La prime Phoenix.brussels prolongée de 6 mois

Favoriser l'embauche des bruxellois grâce à la prime Phoenix

La prime Phoenix.brussels permet aux employeurs qui engagent des Bruxellois nouvellement inscrits chez Actiris, de bénéficier d’un soutien financier. Cette prime exceptionnelle devait se terminer au 31 décembre 2021. Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a décidé de prolonger cette prime Phoenix jusqu’au 30 juin 2022 pour soutenir l’engagement des chercheurs d’emploi bruxellois victimes de la crise.

800€ par mois pendant 6 mois

Concrètement, tous les Bruxellois inscrits chez Actiris avant le 30 juin 2022 et qui concluent un contrat de travail avant le 30 septembre 2022, feront bénéficier leur futur employeur d’une prime de 800€ par mois pendant 6 mois. 

Les jeunes de moins de 30 ans ayant au minimum un diplôme du secondaire supérieur ainsi que les artistes bénéficieront d’une aide de 500€ par mois.

Phoenix.brussels, un avantage pour les chercheurs d’emploi bruxellois

« Face à la persistance de la crise, nous nous devions de prolonger la prime Phoenix. Le chômage temporaire et le droit passerelle ont jusqu’à présent agi comme des mesures de protection pour les travailleurs. Mais dès que celles-ci prendront fin, le risque de voir débarquer de nombreux nouveaux chercheurs d’emploi est grand. C’est là que la prime Phoenix prend tout son sens et permet de rendre les Bruxellois plus attractifs aux yeux des employeurs. J’espère maintenant que le nom donné à cette prime ne résonnera pas comme un mauvais présage et qu’il ne faudra pas à nouveau la faire renaître », déclare Bernard Clerfayt. 

Atténuer l’impact de la crise pour les nouveaux chercheurs d’emploi

De nombreuses mesures, à l’instar de la prime Phoenix.brussels, prises dans le cadre du plan de relance bruxellois, devaient être temporaires puisque liées aux conséquences des mesures sanitaires. Celles-ci ont notamment eu pour effet de mettre à mal certains secteurs d’activité.

Ces circonstances exceptionnelles impactent de manière importante la mise à l’emploi des chercheurs d’emploi bruxellois depuis le début de la crise.

C’est dans ce contexte qu’en juillet 2020, le gouvernement adoptait son Plan de Relance bruxellois. Dans son volet emploi, celui-ci mettait l’accent sur une remise au travail la plus rapide possible pour ces nouveaux chercheurs d’emploi, afin d’éviter qu’ils ne s’enlisent dans le chômage et perdent leurs compétences et leurs savoir-faire.

170 méthodes alternatives à l’expérimentation animale déjà répertoriées par RE-Place

cellules et tissus in vitro

Les coordinateurs des projets RE-Place, Sciensano et la Vrije Universiteit Brussel, ont développé un outil en ligne qui a déjà rassemblé 170 méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Celles-ci proviennent de différents domaines de recherche et institutions. Le lancement de cette nouvelle version améliorée de la plateforme RE-Place facilite la collecte de l'expertise. Il est désormais possible de la relier à des groupes de recherche ou à des organisations spécifiques. 

Les Régions bruxelloise et flamande appellent donc les scientifiques à partager au maximum leur expertise via la plateforme RE-Place !

RE-Place peut contribuer à une réduction systématique du nombre d’expérimentations animales

RE-Place vise à promouvoir l'utilisation de méthodes de tests sans animaux en encourageant le partage des connaissances et en réunissant des experts de différentes institutions et de différents domaines de recherche. En outre, RE-Place fait office de point d'information central où trouver des données actualisées sur les alternatives. À long terme, ce projet devrait contribuer à une réduction systématique du nombre d'expériences sur les animaux.

