Le VDAB et Actiris poussent les employeurs de la périphérie à recruter à Bruxelles

Communiqué de presse

Chaque jour, 53.400 bruxellois vont travailler en Flandre. C’est 17,5% de plus qu’il y a 10 ans mais cela pourrait être beaucoup plus. Avec la campagne « RekruterenBinnenDeRing », Actiris et le VDAB veulent pousser les employeurs flamands à recruter les talents bruxellois. En effet, les Bruxellois pourraient contribuer à combler les plus de 5.000 postes vacants rien que dans la périphérie de Bruxelles.

A la fin du mois de septembre, il y avait 5.171 offres d’emploi vacantes en périphérie de Bruxelles. Si on ajoute à celles-ci les offres disponibles à Leuven (1497), c’est plus de 6.500 postes pour lesquels des employeurs recherchent des candidats. Geert Pauwels, directeur du VDAB Bruxelles : « Il n’y a pas assez de chercheurs d’emploi dans la périphérie de Bruxelles pour occuper tous les postes vacants. Le mouton à cinq pattes, qui a de l’expérience et toutes les compétences nécessaires au poste, n’existe pas. Bruxelles dispose du plus grand réservoir de main d’œuvre à proximité pour les employeurs du Brabant flamand. »

La campagne « Waar ik nieuwe medewerkers zoek? Binnen de ring quoi » (« Où chercher de nouveaux employés ? A l’intérieur du ring, quoi ! »)

Le VDAB et Actiris collaborent pour faire correspondre ces offres d’emploi flamandes avec les chercheurs d’emploi bruxellois. Avec cette campagne, les deux organisations veulent susciter l’intérêt des employeurs flamands pour les talents bruxellois.

Caroline Mancel, directrice générale adjointe d’Actiris : « Des milliers d’employeurs de la périphérie ont de grandes difficultés à pourvoir leurs postes vacants. Ils n’ont, pour le moment, pas le réflexe de chercher de nouveaux employés à l’intérieur du ring. Nous voulons les aider à ce niveau : le VDAB et Actiris rapprochent chaque jour les chercheurs d’emploi bruxellois et les employés flamands, encore plus avec cette campagne. Notre objectif ultime est que les trains en direction de la périphérie bruxelloise soient aussi remplis que ceux qui font le trajet inverse. »

Des solutions sur mesure

Actiris et le VDAB proposent également diverses solutions pour faciliter l’intégration des chercheurs d’emploi. Ils soutiennent en effet les employeurs à plusieurs niveaux :

  • La recherche et le « matching » avec les profils adaptés
  • Une formation sur mesure pour les chercheurs d’emploi (tant en néerlandais qu’au niveau technique)
  • Le soutien de l’apprentissage sur le lieu de travail telle que la formation professionnelle individuelle (IBO) avec ou sans soutien linguistique

Avec des témoignages et de la promotion sur les médias sociaux et numériques, Actiris et le VDAB veulent atteindre les employeurs flamands. L'un de ces employeurs est l’entreprise Van Moer, basée à Zellik. L'entreprise de distribution a déjà recruté par l'intermédiaire d'Actiris et du VDAB et en est particulièrement satisfaite : "Le VDAB organise des cours de langue que nous combinons avec la formation des chauffeurs routiers. Il y a une pénurie de conducteurs. Actiris et le VDAB nous soutiennent en présentant des candidats".

Sur le site RekruterenBinnenDeRing.be, les employeurs flamands peuvent trouver toutes les informations dont ils ont besoin pour recruter des travailleurs bruxellois.

« Notre marché du travail flamand a besoin de main-d'œuvre. C’est pourquoi j'ai conclu un accord de coopération avec Bruxelles. Cette coopération renforcée entre les services de l'emploi VDAB et Actiris, permettra d’accueillir, chaque année, 2 000 travailleurs bruxellois supplémentaires en Flandre. En travaillant ensemble, nous voulons jeter des ponts entre les deux régions et donner aux Bruxellois la possibilité de travailler en Flandre. Si nous remplissons davantage de postes vacants, nous donnons à nos entreprises davantage de possibilités de se développer, d'innover et d'investir », déclare Jo Bouns le Ministre flamand de l’Emploi.

« Quoi de mieux que d’unir ses forces pour mettre davantage de Bruxellois à l’emploi. En signant un nouvel accord avec la Flandre, j’ambitionne d’augmenter d’au moins de 2.000 personnes, le nombre de Bruxellois qui travaillent de l’autre côté des frontières régionales. Et cette nouvelle campagne de communication doit rappeler aux employeurs flamands qu’il existe à Bruxelles une réserve importante de talents », réagit le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt.

