Formation en alternance : convaincre plus d’entreprises de former des stagiaires

Formation en alternance

2.280 personnes en formation en alternance sont toujours à la recherche d’un stage pour cette année académique 2020-2021.

Pour inciter plus d’entreprises à accueillir des stagiaires, le gouvernement bruxellois renforce la prime tuteur pour 2021-2022. Le montant de la prime passe de 1.750€ à 3.000€ et la condition de l’âge du stagiaire est supprimée. Jusqu’à présent la prime était octroyée pour les jeunes de moins de 25 ans.

Un budget de 6.450.000€ est dégagé pour cette mesure pouvant bénéficier à plus de 2.000 entreprises formatrices.

Des formations en adéquation avec les attentes des employeurs

« Je suis convaincu que la formation en alternance peut contribuer à accélérer la relance socio-économique de la Région bruxelloise. Elle permet de former des personnes aux compétences attendues par les employeurs. Ceux-ci sont encore trop peu nombreux à former des stagiaires au sein de leur entreprise. Grâce à cette prime de 3.000€ et à l’assouplissement des conditions d’octroi, j’espère que nous assisterons à une mobilisation massive du monde économique pour la formation en alternance », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

La formation en alternance fait l’unanimité

A Bruxelles, l’efp-sfpme et Syntra proposent ce type formation. La formation en alternance est une pédagogie permettant l’acquisition des compétences tant en centre de formation qu’en entreprise. En 2018 déjà, le gouvernement bruxellois avait adopté une réforme pour booster le dispositif de l’alternance et avait notamment instauré une prime tuteur accessible aux entreprises qui s’engagent dans la formation d’un jeune de moins de 25 ans en alternance.

« L’alternance, voie royale vers l’emploi », « L’alternance, c’est du win-win », « La formation en alternance a le vent en poupe » ou encore « L’alternance est un filière d’excellence » ; ces dernières années, l’alternance fait l’unanimité auprès de tous : acteurs économiques, politiques et même le Palais Royal. Pourtant, si les jeunes et les moins jeunes sont toujours plus nombreux à opter pour la formation en alternance, beaucoup sont encore à la recherche d’une entreprise formatrice pour valider leur année.

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Des agents communaux formés pour faciliter l’accès aux outils en ligne

Une formation pour favoriser l'inclusion numérique

Côté avantages, le numérique coche toutes les cases : simple, rapide et direct. Mais ces bénéfices ne sont pas encore à la portée de tous les Bruxellois, c’est là que le bât blesse. La Région bruxelloise veut que chacun puisse se simplifier la vie grâce au digital. L’inclusion numérique est un enjeu démocratique et social.

66 actions pour mettre les bouchées doubles

Pour accompagner un maximum de citoyens et leur permettre d’accéder à ces facilités, le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a mis en place un plan d’appropriation numérique d’envergure, décliné en 66 actions concrètes.

Comprendre et détecter la précarité numérique

L’une de ces actions pour l'inclusion numérique consiste à mobiliser les agents communaux de première ligne en les formant. Ils deviennent ainsi les vecteurs de transmission pour un accès simplifié aux services en ligne. easy.brussels, l’agence bruxelloise de simplification administrative et la Coordination Inclusion Numérique de la Région Bruxelloise (CIRB), en collaboration avec Brulocalis, proposent aux agents des administrations communales des sessions de formation  « Comprendre et détecter la précarité numérique ».

Déjà près d’une centaine d’acteurs de première ligne

En juin, les 4 premières dates comptaient 44 inscrits, et à ce jour, 30 agents sont inscrits pour les premières dates de septembre alors que la capacité est de 48 participants. Ensuite, 7 workshops seront planifiés à destination des CPAS.

Les participants ayant complété l’enquête de satisfaction sont unanimes quant à la réponse apportée à leurs attentes, sur la qualité de la formation proposée. Tous recommanderont les workshops à leurs collègues. Les personnes formées sont encouragées à devenir les relais des savoir-faire auprès de leurs collègues.

Lors des formations du mois de juin, on a pu remarquer que les participants disposaient de bagages très différents et occupaient des postes de tous niveaux au sein des administrations locales.

On y parle de quoi ?

Les formations sont assurées par WeTechCare, une startup sociale qui a vocation de favoriser l’inclusion numérique en sensibilisant et en formant les acteurs de terrain. Une présentation des enjeux de l’inclusion numérique permet aux participants de prendre conscience de l’ampleur de la problématique, sans catastrophisme. Des nuances et échelles dans la précarité numérique permettent de moduler l’aide : de l’assistance au coup de pouce.