« Je souhaite autant que possible éviter la souffrance aux animaux d’expérience. Cela peut se faire en développant, en stimulant mais également en soutenant le recours à des méthodes alternatives. Si aujourd’hui, on connaît avec exactitude le nombre d’animaux utilisés pour la recherche scientifique, il me semble essentiel d’agir pour réduire ce nombre », déclare Bernard Clerfayt.

Du contrôle des animaux aux techniques innovantes

En Belgique, environ un demi-million d'animaux de laboratoire sont utilisés chaque année à des fins scientifiques. Ils sont le plus souvent utilisés dans la recherche biomédicale de nouvelles thérapies pour des maladies comme le cancer. En outre, l'utilisation d'animaux de laboratoire est parfois exigée par la loi, par exemple pour assurer la sécurité des médicaments et des vaccins. L'utilisation d'animaux de laboratoire est strictement contrôlée par des comités d'éthique et les administrations en charge du bien-être animal. 

Les Régions bruxelloise et flamande encouragent l'utilisation d'alternatives à l'expérimentation animale depuis plusieurs années. Et de nombreux progrès ont été réalisés au niveau européen dans le développement de méthodes d'expérimentation non-animales. Les chercheurs utilisent, entre autres, des matériaux du corps humain dans des cultures de cellules et de tissus (in vitro), ou des modèles informatiques (in silico). Ces nouvelles techniques innovantes jouent un rôle très utile et complémentaire pour répondre à des questions réglementaires et (de recherche) biomédicales.

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Nouveau record pour IRISbox: 720.000 demandes en 2021, le double de l’année précédente !

IRISbox, le guichet électronique de la Région bruxelloise

Le succès d’IRISbox, le guichet électronique de la Région bruxelloise, confirme l’accélération de la numérisation des échanges entre les Bruxellois et leurs administrations. Une évolution voulue par le ministre de la transition numérique Bernard Clerfayt.

Ce service en ligne correspond clairement au besoin des Bruxellois de se faciliter la vie grâce à l’accessibilité des services en ligne.

« IRISbox cadre parfaitement avec mon objectif de faire évoluer la Région bruxelloise vers une Région connectée. Le numérique permet de rendre l’administration plus moderne, plus simple, plus efficace, plus accessible. Fini les longues files au guichet, fini les déplacements inutiles, les citoyens et les entreprises effectuent de plus en plus de démarches en ligne de manière tout à fait sécurisée », fait remarquer le ministre bruxellois.

Toujours plus de formalités disponibles sur IRISbox

IRISbox s’enrichit chaque année de nouvelles fonctions. En 2021, 101 nouvelles formalités ont ainsi été ajoutées : dérogation à la journée sans voiture, inscription aux plaines de vacances (Forest, Jette, Evere), demandes de prime à la rénovation (Woluwe-Saint-Pierre) ou encore demande d’autorisation pour un événement (Forest).

En 2022, il sera également possible d’effectuer les demandes de prime Bruxell’Air, de prime à l’énergie et à la rénovation ou encore d’occupation temporaire de la voie publique. 

Compositions de ménage, l’extraits d’acte de naissance, etc. 

Pour rappel, IRISbox, est la plateforme en ligne de la Région bruxelloise qui propose des services régionaux et locaux 24/7.

En 2021, on comptabilise 745 809 utilisateurs d’IRISbox dont 106.335 nouveaux. Ensemble, ils ont effectué plus de 720.000 démarches administratives. Les formalités les plus plébiscitées sont la composition de ménage, l’extrait d’acte de naissance ou encore l’extrait du casier judiciaire.

« Les Bruxellois se rendent compte qu’il est souvent plus simple et plus rapide de faire ses démarches administratives en ligne plutôt que de se rendre dans les administrations. C’est l’avantage d’IRISbox : effectuer ses formalités administratives depuis chez soi. C’est pourquoi, le nombre de démarches disponibles sur IRISbox continue d’augmenter », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Cette technologie online a été mise au point et implémentée dans les administrations par le CIRB (Centre d'Informatique de la Région bruxelloise). Elle permet de réduire l’affluence dans les services administratifs bruxellois mais également d’accélérer les délais des démarches et de délivrance des documents. 

