Schaerbeek remporte le label d’Or Commune Amie des Animaux

Les participants à l'événement de remise des labels communes amies des animaux, réunis au parc du Cinquantenaire à Bruxelles

Ce mercredi 30 mars, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois du Bien-être animal, a remis le label d’Or « Commune Amie des Animaux » à la commune de Schaerbeek. Ce label récompense la commune bruxelloise qui a le plus œuvré en faveur du bien-être animal, avec le soutien financier de la Région.

18 communes bruxelloises participantes

En 2021, la Région bruxelloise a lancé un appel à projets avec à la clé un subside d’un montant maximum de 9.000€. L’objectif ? Soutenir les communes qui réalisent des projets en faveur du bien-être animal. Le label « Commune Amie des Animaux » récompense les actions menées tout au long de l’année. Au total, 18 communes ont participé à cet appel.

Parmi les projets les plus innovants : des sessions de zoothérapie pour les enfants en difficulté à Jette ou un spectacle de marionnettes pour sensibiliser les citoyens aux risques liés au nourrissage des animaux sauvages, à Anderlecht.

« Les communes qui mènent des politiques concrètes en matière de bien-être animal, répondent à un souhait grandissant de leurs habitants. En tant qu’acteur de première proximité, elles peuvent avoir un impact direct sur la vie de milliers d'animaux. C’est pourquoi, j’ai décidé de les soutenir dans la mise en œuvre de projets spécifiques. Je relance d’ailleurs une nouvelle édition de cet appel à projet. Les communes qui ont envie de développer des projets ou de poursuivre leurs démarches peuvent introduire leur demande auprès de Bruxelles Environnement jusqu’au 15 mai », détaille Bernard Clerfayt.

Le ministre Bernard Clerfayt lors de la remise des labels Communes amies des animaux, un événement organisé au Parc du cinquantenaire à Bruxelles

Le label d’Or, pour la commune amie des animaux la plus active

Les communes avaient également l’occasion de concourir pour remporter le Label d’Or. Pour l’obtenir, il fallait respecter au moins 7 critères sur une liste de 12 tels qu’assurer la gestion 24/7 des animaux égarés, posséder au moins une zone d’espace de liberté pour chiens sur son territoire, mener une politique de gestion respectueuse des chats errants, octroyer une prime de stérilisation des chats domestiques ou encore informer et sensibiliser les citoyens.

Cette année, le grand gagnant est la commune de Schaerbeek

Bernard Clerfayt, ministre du Bien-être animal et tous les participants à la remise des labels communes amies des animaux, avec à sa droite, Deborah Lorenzino, échevine du Bien-être animal à Schaerbeek commune ayant reçu le label d'Or 2022.

« Aujourd’hui, le bien-être animal est devenu un enjeu sociétal de première importance pour nos concitoyens. En 2021, nous avons ainsi mis en œuvre de nombreux projets : l’octroi de près de 250 chèques primes pour aider les Schaerbeekois à stériliser leurs chats, le soutien des vétérinaires pour la stérilisation des chats errants, la création d’un parcours récréatif pour chiens au Parc de la Jeunesse, l’installation de cabanes flottantes dans les étangs du Parc Josaphat, etc. En 2022, notre commune continuera dans sa lancée afin de rendre Schaerbeek toujours plus “animaux friendly”. Après avoir été consacré par l’association de défense animale GAIA il y a quelques semaines, je suis très fière que Schaerbeek obtienne le Label d’or 2022 « Commune amie des animaux ». C’est une véritable reconnaissance de notre travail », déclare l’échevine Deborah Lorenzino, en charge du bien-être de la personne animale à Schaerbeek.

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Biotech, sciences de la vie, etc. Un salon de l’emploi virtuel à ne pas manquer

Photo illustrant le salon de l'emploi du secteur biotech, sciences de la vie, etc.

À la veille de la troisième édition du salon de l’emploi virtuel Chimie, Plasturgie, Pharma & Biotech, quelque 700 candidats ont déjà créé leur profil sur la plateforme. Ils y découvrent plus de 300 offres d’emploi à pourvoir dans une trentaine d’entreprises du secteur en Wallonie et à Bruxelles et peuvent y postuler en ligne. Les journées de rencontres virtuelles se dérouleront les 29, 30 et 31 mars 2022.

Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, «Certains secteurs tournent à plein régime et sont à la recherche de nombreux talents. Le secteur de la chimie et des sciences de la vie en fait partie. Organiser ce salon de l’emploi, c’est un signe d’espoir et des perspectives intéressantes qui sont offertes aux chercheurs d’emploi. Mais c’est aussi une vitrine pour les entreprises du secteur qui permettra de susciter de nouvelles vocations chez les Bruxelloises et les Bruxellois».  

300 opportunités lors de ce salon de l'emploi

La troisième édition des Jobdays Chimie, Plasturgie, Pharma & Biotech permet à toute personne intéressée de travailler dans ce secteur innovant de vivre en ligne une expérience complète de journées de l’emploi. Sur la plateforme www.jobforthefuture.be, les candidats peuvent consulter les 300 opportunités d’emploi dans plus de 30 entreprises du secteur de la chimie et des sciences de la vie et y postuler. Les 29, 30 et 31 mars 2022, ils auront l’occasion de s’entretenir individuellement avec les recruteurs et de participer à des webinaires pour s’informer sur le secteur et ses acteurs. Ils bénéficieront également de conseils RH.

Des profils variés et 25% des postes accessibles aux candidats peu expérimentés

Les profils recherchés à l’occasion de ces Jobdays sont variés : des opérateurs et techniciens actifs dans la fabrication des produits et le contrôle qualité, des gestionnaires de projet, des ingénieurs de processus, des biostatisticiens, des techniciens de maintenance, des experts en informatique,... Mais également des commerciaux ou des managers. Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux d’études : depuis les diplômés STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics) de l’enseignement secondaire supérieur, en passant par les détenteurs d’un bachelier technique ou scientifique jusqu’aux titulaires d’un master ou post-doctorat. De plus, 25% des postes sont accessibles aux personnes n’ayant pas ou peu d’expérience professionnelle préalable. Les entreprises du secteur cherchent avant tout des talents motivés et curieux qui ont soif d’apprendre.

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Source : Communiqué de presse publié par essenscia ce 28/03/2022

Pouvoirs locaux : réglementer la durée de la période rémunérée de maladie pour les bourgmestres et échevins

illustration, photomotage d'éléments architecturaux 19 maisons communales de la Région de Bruxelles-Capitale

Sur proposition de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, le gouvernement a approuvé en première lecture un projet d’ordonnance visant à régler le traitement des bourgmestres et échevins en cas de maladie.

« Actuellement, le bourgmestre malade touche indéfiniment son traitement alors que ce n’est pas le cas de son remplaçant qui exerce effectivement la fonction. Il est temps de changer une disposition ancienne et de créer un cadre équilibré qui prévoit, après trois mois, le remplacement du bourgmestre malade de longue durée », fait remarquer Bernard Clerfayt.

Une rémunération durant trois mois

Autrement dit, le bourgmestre dont l’absence est couverte par un certificat médical percevra son traitement pendant au maximum trois mois. Ensuite le mandataire relève du régime de sécurité sociale qui lui est applicable. Le bourgmestre faisant fonction percevra le traitement lié à la fonction à l’expiration de la période ininterrompue de trois mois.

Une situation inédite à l’origine de ce changement

La situation particulière du mayorat de la commune de Forest a mis en évidence une lacune dans la loi communale qui ne limitait pas la période de rémunération. En effet, le bourgmestre Stéphane Roberti, s'est mis en retrait de la vie politique active dès novembre 2020 pour cause de maladie. Comme le prévoit la loi communale, il continue à percevoir son traitement de bourgmestre. Cela a créé un débat car dans cette situation, le bourgmestre faisant fonction ne peut en aucun cas toucher le traitement lié à ses nouvelles fonctions.

Cette situation, inédite en Région bruxelloise, a poussé l’exécutif bruxellois à revoir la législation en vigueur concernant les empêchements ou l’absence des mandataires exécutifs locaux.

Et la réglementation dans les autres régions ?

En Wallonie, deux traitements sont versés (au bourgmestre malade et à son remplaçant) alors qu’en Flandre, dès le premier jour de sa maladie, le mandataire ne perçoit plus rien.

