1.000.000 d’euros pour transporter les plus de 65 ans vers les centres de vaccination

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, le gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’un subside de 1 million d’euros afin de soutenir financièrement les communes bruxelloises qui ont assuré le transport gratuit des personnes âgées vers les centres de vaccination.

Les communes bruxelloises ont, depuis le début, répondu présentes dans la gestion de la crise du coronavirus. Multipliant les actions de sensibilisation et de prévention, elles ont également joué un rôle important dans le cadre de la campagne de vaccination. Acteurs de proximité par excellence, les communes ont parfois pris en charge le coût du transport des personnes âgées de 65 ans et plus vers les centres de vaccination.

Parce qu’il n’est pas toujours facile pour les personnes âgées de se déplacer jusqu’au centre de vaccination, les communes ont mis en place différents dispositifs : chèque taxis, système de transport collectif, etc. Souvent, les personnes âgées n’étant plus en capacité de conduire, l’accessibilité du centre de vaccination en transport en commun ou à pied n’est pas aisée ou encore, il s’agit de personnes isolées qui ne peuvent pas compter sur l’aide de proches pour les conduire.

La Région a donc débloqué 1 million d’euros pour assurer la gratuité du transport des 65 ans et plus vers les centres de vaccination. Ce subside est réparti parmi les 19 communes bruxelloises au prorata du pourcentage de la population de 65 ans et plus.

« On compte en Région bruxelloise, 159.593 personnes qui sont âgées de 65 ans et plus. 86% d’entre elles ont reçu leurs deux doses de vaccin. La vaccination est aussi notre principale protection contre le Covid-19. En dégageant 1 million d’euros pour assurer la gratuité du transport des personnes âgées vers les centres de vaccination, non seulement nous contribuons à protéger les personnes les plus vulnérables mais nous soutenons également les communes dans la mise en œuvre des mesures pour lutter contre le Covid-19 », rappelle Bernard Clerfayt.

Pour Alain Maron, Ministre bruxellois de la Santé : « L’accessibilité occupe une place centrale dans notre stratégie de vaccination. Ce subside d’1million d’euros vient renforcer cet accès vaccinal pour les personnes de plus de 65 ans à Bruxelles. Ce subside s’inscrit dans la politique d’élargissement de la capacité vaccinale menée par la Région en décentralisant les lieux de vaccination pour plus de proximité. La vaccination à Bruxelles, n’a jamais été aussi proche du citoyen. »

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La Région de Bruxelles-Capitale crée un cadre juridique pour les budgets participatifs

Actualité
Citoyens en assemblée - Les budgets participatifs des communes, un exercice de démocratie directe.

« Beaucoup de communes bruxelloises décident d’élaborer un budget participatif. C’est une très bonne chose, qu’il faut soutenir et encourager. C’est pourquoi, nous avons adapté la Nouvelle Loi Communale qui régit le fonctionnement des communes, afin de créer un cadre juridique », explique le Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, Bernard Clerfayt.

Respect de la Constitution

Si l’intention est de confier aux citoyens la gestion d’une partie du budget communal, conformément à la Constitution, la responsabilité ne peut être endossée que par le Conseil communal. Le choix définitif des projets sélectionnés incombe donc aux conseillers communaux.

Pas de double casquette

Puisque la volonté est de mandater les habitants pour la sélection des projets à financer, aucun membre du conseil communal ne peut siéger dans le jury. La sélection de ses membres doit d’ailleurs être claire et transparente mais est laissée à l’appréciation de la commune (appel à volontaires, tirage au sort, etc.). Les projets peuvent être réalisés soit par les services communaux, soit par des porteurs de projets.

Les budgets participatifs, un exercice de démocratie directe

Auderghem, Ville de Bruxelles, Woluwe-Saint-Lambert, Ixelles, Watermael-Boitsfort, Uccle… Les communes bruxelloises sont de plus en plus nombreuses à mettre en place un budget participatif. Les budgets participatifs ont pour objectif d’impliquer les citoyens dans l’affectation d’un budget. Ceux-ci sont amenés non seulement à proposer des projets mais également à sélectionner ceux qui seront financés par la commune.