Connaître et prendre en considération les résistances est aussi la clé pour mettre en place les étapes de l’accompagnement des personnes.

Lors de la formation, les agents peuvent mieux comprendre quelle posture adopter selon le niveau de connaissance de la personne. Quelles sont les bonnes questions à poser ? Vers quelles solutions orienter la personne ? Comment lever les résistances ? Comment ouvrir le champs des possibles quant aux applications numériques en présentant tous les potentiels dans les différents aspects de la vie quotidienne ?

Enfin, les outils d’évaluation et d’orientation comme 123 digit sont présentés, de même que les structures d’accompagnement comme les Espaces publics numériques (EPN). D’ailleurs, en parallèle de ces formations à destination des agents communaux, des formations sont aussi organisées à destination des EPN par CABAN, le Collectif des Acteurs bruxellois de l’Accessibilité numérique.

Une première étape et des outils d’appropriation réutilisables

Ces premiers workshops ont aussi permis de collecter les besoins en termes d’outils à mettre à disposition pour les futures formations disponibles en ligne, de par les expériences rapportées. On pourra ainsi compléter les modules mis à disposition par l’ERAP, L’École régionale d’Administration publique de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le module « Comprendre et détecter la précarité numérique » est une première phase « générique », pour que les fondamentaux soient acquis.

Par exemple, une formation centrée sur IRISbox sera programmé : comment se connecter ? Que peut-on obtenir ? Un module complet qui pourra être décliné pour l’ERAP, pour les citoyens, pour les Espaces publics numériques (EPN) et sous forme de fiches techniques.

L’objectif est de produire des outils d’appropriation réutilisables et déclinables pour faire monter les administrations en compétence numérique au-delà de la maîtrise de leurs savoir-faire « maison ».

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Allocations familiales : élargir l’octroi de suppléments sociaux

Les suppléments sociaux des allocations familiales sont élargis aux enfants en institution

Des améliorations majeures dans régime des allocations familiales vont « permettre à plus de familles d’obtenir des allocations familiales majorées » se réjouit le Ministre bruxellois en charge des Allocations familiales, Bernard Clerfayt.

« La dernière étude du Bureau du Plan le prouve : la politique d’allocations familiales est la seule mesure efficace pour lutter contre la pauvreté infantile » précise-t-il avant d’expliquer les régularisations qui seront d’application pour permettre à plus de familles de bénéficier des suppléments sociaux. Car ouvrir l’accès à ces suppléments sociaux dans le régime des allocations familiales, « c’est sortir un peu plus les enfants bruxellois de la précarité » ajoute-t-il.

Aussi pour les enfants placés en institution

Les enfants porteurs d’un handicap et placés en institution pourront dorénavant bénéficier d’allocations familiales majorées. Pour l’instant, les enfants placés ne peuvent bénéficier des suppléments handicap.

Des manquements corrigés, pour un modèle d’allocations familiales plus juste

Suite à la 6ème réforme de l’État, les compétences en matière d’allocations familiales ont été transférées aux communautés et aux Régions. La Région bruxelloise a profité de cette reprise de gestion opérationnelle pour lancer son propre modèle d’allocations familiales en janvier 2020.

L’analyse de ce nouveau modèle a mis en exergue certains manquements. Ainsi le gouvernement bruxellois avait déjà corrigé le fait que les jeunes qui sortent de l’école pouvaient, dans certains cas, ne plus bénéficier d’allocations familiales. D'autres lacunes viennent donc d’être modifiées par le gouvernement bruxellois, dans le cadre de l’octroi de suppléments sociaux.

Métiers en pénurie : des filières qui mènent plus facilement à l’emploi

Les métiers en pénurie en Région de Bruxelles-Capitale

L'année scolaire est à peine terminée qu'il est déjà temps de penser à la rentrée. Quelles filières choisir pour les rhétoriciens qui sortent à peine de l'école ou pour les professionnels (à l'emploi ou non) qui souhaitent changer de cap et reprendre des études? Un choix déterminant mais pas toujours évident.

Des perspectives d’emploi pour les étudiants…

Pour aider à choisir, Actiris publie aujourd'hui la liste des métiers en pénurie en Région de Bruxelles-Capitale. Par essence, ces filières offrent beaucoup de débouchés. Elles méritent donc une attention particulière de la part de celles et ceux qui souhaitent accéder rapidement à un emploi après leurs études.

Au total, la liste reprend plus de 40 orientations dans des domaines divers et variés tels que la construction, l'électricité, la cuisine, la boulangerie, la métallurgie, la menuiserie ou encore l'enseignement. Pour consulter la liste complète, rendez-vous sur le site d'Actiris.