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La semaine entreprendre 2022

Les participants à la soirée pitch et le ministre Bernard Clerfayt lors de la remise des prix qui clôture la semaine entreprendre de l'efp

L’efp, le centre de formation en alternance pour indépendants et collaborateurs de pme, clôture sa Semaine entreprendre 2022. C’est la sixième du genre. Cette année, l’entrepreneuriat social était à l’honneur. L’attractivité du secteur va croissante. La recherche de sens dans l’engagement professionnel et la compatibilité avec les valeurs éthiques de développement durable deviennent des critères d’orientation de carrière comme pour le lancement de nouvelles activités.

3 minutes pour convaincre

Quatre journées d’ateliers, de conférences et de réseautage se terminèrent en point d’orgue avec la soirée « pitch » de ce jeudi. Huit projets nominés ont été présentés devant le jury. Les lauréats sont : un projet de plateforme RH qui met en relation des profils d’ex-détenus et des entreprises à la recherche de compétences, un projet d’entrepreneuriat social pour la commercialisation de sextoys personnalisés (notamment pour les personnes LGBTQ, ou encore les personnes ayant subi des traumatismes sexuels, ou vivant avec un handicap). Un troisième projet de fabrication de teeshirts à base de PET recyclé, Lucid, a reçu le prix du jury.

La capacité de valoriser son projet lors d’une présentation enthousiasmante est un atout important dans la conduite d’un projet entrepreneurial. Convaincre en trois minutes, un challenge pour chaque candidat lors de cette soirée de clôture.

L’échec n’est pas la fin de l’histoire

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt attira l’attention sur la relation risque/échec dans la dynamique personnelle qui mobilise le jeune entrepreneur. « Si le risque ne peut être ignoré, il est crucial de considérer l’échec comme un tremplin. On apprend de ses erreurs. Nous avons tous du talent, j’en suis persuadé, et c’est d’ailleurs ce que nous allons entendre ce soir. » a-t-il rappelé lors de son discours introductif.

Le plan d’appropriation numérique bruxellois au Numéricamp

Le ministre Bernard Clerfayt présente le plan d'appropriation numérique bruxellois au Numéricamp d'Arras

Ces 21 et 22 mars, La Communauté urbaine d’Arras organisait son « Numéricamp ». 300 participants du monde économique, des mandataires, responsables d’associations et dirigeants d’écoles supérieures s’étaient donné rendez-vous pour cette rencontre régionale. Les organisateurs y avaient convié le ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt. Son Plan d’Appropriation Numérique (PAN) de la Région de Bruxelles-Capitale étant une initiative remarquée, faisant de notre Région une pionnière en matière de transition numérique des services publics.

L’intervention du ministre lors de la table fut centrée sur la question : « Faut-il poursuivre, accélérer ou ralentir la numérisation des services publics, malgré le décrochage numérique de certains citoyens ? »

Bernard Clerfayt a rappelé que la crise du Covid et les confinements successifs ont agi comme des accélérateurs de tendances. « La plus forte d’entre elles : la numérisation de tous les pans de notre société. Les services publics ne faisant pas exception. »

Cette tendance est renforcée par les attentes des citoyens. « Ils attendent que le numérique puisse améliorer leur quotidien, leur faciliter la vie : gagner du temps, faire leurs démarches quand ils le souhaitent, etc.»

En Région bruxelloise, les différents aspects d’une compétence sont souvent du ressort de plusieurs institutions. La Région est compétente pour une partie, l’état fédéral pour une autre et enfin les communes viennent elles aussi, en tant qu’acteurs de proximité, jouer un rôle spécifique. Tout l’enjeu était donc d’harmoniser les processus et de définir une nouvelle gouvernance IT. « Comment faire fonctionner ensemble les administrations bruxelloises, qui chacune ont leur spécificité, et sans exploser les coûts IT ? »

Le ministre évoque alors son projet d’une réglementation baptisée « Bruxelles numérique » qui veut que toute démarche administrative soit disponible en ligne tout en gardant une alternative pour les personnes en décrochage. Bref, une administration ouverte 24h/24, 7jours/7.

