84% veulent améliorer le bien-être animal

Photo réunissant plusieurs animaux de compagnie : chien, chat, hamster, iguane, oiseau, lapin

Bernard Clerfayt, ministre bruxellois du bien-être animal, veut moderniser les lois qui assurent le bien-être des animaux. Objectif : faire évoluer une législation vieille de 35 ans.

La première étape est franchie : interroger les Bruxellois sur leurs attentes et leur rapport aux animaux. 84% des répondants à la consultation sur base volontaire lancée l’été dernier, estiment que l’on peut encore améliorer la protection des animaux. 2.135 personnes ont répondu à l’enquête, soit en ligne, soit en déposant un formulaire papier dans l’une des 18 communes partenaires.

Listes positives et stérilisation

83% des répondants approuvent l’existence de listes positives, limitant le nombre et le type d’espèces qui peuvent être détenues. Ces listes fixent aussi les conditions de détention des animaux. Actuellement il existe une liste pour les mammifères et les reptiles. Les listes d’oiseaux, de poissons et d’amphibiens sont en cours d’élaboration.

Si la législation actuelle impose uniquement la stérilisation des chats, 47% des sondés sont favorables à l’extension de l’obligation de la stérilisation à d’autres espèces, notamment les chiens, les lapins et les pigeons.

Limiter l’achat impulsif d’animaux

70% souhaitent que la vente d'animaux en animalerie soit interdite et 80% sont contre la publicité sur les réseaux sociaux.

Toujours dans l’optique de limiter les achats impulsifs, 70% des répondants souhaitent que la vente d’animaux en animalerie soit interdite. Et 80% sont contre la publicité sur les réseaux sociaux.

Les conditions de l'abattage

71% des répondants soutiennent l’imposition d’un étourdissement préalable à tout abattage. Et 85% souhaitent aller plus loin en étendant cette pratique aux homards, crabes ou écrevisses.

Un permis de détention et une meilleure protection contre les maltraitances

80% des répondants jugent que les sanctions sont insuffisantes. Ils souhaitent non seulement interdire la détention d’animaux pour les propriétaires coupables de maltraitance animale et certains proposent même d’imposer des « travaux d’intérêt animalier ».

« Près de 100 répondants ont indiqué spontanément l’instauration d’un permis de détention, après une formation ou un examen. Il n’est donc pas question de mettre en place un permis à la wallonne qui serait délivré automatiquement à tout le monde. Par contre, pour que cela ait du sens, j’envisage de limiter ce permis à certaines espèces qui ont des besoins spécifiques tels que les nouveaux animaux de compagnie qui ont de plus en plus la cote auprès des Bruxellois », déclare Bernard Clerfayt.

Plus d’espaces de liberté pour chiens

La dernière partie du questionnaire consistait en une « boîte à idées ». Parmi les propositions le plus souvent revenues, on retrouve la création d’espaces de liberté pour chiens, l’interdiction d’utilisation des colliers électriques et de vente d’animaux vivants sur les marchés. La mise à disposition d’abris pour les animaux détenus à l’extérieur ou la mise en place d’un permis de détention figurent aussi parmi les suggestions.

La plus grande réforme en matière de bien-être animal

L’élaboration du Code bruxellois est donc bel et bien lancée. L’objectif est d’adopter ce nouveau code en première lecture d’ici la fin de l’année.

« Cette consultation des Bruxelloise sur base volontaire, mais aussi celle des secteurs en lien avec le bien-être animal, permettront de faire naître un Code bruxellois du bien-être animal équilibré. D’autant que ce Code constituera la plus grande réforme menée en matière de bien-être animal », conclut Bernard Clerfayt.

Le rapport de consultation citoyenne en quelques chiffres

Vers des alternatives pour gérer la surpopulation des pigeons en ville

Pigeons sur une place publique en ville

Les députés bruxellois s’exprimeront ce jour sur une proposition d’ordonnance visant à mettre un terme à la capture et à la mise à mort des pigeons. Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal, soutient la proposition et souhaite en finir avec cette pratique cruelle et peu efficace. L'objectif est d'encourager les alternatives pour gérer la surpopulation des pigeons en ville.