Informatie

Contrôle des chômeurs

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Contrôle des chômeurs : Bruxelles sanctionne moins que les autres Régions"

Extraits de l'article paru dans La Libre

[…] En Région de Bruxelles-Capitale, le nombre de sanctions adressées (disponibilité active et passive) est passé de 5 883 en 2019 à 784 en 2020, et à 431 en 2021 (sur 16 552 contrôles) selon des données fournies par Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi, en réponse à une question de la députée bruxelloise Bianca Debaets (CD&V).

[…] La différence entre Régions sur le nombre de sanctions, même ramenée au nombre d’habitants, est considérable. La Belgique compte en effet, selon les derniers chiffres de l’Onem, 289 249 chômeurs complets indemnisés, dont 105 017 en Flandre, 121 800 en Wallonie et 62 432 à Bruxelles.

[…] “À Bruxelles, nous avons décidé d’assouplir la procédure de sanctions puisque, avec le Covid et le lockdown, non seulement les employeurs ne recrutaient plus, ou très peu, mais en plus, de nombreux travailleurs se sont retrouvés au chômage temporaire. À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. De plus , on ne peut comparer Bruxelles avec la Flandre car les procédures ne sont pas identiques ”, pointe la porte-parole de Bernard Clerfayt, qui concède que “ sur le fond, une sanction est une sanction et une exclusion, une exclusion ”.

[…] “Les chiffres de sanctions actuels sont à mettre en parallèle avec le fait que, légalement, nous ne pouvons pas sanctionner un chercheur d’emploi sans lui donner la possibilité de se défendre en présentiel. Et jusqu’en juin 2021, nous ne pouvions pas organiser tant que les mesures liées au virus n’étaient pas assouplies, reprend le porte-parole d’Actiris. De facto, cela signifie que toutes les personnes qui étaient impliquées dans une procédure d’évaluation en 2021 ont recommencé à zéro le processus. Car chaque chercheur d’emploi a droit à une évaluation de son dossier tous les 12 mois. Au second semestre 2022, nous reviendrons à des chiffres de contrôles et de sanctions équivalents à ce qu’ils étaient avant le Covid.”

Bernard Clerfayt invité de l’émission «+d’actu» sur BX1

Extrait de presse
Le Ministre de la Région de Bruxelles Capitale Bernard Clerfayt était l'invité de l'émission +d'actu sur BX1

Nous rapportons ci-dessous quelques extraits de l’intervention du Ministre sur le plateau de BX1 dans le cadre de l’émission +d’actu du 16 septembre 2022. L’interview complète est disponible sur le site de BX1.

Maîtriser notre consommation énergétique

La crise énergétique est insupportable pour tout le monde et plus spécialement pour les ménages précarisés. Il est essentiel de trouver des solutions pour gérer le prix de l’électricité, le prix du gaz. Je plaide pour qu’il y ait un chèque énergie. […]

L’enjeu c’est donc la charge énergétique. Pour le locataire précaire, ce qui est important […] c’est de ramener la facture énergétique à des niveaux normaux. Il faut que les propriétaires soient encouragés à faire des travaux économiseurs d’énergie pour que, le plus vite possible, la facture diminue. […] Sanctionner un propriétaire en bloquant l’indexation des loyers sans qu’il y ait de possibilité de faire des travaux économiseurs d’énergie, cela ne sert à rien. Si en bloquant les loyers on réduit l’offre de logements, ce sont les locataires précarisés qui payeront plus cher.

Good Move

Nous souscrivons à la philosophie. Une ville plus accueillante et plus apaisée, c’est bon pour le commerce. Les villes qui sont allées dans ce sens ont réussi à redynamiser la vie économique et sociale. Cela ne veut pas dire que dans la mise en œuvre à tel ou tel endroit il n’y ait pas parfois des erreurs. Il faut aussi un certain temps pour que tout le monde s’habitue. Mon expérience de bourgmestre me fait dire qu’il faut plusieurs mois avant de tirer des conclusions. […] Le principe du plan est de protéger les quartiers du trafic de transit. […] Il est possible cependant, avec les technologies disponibles aujourd’hui, de mettre en place des systèmes intelligents qui tiennent compte des besoins spécifiques des habitants. Cette option est sur la table à Schaerbeek.