Le Plan d’Appropriation Numérique (PAN)

L’importance de l’attention à accorder à l’acquisition des compétences par les citoyens a été d’emblée soulignée par le ministre. On ne peut digitaliser sans proposer aux citoyens des solutions pour mettre à niveau leurs compétences. « Cette numérisation ne peut pas se faire sur leur dos et ils doivent eux aussi monter dans le train. »

Quelques chiffres sont alors rappelés. En Belgique, près de 10 % des personnes de 16 à 74 ans n’ont jamais utilisé Internet. Pour 39 % de la population, les compétences numériques de base sont soit inexistantes, soit faibles. Mais ce qui est positif, c’est que 60% des Belges souhaitent se former aux outils numériques et rester informés. Tout le monde devrait donc pouvoir utiliser les outils en ligne, désormais à disposition.

« J’ai donc lancé il y a pratiquement un an, jour pour jour, un plan d’appropriation numérique. 900.000€ sont consacrés chaque année à la mise en œuvre des mesures contenues dans le PAN. Nous avons été les premiers à développer un PAN, avant la Flandre et la Wallonie et d’ailleurs. Cette dernière nous a emboîté le pas et est en train de développer un outil similaire. »

Bernard Clerfayt présente alors la structuration du PAN, en 4 axes, 17 chantiers et 66 actions concrètes.

AXE 1 : Sensibiliser

  • Formation des agents des administrations par easy.brussels en collaboration avec l’ERAP et talent.brussels
  • Formation du grand public aux services numériques (irisbox, itsme, etc.)

AXE 2 : Fédérer

  • Élaboration de l'ordonnance «Bruxelles numérique». Ce texte législatif est en préparation. En voici les principes fondateurs.
  • Ancrer le principe du « Digital by Default » pour toutes les procédures.
  • « Inclusive by Design » : la digitalisation oui mais pas n’importe comment!
  • Chaque procédure digitalisée devra ainsi prévoir un accompagnement des personnes éloignées du numérique. C’est ce mécanisme qui permettra à terme de financer de manière plus ambitieuse l’inclusion numérique à Bruxelles.
  • Réaliser des recommandations inclusives en matière de développement de service public numérisé et développer un package pour les développeurs IT afin de tenir compte d’un public éloigné du numérique.
  • Mettre en place un baromètre annuel sur les progrès de l'accessibilité numérique par les Bruxellois.
  • Réaliser une étude sur le profil des visiteurs des espaces publics numériques.

AXE 3 : Outiller

  • Élaborer un code de déontologie pour une meilleure reconnaissance de l’éthique du métier d’animateur multimédias/écrivain numérique et assurer un accompagnement homogène et sécurisé pour tous les publics (dont notamment les seniors).
  • Fournir du matériel informatique aux acteurs du secteur.
  • Encourager le partage de manuels de formation entre les acteurs.

AXE 4 : Accompagner

  • Proposer un test de compétences IT de base.
  • Cartographier l’offre de formation IT de base au numérique, y compris extrascolaire.
  • Mettre en place un mécanisme de déclassification du matériel informatique des administrations au profit des personnes vulnérables.
  • Développer des actions mobiles via les espaces publiques numériques (EPN), au sein des maisons de retraite ou à domicile.
  • Monitorer l’utilisation des spots wifi.brussels pour déplacer les spots les moins utilisés dans des lieux fréquentés par les publics-cibles (logements sociaux, maison de quartiers…)

Les premiers effets du Plan d’Appropriation Numérique ?

Aujourd’hui déjà, on observe les effets du plan, en termes d’actions sur le terrain. Le ministre en évoques quelques-uns. « Nous avons lancé un appel à projets d’un montant de 400.000 pour soutenir des initiatives locales visant à améliorer les compétences numériques des citoyens. On a soutenu un projet pour l’inclusion numérique des femmes migrantes, un autre pour mettre en place un EPN mobile ou encore un atelier pour apprendre aux seniors à utiliser des tablettes. Des bornes wifi sont placées dans les écoles secondaires bruxelloises, l’équivalent du lycée et du collège en France. On leur a aussi fourni du matériel informatique.»

«Enfin, un dernier projet qui me tient à cœur : un test de compétences IT et un parcours de formation pour les chercheurs d’emploi. Car les compétences numériques sont indispensables dans tous les secteurs d’activité, ne fut-ce que pour enregistrer des prestations, accéder à des fournitures, etc.»

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Montée en puissance dans la lutte contre les discriminations à l’embauche

Illustration représentant des personnes de différentes origines, évoquant les préjugés parfois inconscients.