Les nuisances de la surpopulation

Nuisance sonore, fientes dont l’acidité dégrade les matériaux, bris de matériel, plumes qui bouchent les gouttières, maladies, etc. La surpopulation des pigeons en milieu urbain peut causer de nombreux dégâts.

Le piégeage n’est pas la solution

« En 2019, Natagora a rédigé un rapport sur la problématique des pigeons en ville. On y lit notamment que la capture des pigeons est une solution à court terme peu efficace et peu éthique. En effet, les jeunes vont remplacer les vieux qui ont été capturés », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du bien-être animal.

Certaines entreprises, comme la législation le permet jusqu’à présent, procèdent donc à des opérations de dépigeonnisation. Les oiseaux sont ainsi capturés dans des cages et ensuite mis à mort, généralement par gazage. Mais cette pratique soulève quelques problèmes. Le personnel ne relève pas toujours les cages à intervalles réguliers de sorte que les animaux meurent de faim et de soif (outre le stress du piégeage). Cette méthode de piégeage est non sélective et peut mener à la mort d’espèces protégées comme le pigeon ramier.

Pour d’autres méthodes plus efficaces et moins cruelles

Les députés bruxellois devraient donc voter ce vendredi 4 février une proposition d’ordonnance visant à un mettre un terme à cette pratique. D’autant qu’il existe d’autres méthodes, plus efficaces et moins cruelles, prônées par Natagora.

La première d’entre elle, arrêter de nourrir les pigeons en donnant des graines ou du pain sur la voie publique. Cela accélère la prolifération des pigeons mais attire également d’autres nuisibles tels que les rats. Mettre en place des pigeonniers contraceptifs où les œufs sont retirés du nid et remplacés par des œufs fictifs ou encore distribuer des graines contraceptives.

Gérer la surpopulation des pigeons en ville

« S’il est intéressant de s’informer sur les pratiques développées par chaque commune pour lutter contre la prolifération des pigeons, il apparait essentiel de coordonner et harmoniser l’action des communes. Le pigeon ne connaît pas les frontières communales et reporter la problématique sur les communes voisines n’a strictement aucun sens. L’enquête AWI-BRU en cours nous permettra de déterminer un plan d’action pour une gestion respectueuse et efficace de la population de pigeons. », conclut le Ministre bruxellois.

Droit animalier : 300 pages d’analyses juridiques et sociétales

Idéogramme des actes du colloque en droit animalier "De la domestication à la protection"

Les actes du colloque en droit animalier « De la domestication à la protection – Quelle évolution du droit dans le rapport homme/animal ? » du 28 septembre 2021, sont désormais à la disposition des juristes et de tous les citoyens préoccupés par le bien-être animal. Document disponible en téléchargement ici (pdf).

Une initiative de la Région bruxelloise

Consacrée au lien unissant l’homme à l’animal dans une perspective comparée au regard du droit français, cette journée fut organisée par la Région bruxelloise en collaboration avec la Société de Législation Comparée et la Fondation européenne pour le droit du vivant. Les orateurs du colloque publient dans ces actes, des contributions essentielles à l’avancée des connaissances et à l’échange des approches juridiques. Ces réflexions et constats posés ne manqueront pas d’enrichir de travail actuellement en cours : l’élaboration du code bruxellois du bien-être animal.

Rapide tour d’horizon

Quel statut juridique pour l’animal ? Qu’en est-il du droit d’appropriation ? Quel rôle et quelles responsabilités pour la gouvernance et les institutions ? Les orateurs du colloque abordèrent des sujets proches des réalités de terrain : la répression de la maltraitance, l’inspection vétérinaire, la médiation animale comme activité économique, etc.

Le droit animalier au cœur des enjeux sociétaux

Plusieurs mois de travail et de réflexions sur le thème du droit animalier et sur la place accordée à l’animal au sein de notre société moderne ont permis la tenue de ce colloque dédié au droit animalier.