La majorité des utilisateurs d’IRISbox sont des… utilisatrices

52 % des utilisateurs sont des femmes, contre 48 % d’hommes. L’écart tend à se réduire peu à peu puisqu’en 2020, on comptait 54% de femmes. 

Les utilisateurs proviennent de toutes les tranches d'âge avec toutefois un léger pic pour les 35 à 44 ans, qui représentent 24,4 % du total. Les 18-24 ans représentent 11,6 % des utilisateurs et les plus de 65 ans, 13%. 

A propos du CIRB

Le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) est l’opérateur régional de la transition digitale et des innovations technologiques, au service des administrations publiques de la Région de Bruxelles-Capitale, pour le bénéfice des citoyens. Le CIRB joue un rôle proactif de gestionnaire et de fournisseur du catalogue de services ICT et s’inscrit dans la mutualisation des ressources. Il garantit par ailleurs une veille technologique et juridique afin d’anticiper les évolutions et les besoins de ses clients.

 

Mieux répartir le soutien de la Région aux communes bruxelloises

La répartition de la dotation aux communes et des subventions régionales doit être plus équitable

« L’écart de moyens entre les communes bruxelloises est de 1 à 3. C’est énorme. Dès lors, les capacités des communes à assurer les services de base ne sont pas identiques. Le mécanisme de financement des communes bruxelloises ne repose pas assez sur le principe de solidarité. Il faut le revoir afin de mieux tenir compte des disparités entre communes, de leur réalité socio-économique. C’est une question de cohésion pour la Région et d’équité entre les citoyens », souligne Bernard Clerfayt, ministre bruxellois en charge des Pouvoirs locaux.

D’importantes disparités d’une commune à l’autre

Sur demande du ministre, une photographie des masses budgétaires transférées de la Région vers les communes a été réalisée, ainsi qu’un examen comparatif des moyens financiers des 19 communes. L’objectif est de savoir si les communes disposent des mêmes moyens pour rendre les services aux habitants. Résultat : il n’en est rien et il vaut mieux habiter à Saint-Gilles qu’à Ganshoren ou à Ixelles qu’à Anderlecht.

La répartition des ressources disponibles par habitant est éloquente en termes de disparités.  Ainsi, on constate que la Ville de Bruxelles dispose de 3.591€/habitant et Ganshoren 1.226€/habitant. Entre les deux et dans la moyenne, Ixelles (1.986€/habitant), Saint-Gilles (2.153€/habitant) ou encore Etterbeek (1.841€/habitant). On constate aussi que les communes choisissent des taux de pression fiscale (à l’IPP et au précompte immobilier) différents en fonction de leur situation financière.

Leviers pour une répartition plus équitable entre les communes bruxelloises

Plusieurs pistes sont envisageables. La première consiste, comme l’y engage l’accord de majorité, à réviser les critères de la Dotation générale aux communes pour réduire ces disparités. La seconde vise à ajuster les autres mécanismes de subvention aux communes en fonction de leur situation financière. Les taux appliqués pour chaque subvention dépendraient d’un critère lié aux capacités financières de la commune. Enfin, il conviendrait pour tout subside vers les communes bruxelloises, d’utiliser systématiquement un critère lié au nombre d’habitants qui sont, in fine, les premiers bénéficiaires.

« Lorsque la Région intervient en faveur des communes, elle part de l’hypothèse que toutes les communes ont les mêmes capacités financières. Ce n’est clairement pas le cas. Une commune n’est pas égale à une commune : elles ont des tailles différentes (entre 20.000 et 180.000 habitants) et des moyens financiers différents calculés par habitant (des écarts de 1 à 3) », rappelle Bernard Clerfayt. 