Bernard Clerfayt vient de transmettre aux partenaires sociaux une proposition en «15 engagements pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité en emploi» (en téléchargement au bas de cet article).

L’égalité des chances dans l’accès à l’emploi n’est toujours pas une réalité en Région bruxelloise : alors que le taux de chômage est de 12% pour la population d’origine belge, il représente 24 à 41% de la population d’origine étrangère hors UE. Les actions menées pour lutter contre les discriminations à l’embauche, dans tous les secteurs professionnels en Région bruxelloise doivent être optimisées, pour que nos politiques gagnent en efficience.

Identifier, concerner et accompagner

Identifier les discriminations à l’embauche, renforcer le cadre juridique pour les campagnes proactives de tests, mettre en place un plan de diversité pour les opérateurs publics, rehausser les exigences légales minimales en matière d’engagement de personnes porteuses d’un handicap, accompagner les victimes de discrimination, etc. Voilà quelques grands axes des 15 engagements soumis à la concertation.

Redéploiement de la lutte contre les discriminations à l’embauche

«Plans Diversité», « Labels Diversité», appels à projets innovants pour favoriser la diversité, sont autant de mesures phares qui illustrent déjà la volonté du gouvernement de lutter contre la discrimination à l’embauche.

Fin 2021, 19 projets étaient sélectionnés pour lutter contre les discriminations à l'embauche et promouvoir la diversité sur le marché de l'emploi. 52 dossiers avaient été introduits.

Interviewé dans la presse, le ministre a fait part de sa volonté de « mobiliser les secteurs professionnels où ces discriminations sont les plus présentes ». Pour concerner les entreprises, il propose notamment d’étudier la possibilité d’insérer dans les marchés publics une clause qui avantagerait les entreprises soumissionnaires qui mettent en place un plan diversité.

D’autres pistes seront évoquées plus en détail prochainement.

Fichier en téléchargement:

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Les allocations familiales, un droit automatique

Une maman et son jeune enfant

À la suite d’une question orale posée au Parlement bruxellois, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois en charge des prestations familiales, rappelle que l’un des points forts du nouveau système d’allocations familiales bruxellois est l’automaticité des droits. En 2021, 1.500 enfants ont pu en bénéficier.

« Notre objectif est de s'assurer que les familles bruxelloises reçoivent les allocations familiales auxquelles elles ont droit. Le droit automatique constitue un important filet de sécurité et une véritable avancée dans la lutte contre la précarité des enfants bruxellois », indique Bernard Clerfayt.

Lors de la création du nouveau système d'allocations familiales bruxellois, la Région bruxelloise a tenu à consacrer le droit aux allocations familiales. Comment ? En instaurant le principe de l’automaticité. Autrement dit, grâce à la consultation des Registres, si un enfant ne perçoit pas d’allocations familiales alors qu’il y a droit, automatiquement, le droit aux allocations lui est ouvert. C’est Famiris qui est chargé de son dossier.

Un quart des familles concernées sont à faibles revenus ou monoparentales

En 2021, 1.426 enfants pour un total de 1.188 familles, et un budget de 3,2 millions d’euros, ont ainsi pu bénéficier des allocations familiales grâce à l’automaticité du droit. Ils ont un âge moyen de 8 ans et grandissent dans des familles plutôt petites (1,2 enfant par famille). Un peu moins de 15% des enfants concernés ont la nationalité belge.

Les chiffres montrent également que 23% d’entre eux grandissent dans une famille à faible revenu et 2,5% dans une famille à revenu moyen. En outre, 23% de ces enfants grandissent dans des familles monoparentales.

Actiris, prêt à accompagner les réfugiés ukrainiens

Personnes en attente avec leurs bagages

Alors que l’accueil des réfugiés ukrainiens se structure un peu partout en Europe, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, rappelle que, dès l’obtention du droit de séjour, ils auront accès au marché de l’emploi bruxellois. « Actiris sera prêt » ajoute-t-il.

Priorité à l’accueil

Jeudi dernier, les ministres européens de l’Intérieur se sont accordés pour octroyer une protection temporaire aux personnes qui fuient la guerre en Ukraine et donc un droit de séjour. Ce sésame, valable un an et renouvelable deux fois, leur permet d’accéder notamment au marché de l’emploi ainsi qu’aux services offerts par Actiris et ses partenaires.