Sujet d’actualité et préoccupation pour bon nombre des citoyens, le thème du bien-être animal se décline au travers des textes législatifs et des analyses du droit animalier. Le droit régissant le rapport homme-animal comme le droit des animaux, sont au centre de changements sociétaux majeurs.

La place de l’animal et notre rapport au vivant évoluent et font l’objet de préoccupations croissantes. Depuis 2018, la loi précise d’ailleurs : « un animal est un être vivant doué de sensibilité, de propres intérêts et d’une propre dignité, qui bénéficie d’une protection particulière. » De bonnes pratiques se mettent en place alors que notre rapport au vivant ne cesse d’évoluer.

Visionner les conférences des orateurs du colloque franco-belge dédié au droit animalier :

Wifi dans toutes les écoles secondaires bruxelloises

Un installateur place une borne Wifi dans une classe de cours.

D’ici 2024, toutes les écoles secondaires bruxelloises disposeront du wifi, dans le cadre du projet « Branche ton école ».

Pour accélérer le virage numérique des écoles secondaires bruxelloises, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique, a développé un plan en deux axes : équiper les élèves et renforcer la connectique interne des écoles grâce à un réseau wifi performant.

Équiper les élèves

Les écoles ont la possibilité de choisir du matériel informatique pour une valeur équivalente à 6.250€. Une liste de matériel est définie : portables, Chromebook, tablettes, projecteurs, etc. Au bout de 4 ans, l’équipement devient propriété de l’école.

Des réseaux Wifi pour 240 écoles bruxelloises

L’accès à cette offre sera aisé pour chaque établissement scolaire. Premièrement, un état des lieux des besoins des écoles en termes de connectique interne est réalisé. Cette étape permet d’identifier le futur emplacement des bornes wifi, les endroits de passage du câblage, l’alimentation, etc. Une fois l’enquête finalisée, rendez-vous est pris pour l’installation du matériel. Chaque école pourra ainsi bénéficier de 8 à 11 bornes wifi. Tous les frais étant à charge de la Région, ainsi que 3 ans de maintenance. Chaque direction pourra gérer son ou ses réseaux Wifi en toute sécurité.

Le numérique, incontournable

« En quelques années, le numérique a investi tous les pans de notre société. L’école ne fait pas exception. L’urgence d’offrir un accès à Internet sécurisé est donc réel. D’autant plus que le numérique à l’école offre de nombreux avantages tant aux élèves qu’aux professeurs », rappelle Bernard Clerfayt. De plus, la crise Covid et l’enseignement hybride pratiqué depuis, ont accéléré l’urgence de proposer des enseignements numérisés aux élèves.

5,2 millions alloués

C’est pourquoi, dans le cadre de son plan national pour la reprise et la résilience, le gouvernement bruxellois, dans le cadre du plan de relance européen, a alloué un budget exceptionnel de 5,2 millions d’euros pour soutenir l’équipement numérique des élèves et des écoles, à commencer par les établissements scolaires se trouvant dans des quartiers à l’indice socio-économique plus faible.

176 écoles connectées à la fibre

« Branche ton école » est la suite du projet « Fiber to the School », lancé en 2014 par le CIRB et IRISnet. Ce projet vise à équiper les écoles secondaires bruxelloises d’une connexion Internet à large bande, afin de leur permettre de bénéficier d’un accès Internet. Le CIRB a mandaté la scrl IRISnet pour procéder à l’implémentation de cette infrastructure, dont les coûts sont entièrement supportés par la Région. A ce jour 176 écoles secondaires bruxelloises sont connectées à la fibre.

Activation automatique des allocations familiales pour 1.500 enfants

Photographie de jeunes enfants rassemblés qui applaudissent

En 2021, les parents de 1.500 enfants bruxellois n'ont pas demandé d'allocations familiales alors qu’ils y avaient droit. Famiris a activé automatiquement ce droit pour ces enfants et a ainsi versé un total de 3,2 millions d'euros. Car chaque enfant mérite le meilleur départ.