Pour rappel les finances communales sont composées d’une part de recettes propres (impôts additionnels, fiscalité et prestations), de la Dotation générale aux communes (DGC) versée par la Région bruxelloise et des subventions accordées selon les réalisations ou investissements.

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Les employeurs confient de plus en plus leurs offres d’emploi à Actiris

Jeune femme en entretien d'embauche - les jeunes chercheurs d'emploi profitent de la reprise de ces derniers mois

Actiris a reçu 60.222 offres d’emploi en 2021, soit une augmentation de 88,4% par rapport à 2020 et de 71,8% par rapport à 2019. Cette tendance encourageante s’explique par une reprise des activités ces derniers mois et par une amélioration de la capture des offres d’emploi par Actiris.

Le nombre de chercheurs d’emploi pour l’instant en diminution

Fin décembre 2021, la Région de Bruxelles-Capitale comptait 87.295 chercheurs d’emploi. C’est 3.291 personnes de moins qu’en décembre 2020, une diminution de 3,6%. Le chômage diminue en variation annuelle depuis septembre 2021 grâce à l’amélioration conjoncturelle survenue en 2021 et à la mise en place et au maintien de mesures comme le chômage temporaire et le droit passerelle.

Nette amélioration à partir du 2ème trimestre 2021

L’amélioration conjoncturelle observée dans le courant de l’année 2021 a eu pour impact la diminution du chômage à partir du second semestre de l’année. En septembre, on observait une diminution annuelle des chercheurs d’emploi de 3,9% qui a continué à s’observer sur les 3 derniers mois de l’année 2021 (-3,6% en décembre 2021). Ainsi, en prenant les chiffres du chômage du 2ème semestre 2021, on observe une diminution de 2.352 unités (ou -2,6%).

Les jeunes ont profité plus de la reprise survenue en 2021

En décembre dernier, la Région bruxelloise comptait 8.980 jeunes chercheurs d’emplois : 10,0% de moins qu’en décembre 2020 mais 2,9% de plus qu’en décembre 2019.

Avec 8.847 chercheurs d’emploi âgés de moins de 25 ans en moyenne annuelle le chômage chez les jeunes bruxellois a diminué en 2021 de 3,0%. Si l’on constate que les jeunes sont généralement les premières victimes de la crise, à l’inverse ils sont également les premiers à bénéficier de la reprise économique et de la hausse des recrutements. En période de croissance économique, les jeunes sont ceux qui sortent du chômage le plus rapidement en comparaison avec les autres catégories d’âge.

En 2020, les chiffres du chômage des jeunes avaient augmenté de manière plus marquée que pour l’ensemble des demandeurs d’emploi indemnisés (+7,5% contre 0,9%). Au début de l’année 2021, on observait encore toujours une hausse marquée des chiffres du chômage des jeunes (+6,9% en janvier, +10,4% en mars,…) mais, progressivement, on a constaté une amélioration de la situation des jeunes sur le marché du travail. La relance des activités survenue en 2021 a bénéficié de manière plus marquée aux jeunes pour lesquels on observe une diminution annuelle d’environ 10% sur les 5 derniers mois de l’année 2021.

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Source : Actiris – view.brussels

Le Codeco ferme le secteur culturel, la Région bruxelloise soutient ses travailleurs

Fermeture du secteur culturel - rideau fermé d'une salle de spectacle

À la suite de la proposition faite par le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, une troisième salve de primes aux Bruxellois actifs dans le secteur culturel a été lancée en septembre dernier. Résultat : 1.704 Bruxellois actifs dans le secteur culturel se partagent un montant de 3.690.000€.

Mieux encore, aujourd’hui, le gouvernement bruxellois décide d’octroyer une nouvelle aide au secteur culturel dès 2022, pour continuer à soutenir les intermittents du spectacle.