« Le budget participatif, c’est un exercice de démocratie directe qui renforce la transparence de l’action publique. Pas question de sonder le citoyen sur un projet en cours. Ici, les habitants proposent et choisissent. A travers ce type de budget, la commune implique ses citoyens dans la gestion de la chose publique », résume Bernard Clerfayt Ministre des Pouvoirs Locaux.

Face au boom des budgets participatifs, la Région bruxelloise rappelle quelques règles pour assurer leur efficacité

Communiqué de presse

Les communes bruxelloises sont de plus en plus séduites par les budgets participatifs. S’il est important de permettre aux citoyens de s’exprimer sur la gestion de leur commune, il faut aussi faire attention à ce que les budgets participatifs ne se transforment pas en simulacre de démocratie locale.

Auderghem, Ville de Bruxelles, Woluwe-Saint-Lambert, Ixelles, Watermael-Boitsfort, Uccle… Les communes bruxelloises sont de plus en plus nombreuses à mettre en place un budget participatif. Le budget participatif a pour objectif d’impliquer les citoyens dans l’affectation d’un budget. Ceux-ci sont amenés non seulement à proposer des projets mais également à sélectionner ceux qui seront financés par la commune.

« Le budget participatif, c’est un exercice de démocratie directe qui renforce la transparence de l’action publique. Pas question de sonder le citoyen sur un projet en cours. Ici, les habitants proposent et choisissent. A travers ce type de budget, la commune implique ses citoyens dans la gestion de la chose publique », résume Bernard Clerfayt Ministre des Pouvoirs Locaux.

Seulement, si de plus en plus de communes bruxelloises sont séduites par le dispositif, force est de constater que la mise en œuvre nécessite quelques éclaircissements. « Beaucoup de communes bruxelloises décident d’élaborer un budget participatif. C’est une très bonne chose, qu’il faut soutenir et encourager. C’est pourquoi, nous avons adapté la Nouvelle Loi Communale qui régit le fonctionnement des communes, afin de créer un cadre juridique », explique le Ministre bruxellois.

Ainsi, si l’intention est de confier aux citoyens la gestion d’une partie du budget communal, il faut savoir que, conformément à la Constitution, la responsabilité ne peut être endossée que par le Conseil Communal. Le choix définitif des projets sélectionnés incombe donc aux conseillers communaux.

Ensuite, puisque la volonté est de mandater les habitants pour la sélection des projets à financer, aucun membre du conseil communal ne peut siéger dans le jury. La sélection de ses membres doit d’ailleurs être claire et transparente mais est laissée à la commune (appel à volontaires, tirage au sort, etc.). Les projets peuvent être réalisés soit par les services communaux, soit par des porteurs de projets.

« Les politiques communales ont des impacts directs sur le cadre de vie de ses habitants. On parle d’ailleurs souvent de politiques de proximité. Longtemps pensées au sein des Collèges et Conseils communaux, il est temps d’ouvrir les portes de la politique locale pour donner de la voix aux habitants de la commune », conclut Bernard Clerfayt.

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Budget des pouvoirs locaux en Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse
Extrait de presse - Article de L'Écho - Le soutien régional aux communes bruxelloises maintenu malgré la crise

Extraits de l'article publié par L'Écho

[…] «Il était important, au vu du contexte de la pandémie et des dépenses qu’elle a engendrées pour les pouvoirs locaux que la solidarité de la région avec ses pouvoirs locaux perdure, voire se renforce», assure Bernard Clerfayt (DéFI) qui présentera ce mardi aux parlementaires le budget destiné aux pouvoirs locaux en 2022. Celui-ci atteint 767 millions en 2022 contre 709 à l’ajusté 2021, et ce malgré les difficultés financières de la Région bruxelloise.

(NDLR - Concernant la revalorisation salariale de agents)

[…]  «En 2024, le package pour les communes et les CPAS s’élèvera à 75 millions dont 56,6 millions, soit les trois quarts de la somme, seront pris en charge par la Région. Lors des précédentes revalorisations menées par Charles Picqué, la part régionale n’a jamais dépassé les deux tiers.»