Lors de la création du nouveau système d'allocations familiales bruxellois (en vigueur depuis le 1er janvier 2020), la Région bruxelloise a fait de l'automaticité du droit aux allocations familiales le fer de lance de sa politique en la matière. L'objectif ? S'assurer que les familles reçoivent les allocations familiales auxquelles elles ont droit et garantir qu'aucun enfant ne soit laissé de côté. C'est Famiris, en tant que caisse publique bruxelloise d'allocations familiales, qui est chargée de l'ouverture automatique de ce droit.

« Une avancée dans la lutte contre la précarité »

Le nombre relativement important d'enfants détectés par cette procédure démontre l'importance et le succès du droit automatique. Au total, on dénombre :

  • 1.500 enfants détectés
  • 3,2 millions d'euros de droits versés
  • 1,2 enfant par famille en moyenne
  • ¼ de familles avec un faible revenu
  • 202 € de montant mensuel moyen pour ces familles

« Le droit automatique est un important filet de sécurité. Il a permis d’identifier 1.500 enfants sans allocations familiales. Il s’agit d’une véritable avancée dans la lutte contre la précarité des enfants bruxellois », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois en charge des prestations familiales.

2 millions d'euros de régularisation

En 2021, Famiris a activé automatiquement ce droit aux allocations familiales pour 1.500 enfants et 3,2 millions d'euros ont ainsi été versés aux familles bruxelloises. Cela comprend plus de 2 millions d'euros de régularisation puisque ces enfants avaient droit aux allocations familiales depuis longtemps. Cela a été rectifié par Famiris et les allocations familiales ont dont été versées rétroactivement à de nombreuses familles.  « Je suis heureux que, grâce au système du droit automatique aux allocations familiales, les enfants bruxellois reçoivent ce à quoi ils ont droit. Pour les familles qui sont dans une situation difficile, cela peut souvent faire la différence. D'autant plus que l'activation des allocations familiales leur donne également accès aux allocations sociales auxquelles elles ont droit. Il est donc important que nous continuions à informer les familles bruxelloises à ce sujet », réagit Sven Gatz, Ministre bruxellois en charge des prestations familiales.

Comment Famiris détecte ces familles ?

Les familles détectées sont principalement des familles avec de jeunes enfants. On retrouve aussi, par exemple, des familles qui ont emménagé en Région bruxelloise et qui ne connaissent pas leurs droits ou des familles qui connaissent le régime d'allocations familiales mais qui pensent ne pas y avoir droit. 

Ces familles sont détectées grâce à un lien entre la base de données bruxelloise  des allocations familiales et le registre national dans le respect des règles relatives à la protection de la vie privée. Le système détecte automatiquement lorsqu'un enfant apparaît dans le registre national, mais n'est pas connu dans un dossier d'allocations familiales bruxelloises. Famiris entame ensuite un dialogue avec les familles afin d'activer le droit aux allocations familiales. Car chaque enfant mérite le meilleur départ.

28 janvier, journée de la protection des données

Visuel illustrant l'importance des données dans notre vie quotidienne, nos déplacements, l'accès aux services et commerces. Ici des personnes se déplacent en rue et génèrent des données.

L’exploitation des données numériques défraye l’actualité, leur protection a depuis 2007 sa journée mondiale. La belle affaire pourrions-nous dire ! En tout cas ce peut être l'occasion d’attirer l’attention de chacun sur l’importance grandissante de ces données, et sur la nécessité de s’approprier quelques bonnes pratiques.

Il y a données et données

Distinguons les données que vous renseignez volontairement via des interfaces web ou les applications mobiles, et celles que vous générez, souvent sans le savoir, en tant qu’utilisateurs.

Les données renseignées

Les données renseignées volontairement (données personnelles) sont les plus sensibles car liées à un identifiant. Elles sont indispensables pour un achat, un service en ligne. Sur un site commercial, l’important est de s’assurer de la possibilité de pourvoir les modifier ou les supprimer. Ce droit de vérification est en effet un aspect important de notre identité numérique. Sur le guichet électronique d’un service public, vous accéderez souvent à des données personnelles préexistantes. L’identification avec votre carte d’identité et son code PIN ou l’application ItsMe est de rigueur, sans exception.