« Ce n’est pas un cadeau pour les fêtes de fin d’année. C’est une aide légitime et nécessaire pour un secteur largement impacté par la crise du coronavirus. Car il est clair que les travailleurs culturels font partie des plus grandes victimes de cette crise. J’ai donc demandé qu’on puisse à nouveau les aider dès 2022 », précise Bernard Clerfayt.

Le secteur culturel très touché par la crise, aidé dès le début de la crise par la Région

Les travailleurs du secteur culturel sont très fortement touchés par la crise du Coronavirus. Et les dernières mesures du Codeco aggravent encore leur situation. Pour compenser une partie de leur perte de revenus, la Région bruxelloise a été l’une des premières à les soutenir.

En 2020 déjà, la Région bruxelloise avait octroyé une première aide au secteur culturel. L’opération avait été renouvelée à l’automne 2020, suite notamment aux confinements successifs. Enfin, en septembre 2021, le gouvernement bruxellois a décidé de réitérer et a lancé une troisième phase d’aide au secteur culturel.

Pour cette troisième phase, 1.704 primes ont été octroyées. 603 Bruxellois ont reçu la prime à 3.000€, 306 à 2.250 € et 795 à 1.500€. Le budget total s’élève à 3.690.000€.

Feux d’artifice interdits et prudence avec les décorations de fin d’année

Les animaux de compagnie peuvent être effrayés par le bruit des feux d'artifice, ici, un chien se cache.

Décorations, certaines plantes de saison ou feux d’artifice peuvent être dangereux pour les jeunes enfants comme pour les animaux de compagnie.

La rose de Noël – ou hellébore – contient des glucosides cardio toxiques dans les fleurs, les feuilles et les tiges. Elle peut provoquer des vomissements, des diarrhées, des troubles nerveux, des paralysies, …

L’Étoile de Noël – ou poinsettia – attire souvent les plus jeunes avec son rouge chatoyant. Mais sa sève toxique peut provoquer des irritations de la bouche/cutanée, des nausées, de la fièvre, … Sa toxicité est accrue pour les animaux.

Méfiez-vous aussi du rouge des baies du houx : elles entrainent des troubles digestifs. Enfin, gare aux baisers empoisonnés sous le gui ! Ses baies, feuilles et branches sont toxiques pour le cœur et le système nerveux, avec un risque mortel pour les plus fragiles à très haute dose. 

Feux d’artifice interdits

Le feu d’artifice produit deux détonations très fortes : le bruit du lancement et le bruit de l’explosion. Le volume de bruit sonore de ces détonations peut atteindre 170 décibels. Les fortes explosions et les étincelles causent beaucoup de stress, de peur ou des nuisances sonores chez les animaux. Certains d’entre eux fuient ou se blessent en voulant se mettre à l’abri. 

Conformément à l’Arrêté ministériel du 17 décembre 2021, sont interdits, dans l'espace public de tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, la possession, le transport, l'exposition, l’utilisation et tout acte préparatoire à l'allumage du matériel suivant :

  • les artifices de divertissement de catégorie F2, F3 et F4 visés à l'article 5 de l'arrêté royal du 20 octobre 2015 concernant la mise à disposition sur le marché d'articles pyrotechniques ;
  • les articles pyrotechniques destinés au théâtre des catégories T1 et T2 visés dans l'arrêté royal précité ;
  • les autres articles pyrotechniques des catégories P1 et P2 visés dans l'arrêté royal précité.

Cet arrêté est d’application jusqu’au 9 janvier 2022. Le reste de l’année le Règlement général de police interdit l’utilisation de pétards et feux d’artifice sauf autorisation communale spécifique. Compte tenu des conséquences néfastes pour les animaux, privilégiez les feux d’artifice à bruit contenu.