…et pour les chercheurs d’emploi

Les chercheurs d'emploi qui décident de suivre une formation peuvent, sous certaines conditions, continuer à percevoir des allocations de chômage pendant la durée de leurs études. L'année dernière, plus de 9.000 chercheurs d'emploi inscrits chez Actiris se sont ainsi lancé dans une formation ou un apprentissage en alternance. Toutes les informations concernant les dispenses de disponibilité se trouvent ici.

La Région veut aider les familles monoparentales

Plan de soutien aux familles monoparentales

La Région de Bruxelles-Capitale compte sur son territoire près de 65.000 familles monoparentales. Dans ces familles, un seul revenu doit subvenir à l’ensemble des besoins du ménage, ce qui augmente le risque de paupérisation.

« A la tête des familles monoparentales, on retrouve dans la très grande majorité des cas, des mamans. Certaines mamans accèdent difficilement à un emploi leur permettant de faire vivre dignement leur famille. Il n’est pas toujours aisé non plus de concilier un travail ou le suivi d’une formation avec les obligations familiales […] » relève Bernard Clerfayt, Ministre de l’Emploi, de la Transition numérique et des Pouvoirs locaux.

Difficultés aggravées

La crise sanitaire renforce l’urgence d’une action en faveur des familles monoparentales. En effet, dans son rapport sur l’impact du Covid-19 sur les inégalités entre hommes et femmes paru en avril 2021, le Conseil bruxellois pour l’égalité entre les femmes et les hommes concluait que toutes les difficultés cumulées en temps normal par les familles monoparentales (temps par­tiels, revenus limités, problèmes de logement, non-paiement des contributions alimentaires, ...) se sont aggravées durant la crise, avec une diminution significative des revenus et un enfermement dans les charges familiales, parfois dans un logement inadapté à la réalité d’un confinement en famille.

Premier plan de soutien aux familles monoparentales

C’est pour répondre à ces difficultés que le gouvernement bruxellois a adopté ce jour son premier Plan de soutien aux familles monoparentales. Celui-ci inclut 31 mesures concrètes autour de 5 piliers d’action régionale : l’information, la formation et la sensibilisation ; l’accès à un logement de qualité ; la mise à l’emploi et l’accès à la formation professionnelle ; la politique de la ville et la mobilité.

Ce plan est piloté conjointement par le mi­nistre chargé de l’Emploi, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité des chances et les interlocuteurs sociaux de Brupartners. Le travail d’élaboration du Plan s’est également articulé avec la préparation du plan Brussels Takes Care (Plan social-santé intégré) qui comprendra également une attention spécifique pour la monoparentalité.

Un soutien aux familles monoparentales qui s’inscrit dans une volonté politique cohérente

Précisons que le plan de relance prévoit 17 millions pour de nouvelles maisons d’enfants Actiris. Il y un an, Le Ministre Bernard Clerfayt prenait l’initiative de débloquer un budget de 60 millions pour soutenir les projets communaux en lien avec l’essor démographique, notamment pour le financement d’écoles et de crèches.

Soutien aux refuges pour animaux

Bernard Clerfayt lance un appel à subventions pour aider les refuges pour animaux

Les refuges pour animaux pourront obtenir un soutien financier allant jusqu’à 7.000 euros chacun. L’appel à subventions lancé par le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt est destiné à aider ces structures qui font face à de nombreuses demandes ces derniers mois, et à améliorer le bien-être des animaux en refuge.

Ce subside viendra à point pour aider les refuges pour animaux à aménager leurs installations, acheter du matériel, ou encore de la nourriture.

4.622 animaux recueillis en 2020

10 refuges agréés prennent en charge les animaux errants, perdus ou abandonnés sur la voie publique. En 2020, 4.622 animaux ont été recueillis par les refuges bruxellois : 2.925 chats, 589 chiens, 130 NAC (reptiles, rongeurs, etc.) et 978 oiseaux.

« Les chiffres sur le nombre de prises en charge d’animaux, qu’il soient trouvés sur la voie publique ou abandonnés, démontrent la nécessité de poursuivre la sensibilisation des citoyens mais également l’importance du soutien à octroyer aux refuges. Il faut les aider dans la prise en charge des animaux », déclare Bernard Clerfayt.

Les refuges pour animaux accomplissent une mission de service public

Le travail réalisé quotidiennement par les refuges pour animaux est considérable. « Les refuges ne bénéficient pas de moyens budgétaires importants. Ils fonctionnent d’ailleurs tous grâce à la solidarité des citoyens et sur base de dons. Ce n’est pas normal. Ils accomplissent une mission de service public essentielle pour préserver le bien-être des animaux en détresse. Si la situation budgétaire de la Région ne nous permet pas pour l’instant d’offrir un soutien structurel aux refuges, j’espère, avec cet appel à subventions, insuffler un peu d’air frais aux refuges en leur permettant d’améliorer le bien-être des animaux », aspire Bernard Clerfayt.