« Parmi les réfugiés ukrainiens se trouvent de nombreuses mamans avec enfants. Leur priorité, en débarquant à Bruxelles, sera d’abord de reprendre leur souffle, ensuite de trouver un logement, une aide sociale et une place en crèche ou à l’école pour leurs enfants », souligne Bernard Clerfayt.

Pour une prise en charge rapide

Afin d’aider les réfugiés ukrainiens à trouver un emploi, le Ministre bruxellois de l’Emploi a demandé à Actiris de se tenir prêt et de réfléchir à un plan d’action permettant une prise en charge rapide et efficace de ces personnes.

Les expériences antérieures mises à profit

« Bruxelles, comme d'autres capitales, accueille depuis des années des flux migratoires. Actiris a fait évoluer ses services afin de répondre aux besoins de ce nouveau public. Par exemple, depuis 2018, nous faisons appel à des interprètes sociaux pour aider les chercheurs d'emploi ne parlant ni le français ni le néerlandais. Des brochures et des vidéos expliquant les démarches à effectuer lorsque l'on recherche un emploi sont disponibles en 22 langues. Une 23ème version en ukrainien est en cours de réalisation. Nous avons également des conventions de collaboration avec BON, les BAPA et FEDASIL, qui sont des acteurs de premier plan dans l'accompagnement et l'intégration des primo-arrivants.  Nos collaborateurs sont aussi formés pour aider au mieux ce public. Les équipes d'Actiris sont donc prêtes à soutenir les réfugiés venant d'Ukraine qui sont à la recherche d'un emploi »,explique Cristina Amboldi, directrice générale d'Actiris.

Adapter l’usage des langues

« Les réfugiés ukrainiens arrivent à un moment où le marché du travail se porte mieux. Il y a des besoins de main d’œuvre dans de nombreux secteurs : aide à la personne, informatique, construction, etc. Je souhaite que les réfugiés, dès qu’ils en expriment l’envie ou le besoin, puissent être accompagnés par Actiris pour retrouver un emploi et un semblant de normalité », indique Bernard Clerfayt.

La demande a été faite auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique de pouvoir accueillir et recevoir les réfugiés en anglais. Celle-ci a d’ores et déjà marqué son accord et permet une évolution de l’utilisation des langues à Bruxelles. L’usage des langues est en effet extrêmement réglementé en Région bruxelloise. Les services publics ont l’obligation de s’adresser au public uniquement dans l’une des deux langues de la Région.

Communes amies des animaux 2022

Chiens profitant d'un espace de liberté

La Région bruxelloise lance la troisième édition de « Communes amies des animaux », selon de nouvelles modalités. L’obtention du label leur permet de bénéficier d’un subside de 7.000€ ou de 9.000€ pour celles de plus de 75.000 habitants. Le ministre du bien-être animal veut encourager les communes bruxelloises à réaliser des projets pour améliorer le bien-être des animaux.

« […] Informer les citoyens, prévoir des espaces de liberté pour chien, assurer une gestion efficace des animaux errants sont autant d’actions indispensables si l’on entend assurer une vie harmonieuse avec nos compagnons à quatre pattes. Je constate chaque année un engouement et un intérêt de plus en plus marqué des communes pour le bien-être des animaux. La poursuite de cet appel à projets et l’évolution des critères créent une émulation positive entre les communes et les incitent à un effort permanent », relève Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Une commune amie des animaux doit répondre à au moins 8 des 13 critères suivants:

  1. L’attribution de missions à un agent communal chargé de la surveillance du respect de la législation en matière de bien-être animal
  2. Un référent bien-être animal au sein de la zone de police
  3. La création ou l’aménagement d’une zone d’espace de liberté pour chiens
  4. Une politique de gestion respectueuse des chats errants
  5. L’octroi d’une prime pour la stérilisation des chats domestiques
  6. La gestion 24/7 des animaux errants, perdus ou abandonnés
  7. L’information et la sensibilisation des citoyens
  8. L’information sur le site internet de la commune
  9. L’accès des animaux domestiques dans certains lieux
  10. L’interdiction des feux d’artifice
  11. L’organisation d’événements en matière de bien-être animal
  12. La distribution de chèques vétérinaires
  13. Soutien à l’éducation canine

Label d’or 2022

Les communes pourront aussi concourir pour le Label d’Or 2022. Il récompensera en 2023, la commune bruxelloise ayant fait preuve d’une bienveillance particulière à l’égard des animaux et respecté un maximum de critères. En ce qui concerne l’octroi du Label d’Or 2021, une cérémonie de remise des prix se tiendra le 30 mars prochain.