En pratique

  • En cas d’intoxication – ou même de soupçon – contactez immédiatement le Centre antipoison au 070 245 245. Pour vos animaux, contactez sans trainer votre vétérinaire traitant.
  • Pour les feux d’artifice, il y a lieu de respecter l’interdiction et de ne pas en tirer, ou d’utiliser les alternatives comme les spectacles de son et lumière.
  • Pour votre sapin, vérifiez la toxicité éventuelle de la décoration et veillez à bien le stabiliser. Évitez les décorations de type cheveux d’anges et celles qui risquent de se briser.
  • Votre chien ou chat appréciera une pièce refuge à la maison pour leur éviter le remue-ménage.
  • Pour rappel, ces aliments sont toxiques pour les animaux de compagnie : chocolat, arrêtes de poissons, noix, champignons etc…

 

Former les Bruxellois au numérique, une question de solidarité

Former les Bruxellois au numérique

9 projets portés par des entreprises d’économie sociale ont été retenus par Bruxelles Économie Emploi (BEE)* pour former les Bruxellois au numérique. Ceux-ci incluent l’apprentissage des compétences de base et les formations professionnelles aux métiers du numérique. Un montant de 600.000 euros est alloué pour l’ensemble de ces actions.

Le ministre de la Transition numérique et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt avait proposé au gouvernement bruxellois le lancement d’un appel à projets pour mettre en œuvre une politique de lutte contre la fracture numérique. Au total, 26 projets ont été soumis à l’administration dont 19 étaient éligibles et furent analysés par un jury indépendant.

La vulnérabilité numérique peut entraver l’accès aux services

« Cet appel à projets doit rendre le digital accessible à tous les Bruxellois pour contribuer à une meilleure intégration sociale et économique. C’est une question de solidarité numérique », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique

Le numérique est une aubaine pour ceux qui en maîtrisent les usages, une difficulté pour les autres. Pour ceux-ci qui sont peu ou pas familiarisés avec ces outils, l’accélération de la numérisation a multiplié les obstacles et parfois entravé l’accès aux services. 40% de la population, soit plus de 300.000 Bruxellois entre 16 et 74 ans, sont en vulnérabilité numérique.

A l’heure du « tout numérique », l’urgence de former les citoyens, notamment les travailleurs, aux usages du numérique est donc réelle. Le risque étant de voir la situation s’aggraver et toute une partie de la population exclue des échanges sociétaux.

Voici les 9 projets sélectionnés pour former les bruxellois au numérique

  • Primo Connect de Convivialités. Ce projet cible la formation numérique d’un public de primo-arrivants. 
  • HackYourSelf de BeCode. Modules de formation et d’accompagnement aux nouvelles technologies pour un public-cible sous-représenté dans l’écosystème technologique. 
  • Digital School for Women de Womenpreneur. Ce projet consiste à insérer durablement les femmes sur le marché de l’emploi via une formation en réparation et reconditionnement de smartphones et tablettes. 
  • L’aidant numérique d’Action et recherche culturelles. Ce projet consiste en un service pour accompagner la numérisation des services publics et essentiels. 
  • De l’emploi d’insertion à l’emploi par les TIC ! de Fobagra. Mise en place d’un dispositif d’accompagnement aux TIC pour les travailleurs en fin de contrat d’insertion. 
  • Hack Your Future Lab de Open Knowledge. Test d’une nouvelle méthode pédagogique pour l’ASBL qui délivre des cours de programmation informatique pour les personnes réfugiées et migrantes. 
  • Formation en informatique pour les aide-ménagères d’Espace Cultures & Développement. Mise en place de modules de formation en informatique dans le cadre d’une espace public numérique mobile. 
  • Accompagnement pour l’insertion dans le secteur tech de Molengeek. Développement d’un accompagnement professionnel des chercheurs d’emploi éloignés du marché du travail afin de créer un lien entre formation digitale et insertion professionnelle. 
  • Digiboost in de sociale economie de MAKS. Ce projet consiste à donner des cours d’informatique aux encadrants des entreprises sociales et à leurs travailleurs. 