 

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Actiris : pas plus de plaintes et traitement amélioré

Stabilisation du nombre de plaintes chez Actiris

Comme dans tous les Organismes d’Intérêt Public (OIP) en Région bruxelloise, le service des plaintes d’Actiris fonctionne dans un cadre légal. Les chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris estimant que leurs droits ne sont pas rencontrés ou que le traitement de leur dossier pose problème, peuvent déposer plainte. Les employeurs eux aussi, peuvent formuler une plainte.

Augmentation de la proportion des plaintes en ligne chez Actiris

En plus des canaux habituels, il est possible d’utiliser le formulaire en ligne. Alors qu’en 2019 près de 9 plaintes sur 10 étaient encore envoyées par Email, en 2020 34% d’entre-elles passent par le formulaire en ligne.

L’accès au formulaire en ligne est très aisé depuis une recherche Google et sa facilité d’utilisation a probablement permis la formulation des plaintes de manière plus claire et complète par les utilisateurs. De plus, les données utiles du plaignant parviennent au service des plaintes de manière plus structurée, ce qui favorise un traitement rapide.

99% des plaintes ont été traitées dans les délais légaux !

Stabilisation du nombre de plaintes en 2020, après une longue période d’augmentation

Les plaintes des utilisateurs permettent parfois de corriger des erreurs et de rétablir les droits des personnes concernées. Elles sont aussi utilisées pour améliorer la qualité du service rendu par Actiris. Le Contrat de gestion impose d’ailleurs à Actiris l’obligation de viser continuellement l’amélioration de ses services.

En 2020, le service des plaintes d’Actiris a reçu exactement le même nombre de dossiers qu’en 2019, soit 561. 58 plaintes irrecevables ont été enregistrées, ce qui représente une baisse par rapport à l’année précédente (134 plaintes). La part de plaintes irrecevables est passée de 24 % en 2019 à 10 % en 2020. Ceci confirme que les plaintes formulées en ligne sont plus clairement exprimées et donc plus recevables.

Depuis 2009, on avait constaté que ne nombre de plaintes déposées était en augmentation. La proportion de plaintes irrecevables restait importante.

Moins de plaintes sur la qualité du service d’Actiris (5%), et plus pour l’inscription (69%)

La « Rectification de l’inscription » est le thème principal des plaintes en 2020. Elle est passée de 30 % en 2019 à 69 % en 2020. Le motif de plainte « Radiation de l’inscription » a quant à lui été moins présent cette année : de 37 % en 2019 à 17 % en 2020.

La proportion des plaintes concernant la qualité des services est très limitée et est passée de 19 % en 2019 à 5 % en 2020.

La proportion considérable de plaintes relatives à l’inscription (rectification ou radiation) s’explique par le fait qu’elles sont liées aux droits sociaux de la personne et ont un impact financier direct. La crise que nous traversons génère des situations personnelles plus tendues, plus complexes parfois, ce qui explique sans doute l’augmentation du nombre de dossiers de ce type.

 

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Les animaux dans la ville, vous les aimez?

Chiens, chats, pigeons, renards, aimez-vous les animaux en ville ?

Chats, chiens, pigeons, renards,… aimez-vous les animaux dans la ville ? Quels sont vos animaux préférés ? Et ceux que vous n’aimez pas ? Quels sentiments vous inspirent-ils ? Êtes-vous prêts à renoncer à une partie de l’espace public pour le partager avec eux ? Qui devrait s’occuper de quoi ?

Autant de questions qui attendent vos réponses. Votre participation est importante pour faire avancer les connaissances sur la cohabitation avec les animaux dans la ville. Cette étude est une initiative de Bruxelles Environnement, menée par les universités de Namur et de Gand.

Vos réponses sont importantes pour en savoir plus sur notre relation avec les animaux dans la ville

Dans ce questionnaire ouvert à tous les Bruxellois, dites-nous ce que vous pensez de la cohabitation avec les animaux en ville. Sur la base de vos réponses, nous pouvons nous faire une idée de la façon dont vous vivez la présence de chats, de chiens, de pigeons et de renards en Région de Bruxelles-Capitale.

Un questionnaire en trois étapes, vous avez le choix

Le questionnaire est divisé en trois thèmes: Les animaux en tant que voisins (7 minutes, 11 questions), les responsabilités envers et le bien-être des animaux (5 minutes, 9 questions) et les chiens en ville (6 minutes, 13 questions). Après chaque partie, vous pouvez arrêter votre participation ou passer aux questions de la partie suivante.