Les données générées

Les données que vous générez en tant qu’utilisateur web (data), des applis mobiles ou des objets connectés, alimentent ce qu’on appelle communément le Big Data. Même si votre identité n’est en général pas directement lisible, l’anonymat est, selon les spécialistes, relatif. Cependant l’identification n’a guère de pertinence dans cet océan de données. Elles ont une utilité publique et commerciale. Leur analyse permet des modèles prédictifs qui orientent plus sûrement les politiques publiques en matière de mobilité, de santé, d’environnement, etc. Il en va de même pour les stratégies  industrielles.

À vous de décider si vous souhaitez partager vos centres d’intérêt ! Grâce au RGPD (le règlement européen de protection des données), toutes les plateformes doivent vous donner la possibilité d’accepter ou de refuser ces fameux fichiers « cookies » dont certains collectent des données sur vos centres d'intérêt, d’autres étant liés au fonctionnement de l’interface. À noter que vous pouvez toujours les effacer à tout moment dans les paramètres de votre navigateur.

Participez à un atelier « vie privée »

Ce 31 janvier à L'Atelier du web, 37 Rue du Fort, 1060 Saint-Gilles, vous pouvez participer à un atelier pour mieux protéger votre vie privée. Quels sont les écueils à éviter pour protéger sa vie privée dans notre monde numérique ? Et surtout, quelles solutions pour la préserver ? Navigation anonyme, chiffrement des courriels, des documents… Comment se protéger contre les intrusions et la malveillance ? Infos et inscriptions sur le site de L’Atelier du web.

Promenons-nous dans la data avec les « Data Walks »

Voilà une promenade urbaine d’un genre très particulier, un moyen d'engager un dialogue interactif sur ce qui se passe dans la ville, là où le numérique rencontre le physique. Découvrez comment sont collectées les données en milieu urbain, par qui et pourquoi, dans quels buts. Vous pourrez ainsi mieux cerner les avantages et les risques pour la vie privée. Une façon de faire vous-même vos bonnes pratiques. C’est une organisation de Smart City Office de la Région bruxelloise, en collaboration avec les chercheurs du projet SPECTRE. Les deux prochaines dates : les 1er et 6 février. Pour les inscriptions, c’est par ici.

Les titres-services retrouvent leur niveau d’avant crise

Aide-ménagère au travail

« Le secteur des titres-services est l’un des premiers à avoir retrouvé un niveau d’activité comparable à celui d’avant crise. Ainsi, si l’on compare les chiffres 2021 à ceux de 2019, on constate que l’activité a repris à 96%. Preuve qu’il s’agit d’un service essentiel aux citoyens dont la popularité reste forte », relève Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Les chiffres attestent de l'intérêt pour les titres-services

En 2021, 16.022.073 titres-services ont été achetés par les ménages bruxellois contre 13.655.420 en 2020, soit une augmentation de 17.33%. Quant au nombre de titres-services remboursés, ceux effectivement utilisés par les Bruxellois, celui-ci s’élève à 15.837.120 en 2021, contre 13.350.747 en 2020, soit une augmentation de 18,62%. Par ailleurs, on compte en 2021, 14.461 nouveaux utilisateurs bruxellois. En moyenne, 112.000 Bruxellois utilisent chaque mois un ou plusieurs titres-services.

Ces chiffres 2021 sont un bon indicateur de l’importance du système des titres-services auprès des ménages bruxellois.

25.000 personnes actives dans les entreprises de titres-services

Lancé il y a près de 20 ans, le système des titres-services a permis de sortir du travail au noir de nombreuses aide-ménagères tout en garantissant un prix attractif pour les utilisateurs. Résultat : le succès des titres-services fut immédiat et continue, 20 ans plus tard, à séduire de plus en plus de Bruxellois. En Région bruxelloise, 25.000 personnes travaillent dans ce secteur et on y compte plus de 112.000 utilisateurs.