(NDLR - Le Ministre évoquant la structure supra-communale pour les piscines communales)

[…]  «Le coût important empêche de déployer certains services. Par exemple d’ouvrir plus tard le soir faute de personnel, ce qu’on peut régler avec une mutualisation des ressources humaines et une coordination des horaires à l’échelle de la Région. L’idée est d’exploiter au maximum les piscines existantes avant de planifier d’éventuelles constructions supplémentaires.

(NDLR - Concernant les services numériques)

[…] la Région entend améliorer les logiciels utilisés par les 19 communes dans quatre domaines: gestion du personnel, facturation et budget, dossier social dans les CPAS et les interfaces destinées aux citoyens (comme un site web permettant de s’inscrire dans un club de sport ou de réserver des services de garderie.)

 

En 2022, Bernard Clerfayt entraîne les infrastructures sportives dans un nouvel élan

Actualité
Photo d'une piste de course et terrain de sport - illustrant les infrastructures sportives

Le budget 2022 dévolu aux Pouvoirs locaux ne faiblit pas. Au contraire, l’augmentation est de 18% : de 650 à 767 millions d’euros en 2022, au bénéfice des 19 communes bruxelloises. Un effort budgétaire qui concerne en particulier les infrastructures sportives.

Près de 100 millions d’euros pour les infrastructures sportives communales

« Le budget des Pouvoirs locaux comprend des postes quasi incompressibles puisqu’il finance le fonctionnement des 19 communes. Il était important, au vu du contexte de la pandémie et des dépenses qu’elle a engendrées pour les pouvoirs locaux, que la solidarité de la Région avec ses Pouvoirs locaux soit renforcée », détaille Bernard Clerfayt.

Mais la nouveauté du budget 2022 réside surtout dans les moyens dévolus aux infrastructures sportives communales. « Dès l’entame de cette législature, les partis d’opposition s’étaient inquiétés des faibles montants destinés au sport en Région bruxelloise. Ce budget 2022 les rassurera puisque près de 100 millions d’euros y sont consacrés », tempère le Ministre bruxellois. Une partie de cette somme, 2 millions, sera également utilisée pour soutenir la création d’une structure de gestion « supra communale » des piscines publiques, conformément à la Déclaration de Politique Régionale.

Une Région forte de ses communes

« La Région bruxelloise sait à quel point son échelon local caractérise et façonne son fonctionnement et son avenir. Dès lors le financement pérenne et juste des communes constitue une donnée fondamentale de notre équation communes-région pour réaliser l’objectif d’un meilleur service rendu aux Bruxellois », conclut Bernard Clerfayt.

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Près de 100 millions d’euros pour les infrastructures sportives communales

Communiqué de presse

Ce mardi, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, présente au Parlement bruxellois le budget dévolu aux politiques en faveur des Pouvoirs Locaux. Une politique en particulier bénéficiera d’un nouvel élan dès 2022, les infrastructures sportives communales.

Le budget 2022 dévolus aux Pouvoirs Locaux ne faiblit pas. Au contraire l’augmentation est de 18% puisqu’on passe de 650.841.000 millions à 767.760.000 millions d’euros au bénéfice des 19 communes bruxelloises.

« Le budget des Pouvoirs Locaux comprend des inéluctables puisqu’il sert à financer le fonctionnement des 19 communes. Il était important, au vu du contexte de la pandémie et des dépenses qu’elle a engendrées pour les pouvoirs locaux que la solidarité de la région avec ses pouvoirs locaux se renforce », détaille Bernard Clerfayt.

Mais la nouveauté du budget 2022 réside surtout dans les moyens dévolus aux infrastructures sportives communales. « Dès l’entame de cette législature, les partis d’opposition s’étaient inquiétés des faibles montants dédicacés au sport en Région bruxelloise. Ce budget 22 permet de les rassurer puisque près de 100 millions d’euros y sont consacrés », tempère le Ministre bruxellois.

