger sur les stratégies les plus efficaces. Il faut évaluer l’ensemble des mécanismes et donner plus à ceux qui ont le meilleur rapport coût-efficacité. Je compte mener ce travail.»

[…] «Actiris doit être un meilleur partenaire des employeurs à Bruxelles. Chaque année, il y a des dizaines de milliers d’offres d’emploi.»

[…] «Actiris doit travailler avec les entreprises, pour recevoir ces offres d’emploi et aider les demandeurs
d’emploi à se former pour répondre à ces offres d’emploi. Aujourd’hui, ce n’est pas assez le cas. Plus on sera partenaire des employeurs, plus on augmentera le taux d’emploi bruxellois à Bruxelles.»

Lire cet article en ligne sur le site du Soir (abonnés)

MolenGeek et Proximus collaborent pour l’emploi numérique

Extrait de presse
Stefaan De Clerck, Bernard Clerfayt et Ibrahim Ouassari scèlent un accord pour l'emploi dans le numérique entre Proximus et l'incubateur Molengeek

Extrait de l'article publié par BX1

L’incubateur de start-ups et l’entreprise de télécommunications s’engagent pour améliorer l’emploi et stimuler l’esprit d’entreprise auprès des “jeunes talents formés à MolenGeek qui n’ont pas nécessairement un parcours scolaire typique“, s’est enthousiasmé Ibrahim Ouassari, co-fondateur de MolenGeek, lors d’une conférence de presse en commun avec le président du conseil d’administration de Proximus, Stefaan De Clerck, et le ministre bruxellois de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de la Transition numérique, Bernard Clerfayt.

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L’alimentation durable à la hausse

Extrait de presse
Article de La Libre "L'alimentation durable à la hausse"

Extraits de l'article paru dans La Libre de ce 7 novembre 2019

Bruxelles dispose d’un grand potentiel de développement d’agriculture urbaine. “La région contient plusieurs centaines d’hectares agricoles qu’il suffit d’utiliser , explique Bernard Clerfayt (Défi). Aujourd’hui, on peut aussi cultiver sur les toitures ou en aquaponie. Ce sont des options qu’on veut mettre en place à l’avenir.”

Création d’emplois

En investissant dans le maraîchage, la région pourrait créer au moins 1 400 emplois qui en généreraient d’autres, dans le domaine de la transformation et de la distribution alimentaires. Jusqu’à devenir totalement autonome ? Non, clarifie le ministre bruxellois de l’Emploi. “La ville sera toujours dépendante de la campagne, notamment pour la viande. Et nos bananes viendront toujours du Brésil ou du Congo. Mais pour le reste, Bruxelles pourrait produire ses propres fruits et légumes. Il y a en tout cas un vrai potentiel que nous devons exploiter. C’est meilleur pour la santé, pour l’environnement et ça crée des emplois locaux. C’est du win-win !”

Allocations des enfants bruxellois : plus d’équité et pas de chambardement

Actualité
Les allocations familiales en Région de Bruxelles-Capitale

La Région bruxelloise a dorénavant sa caisse publique d’allocations familiales, Famiris.

Les Ministres Sven Gatz et Bernard Clerfayt ont voulu privilégier l’intérêt des familles bruxelloises et faire de ce changement imposé par le fédéral une opportunité pour la classe moyenne et pour les plus fragiles en Région bruxelloise. L’objectif : éviter tout préjudice pour les familles.

« Le nouveau système est équilibré : il constitue une meilleure répartition des moyens sur les familles qui en ont le plus besoin en ce compris au sein de la classe moyenne » a souligné le Ministre Bernard Clerfayt.

Un nouveau modèle d’allocations familiales

Pour construire notre modèle bruxellois, nous avons considéré que les allocations familiales étaient avant tout un droit de l’enfant.

Une mise en application progressive : Tout le monde disposera des nouveaux montants (à terme 150 euros de base par enfant) et personne n’y perdra. Plus de 70 % des familles y gagnent et les 30% restant conservent leurs droits acquis, jusqu’au moment où le nouveau modèle sera plus intéressant pour elles.

(>>>Voir notre vidéo didactique ci-dessous avec 3 exemples types)

Un modèle adapté à la réalité socio-économique bruxelloise : Plus du quart du budget des allocations est distribué en fonction du niveau socio-économique. Cela profite aux familles les plus fragiles. Car les allocations familiales représentent une ressource importante pour les familles, dans une région où 4 enfants sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté.

Un modèle équitable :  Chaque enfant, quel que soit sa place dans la fratrie, a le même droit, par la suppression des rangs.

Les familles conserveront leur propre gestionnaire de dossiers et recevront leur premier paiement de Famiris en février 2020.

Le nouveau site de Famiris vous informe