Région et partenaires sociaux veulent améliorer les conditions de travail des aide-ménagères

Enfin, une réforme du système des titres-services sera menée très prochainement en étroite collaboration avec les partenaires sociaux. Celle-ci devra permettre en priorité d'améliorer les conditions de travail des aide-ménagères.

Fix My Street enregistre des résultats records

Les véhicules abandonnés peuvent aussi être signalés sur Fix My Street

Véhicule abandonné ? panneau de signalisation endommagé ? trottoir détérioré ? Nous sommes tous témoins de dégradations dans l’espace public. Une solution simple pour que le problème soit signalé et traité : Fix My Street. Cet outil d’alerte est à votre disposition sur le web et c’est aussi une application que vous pouvez télécharger sur votre smartphone.

Sa simplicité fait son succès : 23% d’utilisateurs de Fix My Street en plus !

« Fix My Street est un exemple de plus de ce que la technologie peut apporter pour transformer le quotidien des Bruxellois. Simplicité, rapidité, suivi, etc. les avantages sont nombreux et contribuent à améliorer la qualité des services publics bruxellois » constate le ministre de la transition numérique Bernard Clerfayt.

En 2021, 8.629 utilisateurs ont signalé 75.784 incidents. C’est 23 % d’utilisateurs en plus relativement à l’année précédente. Et c’est une augmentation de 7,6% du nombre de signalements par rapport à 2020. Grâce à la collaboration entre les citoyens et l’administration, 83% des problèmes ont été résolus dans le courant de l’année.

Fix My Street, la télécharger, c’est l’adopter

Chaque utilisateur signale une moyenne de 2,8 incidents, précisent les responsables du projet, qui ajoutent que ces signalements ont été réalisés par une proportion de 73% primo-utilisateurs et que 84% des incidents ont été résolus dans le courant de l'année.

Les catégories les plus représentées dans les signalements sont la propreté publique (56%), les voiries (18,6%), la signalisation (8,5%) et le mobilier urbain (8%). Les autres signalements se partagent entre, par ordre décroissant, l'éclairage, les véhicules abandonnés, les plantations, les monuments, la sécurisation des bâtiments, et les ponts et tunnels, détaillent Bruxelles Mobilité et le CIRB.

Depuis sa mise en service en 2013, Fix My Street a permis de régler un total de 338.385 incidents ou défectuosités de l'espace public.

La propreté est le première préoccupation, mais pas que…

Les signalements les plus fréquents sont la propreté publique (56,1%), les voiries (18,63%), la signalisation (8,46%) et le mobilier urbain (8,06%). Les autres signalements se partagent entre, par ordre décroissant, l’éclairage, les véhicules abandonnés, les plantations, les monuments, la sécurisation des bâtiments, et les ponts et tunnels.

Fix My Street s’améliore pour mieux servir tous les Bruxellois

De nombreuses améliorations ont été régulièrement apportées à l'outil. En 2021, les développeurs ont ainsi créé une série de signalements spécifiques aux besoins des Personnes à mobilité réduite (PMR) pour contribuer à optimiser la sécurité de leurs déplacements.

Ceci pourrait vous intéresser :

Bernard Clerfayt divulgue 4 initiatives de la Région en matière d’intelligence artificielle

image d'un smartphone affichant un chatbot - L'intelligence artificielle et services publics

La collaboration entre les chercheurs du FARI (Institut d’intelligence artificielle) et la Région donne déjà naissance à des réalisations concrètes, au service des Bruxellois. Au printemps dernier, la Région, l’ULB et la VUB lançaient le FARI. Aujourd’hui, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique annonce la mise en œuvre de 4 projets.

« Il faut que la Région s’approprie l’intelligence artificielle si elle veut profiter de cette technologie au bénéfice de ses citoyens », cette volonté, le Ministre en a déjà fait une réalité. Les quatre premières missions confiées à FARI concernent des compétences du ministre. « D’une part, les administrations publiques vont pouvoir s’appuyer sur les connaissances scientifiques et technologiques de nos chercheurs reconnus. D’autre part, ces derniers pourront déployer tout le potentiel de leurs recherches pour améliorer nos services publics », précise Bernard Clerfayt.