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* BEE s’adresse tant aux entreprises qu’aux travailleurs, cette administration du Service public régional de Bruxelles pour objectif de développer l'économie et l'emploi. Accéder au site de Bruxelles Économie Emploi.

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Près de 40.000 chercheurs d’emploi bruxellois ont décroché un emploi en 2021

Emploi en 2021 : le secteur des activités de service et de soutien recrute

Ces derniers mois, la reprise économique est là, aidée par les mesures de soutien mises en place tant au niveau fédéral que régional. Durant l'année 2021, 38.912 chercheurs d'emploi bruxellois inscrits chez Actiris ont décroché un emploi en 2021.

Le secteur qui a engagé le plus grand nombre de chercheurs d'emploi bruxellois, ce sont les « activités de services et de soutien ». 7.678 chercheurs d'emploi ont signé un contrat dans ce domaine, plus d'un recrutement sur cinq en 2021.

3950 agents ont été recrutés dans le secteur public et par les organismes d’intérêt public. Dans le privé, de grandes enseignes telles Delhaize, Carrefour ou encore Primark, ont recruté des centaines de personnes. Pierre Leman, Directeur des Ressources Humaines et de la Communication de Carrefour Belgium déclare : « […] Nous avons besoin d’une diversité importante de talents et de niveaux de qualifications. Nous prévoyons de continuer dans cette direction pour l’année prochaine. ».

Le secteur de la santé et de l'action sociale ont eu besoin de renfort : le secteur a recruté 3.231 personnes. Dans le secteur de la santé en particulier, de nombreuses offres d'emploi restent cependant encore vacantes. En effet, certaines fonctions comme infirmier(e)s sont considérées comme critiques, Actiris comptant 360 offres d'emploi ouvertes dans ce domaine à la fin du mois de novembre et 197 en périphérie bruxelloise. La même problématique est constatée dans le domaine de l'enseignement qui a pourtant recruté 2.631 chercheurs d'emploi en 2021.

(Source : Actiris, communiqué de presse de ce 20/12/2021)

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2 nouvelles subventions pour soutenir la recherche d’alternatives à l’expérimentation animale

Culture cellulaire en laboratoire

« La science a évolué et fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées sur des cellules humaines. Elles donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre le développement de ce type de méthode. Et même si dans certains cas, l’expérimentation animale reste un mal nécessaire, nous devons maintenir l’objectif visant à diminuer drastiquement l’expérimentation animale », résume Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

1. L’alternative des cultures cellulaires

La Région bruxelloise a octroyé un montant de 60.000€ à la VUB afin de poursuivre ses recherches et d’élaborer une alternative à l’expérimentation animale.

Les chercheurs de la VUB développent en effet un modèle expérimental de recherche en toxicologie basé sur des modèles in vitro élaborés à partir de cultures cellulaires. L’intérêt est double : ne plus devoir utiliser d’animaux de laboratoire et s’approcher du modèle humain, s’agissant de cellules humaines.

Ce programme de recherche concerne la fibrose du foie. Le « foie gras » concerne environ un quart de la population mondiale et ne bénéficie d’aucune thérapie. Normalement, dans ce type de recherche, on utilise exclusivement des animaux d’expérience, surtout des souris. La pertinence de cette pratique est discutable en raison des grandes différences qui existent entre la souris et l’être humain, d’où l’intérêt du modèle in vitro.

2. Recenser les méthodes alternatives aux expérimentations animales

« Afin de soutenir la recherche, la Région bruxelloise, avait déjà financé le projet Re-Place, visant à recenser l’ensemble des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Maintenant, il faut promouvoir ce cadastre, le faire connaître et enseigner les alternatives à l’expérimentation animale. C’est pourquoi, nous débloquons 50.000 € à cet effet », explique Bernard Clerfayt.

Depuis plusieurs années, la VUB recherche des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Les chercheurs étant d’ailleurs des références dans leur domaine.

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