Le salaire des femmes égal à celui des hommes? Toujours pas!

Une femme et un homme tiennent ensemble une vignette affichant une proportion 50/50 avec les symboles homme et femme accolés à chacun des chiffres.

La comparaison du salaire des femmes et des hommes, s'agissant du salaire moyen tous profils confondus, montre que pour chaque euro gagné en moyenne par les hommes en 2019, le salaire des femmes est de 90 centimes. Cet écart salarial de 10,4 % est inférieur à celui de la Flandre (12,6 %) et supérieur à celui de la Wallonie (7,3 %). La situation bruxelloise est proche de celle de la Belgique, où l’écart salarial est de 10,0 % en 2019.

Une partie de l’écart salarial s’explique par des différences entre les caractéristiques des hommes et des femmes ou des postes qu’ils occupent, dont notamment le niveau d’éducation, la profession, l’âge ou le temps de travail. Qu’en est-il si l’écart salarial est calculé entre des hommes et des femmes qui ont un même niveau de diplôme, un même type de profession, un même âge, ou un même temps de travail ?

Plus de diplômés du supérieur et de postes de direction

Le marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale est très spécifique par rapport au reste du pays. L’emploi salarié en Région bruxelloise concentre une plus grande proportion de diplômés du supérieur et de professions de direction ainsi qu’une plus faible proportion de jeunes de moins de 25 ans et de personnes travaillant à temps partiel. Or, le niveau de diplôme, la profession, l’âge ou encore le temps de travail constituent autant de facteurs explicatifs importants de l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

L’écart entre le salaire des femmes et celui des hommes subsiste même dans des groupes de salariés avec des profils plus homogènes…

Parmi des groupes de salariés qui partagent une caractéristique (même niveau de diplôme, même type de profession, même tranche d’âge, ou même régime de travail), le salaire des femmes reste inférieur dans presque tous les groupes étudiés. Les écarts salariaux sont les plus élevés pour :

  • les personnes diplômées du supérieur (écart salarial de 14 % en 2019) ;
  • les managers (11 %) ;
  • les personnes de plus de 55 ans (18 %) ;
  • les personnes travaillant à temps partiel (13 %).

Le salaire des femmes connaît un écart moindre pour certains groupes de salariés

C’est le cas pour les salariées avec un niveau de diplôme moyen (2 % de plus que les hommes), les salariées qui travaillent comme employée administrative (3 % de plus que les hommes).

Ces deux exceptions où les femmes gagnent plus que les hommes sont une particularité bruxelloise. En effet, dans les deux autres régions de Belgique, l’écart salarial est toujours en faveur des hommes, quel que soit le niveau de diplôme ou la profession exercée.

Une évolution favorable en Région bruxelloise ces 20 dernières années

L'écart entre le salaire des femmes et celui des hommes en Région de Bruxelles-Capitale a presque été réduit de moitié : il est passé de 19 % à 10 %. Entre 1999 et 2019, les salaires à Bruxelles ont évolué vers plus d’égalité pour pratiquement tous les groupes étudiés. Cette règle a aussi son exception : pour les personnes qui travaillent à temps partiel, l’écart entre les salaires des hommes et des femmes a augmenté (de 11 % à 13 %).

Pour plus d'information

Vous trouverez plus d’information dans le Focus n° 49 de l’IBSA (perspective.brussels). Le Focus de l’IBSA fait le point en quelques pages sur une thématique de travail de l’Institut. Les grands thèmes et enjeux de l'actualité socio-économique de la Région de Bruxelles-Capitale y sont traités au moyen de textes courts illustrés de graphiques, de tableaux et/ou de cartes.

D’autres chiffres sur le marché du travail bruxellois sont disponibles sur le site de l’IBSA.

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Source : Communiqué de presse de l’IBSA, l’Institut Bruxellois de Statistique et d'Analyse, 8 mars 2022.

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