Emploi : améliorer le matching profils / offres

Lancé en octobre dernier, le projet pilote initié par FARI en collaboration avec Actiris a pour but d’améliorer le fonctionnement actuel pour proposer un outil plus simple et plus efficace. Le matching est une étape indispensable pour augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi. Objectif : augmenter la visibilité d’offres pertinentes auprès des chercheurs d’emploi dont le profil correspond réellement.

Pour des réglementations et des procédures orientées usager

Prévu dans le plan bruxellois de simplification administrative, un test de simplification administrative permettra de soumettre tous les nouveaux textes législatifs à une analyse « Parcours Usager ». Une étape indispensable afin de s’assurer que l’impact sur l’usager soit le plus faible possible et diminuer la charge administrative du citoyen.

Faire respecter la réglementation en matière de vente d’animaux

Le projet pilote vise à identifier plus rapidement les annonces illégales sur Internet et assurer le suivi nécessaire. Les annonces de vente d’animaux sont soumises à un réglementation spécifique. Avec le développement des réseaux sociaux et des sites de vente en ligne, les annonces illégales sont de plus en plus nombreuses et il n’est pas rare de voir sur les réseaux sociaux des annonces pour des animaux à vendre. Derrière celles-ci peuvent parfois se cacher des réseaux illégaux de trafic d’animaux.

Développement stratégique de l’intelligence artificielle en Région bruxelloise

FARI et le CIRB (Centre d’Informatique pour la Région bruxelloise) proposeront une feuille de route pour le développement de l’intelligence artificielle en Région bruxelloise. L’objectif est de disposer d’un cadre de développement, de garantir la cohérence des projets mais aussi de tabler sur une mutualisation des connaissances. De nombreux projets d’intelligence artificielle ont été lancés en Région bruxelloise, témoignant de l’intérêt grandissant du monde économique mais aussi des services publics pour cette nouvelle technologie.

Ceci pourrait aussi vous intéresser :

83 plaintes pour maltraitance animale en 2021 en Région bruxelloise

Chat victime de maltraitance

Bruxelles Environnement a enregistré 83 plaintes pour maltraitance animale en 2021, toutes ont été jugées recevables. Par ailleurs, 28 saisies pour un total de 45 animaux ont été effectuées l’année dernière en Région bruxelloise.

Il existe différents cas pour lesquels un animal peut être saisi : manque d’hygiène, sous-alimentation, maladies non-soignées, etc. En 2021, on dénombre 28 saisies pour un total de 45 animaux. Parmi ceux-ci, on trouve 35 chiens, 5 chats mais aussi un iguane, 3 grenouilles et un boa. 

Le Service Bien-être animal de Bruxelles Environnement reçoit les plaintes pour maltraitance animale

Une fois saisis, ces animaux sont généralement confiés temporairement à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie. Souvent, ces saisies font suite à des plaintes introduites par des citoyens auprès du service Bien-être animal de Bruxelles Environnement. En 2021, 83 plaintes ont été introduites.

«Les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros»

« Dénoncer des faits de maltraitance animale est un acte important. Les plaintes permettent d’identifier des situations problématiques pour les animaux et parfois aussi pour le maître. Les inspecteurs de Bruxelles Environnement ne ménagent pas leurs efforts pour remédier à ces situations en ayant recours à des avertissements, des procès-verbaux et, en cas de nécessité, à des saisies. Notre rapport au vivant et aux animaux a énormément évolué ces dernières années et les attentes des citoyens ne cessent de croitre. C’est pourquoi, les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros et le juge peut même ordonner un emprisonnement ainsi qu’une interdiction de détention. Le futur code bruxellois du bien-être animal veillera à développer les outils existants en vue de prévenir et sanctionner encore plus efficacement les atteintes. », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être Animal.