En effet, en plus des 50 millions acquis au profit des infrastructures sportives communales via le FRBRTC, 45 millions supplémentaires sont dégagés pour financer un nouveau plan triennal d’investissement en matière d’infrastructures sportives locales. Les critères de financement des deux outils n’étant pas identiques, ce nouvel appel devrait permettre de couvrir un grand nombre de projets des communes. L’un dans l’autre cela portera la contribution régionale de financement des infrastructures sportives communales à plus de 95 millions d’euros sur la période 2022-2025 pour le FRBRTC et 2022-2024 pour les plans triennaux d’investissement.

Une partie de cette somme, 2 millions, sera également utilisée pour soutenir la création d’une structure de gestion « supra communale » des piscines publiques, conformément à la Déclaration de Politique Régionale.

« La Région bruxelloise sait à quel point son échelon local caractérise et façonne son fonctionnement et son avenir. Dès lors le financement pérenne et juste des communes constitue une donnée fondamentale de notre équation communes-région pour réaliser l’objectif d’un meilleur service rendu aux Bruxellois », conclut Bernard Clerfayt.


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Pauline Lorbat - 0485 89 47 45

Cybercriminalité : « Êtes-vous suffisamment armé contre la fraude? »

capture d'écran - Bernard Clerfayt participe au webinaire organisé par Belfius sur le thème de la lutte contre la cybercriminalité pour les pouvoirs locaux

Le Ministre de la transition numérique Bernard Clerfayt a participé ce 13 octobre 2021 au webinaire organisé par Belfius sur le thème «Êtes-vous suffisamment armé contre la fraude ?». À cette occasion il s’est exprimé sur l’importance, pour les pouvoirs locaux et d’une manière plus générale pour les pouvoirs publics, de se doter des meilleurs outils pour lutter contre la cybercriminalité.

Bernard Clerfayt – « En Région bruxelloise, la plupart des administrations régionales, locales et des zones de police utilisent le réseau IRISnet qui prévoit des modes de sécurisation spécifiques pour les besoins des administrations. De plus ils ont intégré un DPO (délégué à la protection des données) pour une stratégie de protection des données. Nous pouvons même proposer un service DPO pour les administrations plus petites. Par ailleurs il faut adapter et promouvoir les bonnes pratiques en matière d’accès et de sécurisation des données, et mettre en place des systèmes de certification renforcés pour l’accès aux données. L’anticipation sur les fragilités éventuelles est importante pour donner les réponses adéquates. »

Ces derniers mois, la presse a relaté plusieurs cas de cyber-attaques, aussi bien contre les entreprises que contre les institutions fédérales. Quel est votre avis sur l’évolution de cette cybercriminalité ?

Bernard Clerfayt – « Il risque d’y avoir de plus en plus d’attaques. Les deux mots d’ordre sont : prévention et agilité. La prévention, c’est anticiper pour mettre en place les procédures. L’agilité, c’est développer la rapidité de la réaction. Par exemple, dans la fameuse panne BelNet au printemps dernier, le réseau IRISnet a pu rapidement changer de service provider pour pouvoir réparer cette panne le plus vite possible au bénéfice de ses usagers. »

Aujourd’hui, quel est selon vous la première démarche indispensable que doit effectuer une collectivité locale pour se protéger ?

Bernard Clerfayt – «Il faut anticiper sur les risques, mettre en place un DPO ne suffit pas. Il est indispensable de planifier les réactions qui doivent être rapidement mises en place. C’est une planification des risques, comme dans d’autres phénomènes, que les pouvoirs locaux connaissent bien.»

Que recommandez-vous aux responsables des entités publiques qui regardent le webinaire ?

Bernard Clerfayt – «Les données sont fragiles, il faut prévoir les réponses adéquates. Il ne faut pas craindre l’usage des données car les avantages que nous en tirons dans l’amélioration de l’efficience de nos systèmes sont bien supérieurs aux risques contre lesquels on peut se prémunir, que nous connaissons.»

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