Vous pouvez remplir ce questionnaire en ligne via votre ordinateur ou votre smartphone, et l'enquête est totalement anonyme.

 

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250.000 euros pour les alternatives à l’expérimentation animale

Laboratoire de recherche medicale - recherche pour les alternatives à l'expérimentation médicale

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre du Bien-être animal, un subside de 250.000 euros a été accordé à la VUB pour lancer une plateforme bruxelloise pour les méthodes alternatives à l’expérimentation animale.

« La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre non seulement le développement de ce type de méthode mais aussi son recensement et sa notoriété au travers d’un site web si nous entendons maintenir notre objectif de diminuer drastiquement le nombre d’animaux d’expérience », explique le Ministre bruxellois.

Réduire le nombre d’animaux de laboratoire

Pour diminuer drastiquement le nombre d’animaux de laboratoire, il existe des alternatives, guidées par le principe des 3R : Remplacer (l’utilisation d’animaux par des méthodes expérimentales), Réduire (le nombre d’animaux) et Raffiner (ou améliorer les conditions d’élevage, d’hébergement et de soin ainsi que les méthodes utilisées en vue de réduire au minimum toute souffrance animale).

Et faire connaître les alternatives à l’expérimentation animale

Afin de soutenir la visibilité et l’utilisation des méthodes alternatives, de stimuler le développement de ces méthodes et d’en assurer la diffusion auprès du monde scientifique, la Région bruxelloise soutient le projet de plateforme de la VUB, porté par le Professeur Vera Rogiers, grâce à un subside de 250.000€, qui sera hébergé par le centre « IC-3Rs » de l’université.

L’expérimentation animale en chiffres

L’expérimentation animale est une pratique très encadrée. Les animaux d’expérience bénéficient d’une protection légale et tous les établissements doivent être agréés et sont soumis à des contrôles. En 2019, 62.641 animaux ont été utilisés en Région bruxelloise à des fins expérimentales, dont 98% de rongeurs (souris, rats, cobayes, lapins) par 68 laboratoires.

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Transparence pour la gestion financière d’Actiris et de Bruxelles Formation

Actiris et Bruxelles Formation publient leurs informations financières sur openbudgets

La plateforme Openbudgets.brussels s’élargit. Actiris et Bruxelles Formation y publient désormais leurs données financières. Celles-ci ont été publiées sur la plateforme pour les années 2018, 2019 et 2020, une garantie de transparence pour la gestion financière d’Actiris et de Bruxelles Formation.

Lancé à la fin du mois de mai, openbudgets.brussels dévoile les différents subsides et les nombreux marchés publics lancés par les institutions bruxelloises. 

Toutes les administrations de la Région et les pouvoirs locaux concernés

Au total, les 18 administrations publiques ont publié leur dépenses : 720 millions en marchés publics et près de 500 millions d’euros en subsides en 2020. « Et ce n’est qu’un début. Le projet est dans sa phase de lancement mais à terme, je veux que l’ensemble des administrations et des pouvoirs locaux fasse la transparence la plus totale sur l’argent public qui leur est confié. C’est aussi un moyen de rendre des comptes aux citoyens », souligne le Ministre bruxellois.

« le droit de savoir est un des garants de notre démocratie »

La transparence des données est un objectif fondamental que s’est fixé la Région bruxelloise. Mais sans possibilité d’exploitation et de réutilisation des données par le citoyen, cet objectif n’était que partiellement atteint. En lançant openbudgets.brussels, la Région bruxelloise offre enfin un outil capable d’exploiter au mieux les données des flux financiers, et permet de répondre à la question « Qui donne combien à qui ? ».

Pour Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique et de la Simplification administrative, ce principe de transparence est d’ailleurs fondamental. « La publicité, c’est la sauvegarde du peuple. Cette phrase, prononcée en 1789 par le premier président de l’Assemblée nationale en France, implique que tout ce qui concerne le sort du peuple doit lui être révélé. Autrement dit, le droit de savoir est un des garants de notre démocratie. C’est l’objectif poursuivi par openbudgets : dévoiler ce qu’il advient de l’argent public. »

Plus de 1000 marchés publics concernés

Pour l’année 2020, Actiris a passé plus de 500 marchés publics et alloué plus de 300 subventions pour un montant de 338.244.328,53 euros. Quant à Bruxelles Formation, l’institution a contracté près de 600 marchés publics et une centaine de subventions pour 2020, pour un montant de 19.137.741,29 euros.