Taux d’emploi

Bruxelles est aujourd’hui à 66% de taux d’emploi, pas 62%. Arrêtons de dire du mal quand les choses vont bien, surtout quand les choses vont mieux à Bruxelles qu’ailleurs. En 2019 le taux d’emploi était de 60% à Bruxelles. À Bruxelles on progresse de 60 à 66% quand les Wallons passent de 65 à 66% et le Flamands de 74 à 75%. Je ne me contente pas de cela. […] Nous voulons imposer un bilan de compétences. […] Aux chômeurs de longue durée, on va imposer une formation. […] Ils devront montrer que dans le cadre de leur recherche active d’emploi, ils se forment pour améliorer leur CV. […] C’est le chercheur d’emploi qui choisit sa formation, pas d’obligation de se former aux métiers en pénurie. On ne peut forcer un chercheur d’emploi à se former à un métier qu’il n’a pas envie d’exercer, cela ne sert à rien. […]

Identification et stérilisation des chats

J’impose l’identification de tous les chats. Parce que les chats qui deviennent chats errants cela pose de graves problèmes dans les quartiers. […] Je rappelle aussi que tous les chats doivent être stérilisés. Nous imposons aussi aux refuges de ne plus remettre un chat à un propriétaire s’il n’a pas été stérilisé. Si un chaton n’a plus de mère, il peut être adopté après 8 semaines, de cette manière il peut sortir du refuge.

Discrimination à l'embauche

Extrait de presse
Extrait de presse, La Capitale : "Des tests contre la discrimination"

Extraits de l'article publié par La Capitale

A Bruxelles, les tests permettant de détecter les cas de discrimination à l’embauche pourront bientôt être utilisés sur base de signalements ou de plaintes mais aussi de présomptions suffisantes, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat.

[…] Les discriminations à l’embauche basées sur l’âge, l’origine, la couleur de peau, le genre ou le handicap sont encore trop nombreuses en Région bruxelloise, a justifié le ministre dans un communiqué.

[…] Selon M. Clerfayt, les tests seront aussi plus proactifs. Si une étude scientifique démontre un suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront réaliser des tests, avec l’accord préalable de l’Auditorat du travail. […]

« Pas de place pour les discriminations à l’embauche en Région bruxelloise »

Actualité
La diversité en entreprise est un atout, pas de place pour la discrimination à l'embauche

« Il n’y a pas de place pour les discriminations à l’embauche en Région bruxelloise. Et vu les manques de main d’œuvre dans de nombreux secteurs d’activité, personne ne peut se permettre ce gaspillage social », déclare Bernard Clerfayt.

Le ministre de l’Emploi veut des tests plus simples et proactifs pour lutter contre la discrimination à l’embauche à Bruxelles

Sur sa proposition, le gouvernement a approuvé en deuxième lecture un projet d’ordonnance visant à simplifier la mise en œuvre des tests de discrimination à l’embauche.

Les discriminations à l’embauche basées sur l’âge, l’origine, la couleur de peau, le genre ou le handicap sont encore trop nombreuses en Région bruxelloise. Afin de contrer ce phénomène, Bernard Clerfayt veut des tests plus simples et plus proactifs.

Concrètement, Bernard Clerfayt propose :

  • Des tests plus simples et plus proactifs
  • Un « testing » sur place
  • Un renforcement de la protection des inspecteurs
  • Une collaboration accrue avec Actiris

Ainsi, les tests pourront être utilisés sur base de signalements ou de plaintes mais aussi et ce sera nouveau, de présomptions suffisantes, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat, comme c’est le cas actuellement.

Les tests seront aussi plus proactifs. Si une étude scientifique démontre un suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront réaliser des tests, avec l’accord préalable de l’Auditorat du travail.

Enfin, les inspecteurs pourront, quant à eux, effectuer des contrôles sur place sous un nom d’emprunt tout en étant exemptés de toute sanction pénale à cet égard.

Actiris jouera également un rôle essentiel dans ce projet, puisque l’organisme public pourra dorénavant échanger des informations avec l’inspection régionale de l’emploi, en communiquant notamment les différents signalements rapportés par les chercheurs d’emploi.

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Des tests plus simples et proactifs pour lutter contre la discrimination à l’embauche à Bruxelles

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement a approuvé en deuxième lecture un projet d’ordonnance visant à simplifier la mise en œuvre des tests de discrimination à l’embauche.

Les discriminations à l’embauche basées sur l’âge, l’origine, la couleur de peau, le genre ou le handicap sont encore trop nombreuses en Région bruxelloise. Afin de contrer ce phénomène, Bernard Clerfayt veut des tests plus simples et plus proactifs.

A titre d’exemple, en 2020, Actiris Inclusive a reçu 215 signalements de chercheurs d’emploi bruxellois victimes de discrimination. Dans 43% des cas, ces signalements sont effectués sur base de critères « raciaux ».

Face à ce constat, le Ministre bruxellois de l’Emploi propose :

  • Des tests plus simples et plus proactifs
  • Un « testing » sur place
  • Un renforcement de la protection des inspecteurs
  • Une collaboration accrue avec Actiris

Ainsi, les tests pourront être utilisés sur base de signalements ou de plaintes mais aussi et ce sera nouveau, de présomptions suffisantes, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat, comme c’est le cas actuellement.

Les tests seront aussi plus proactifs. Si une étude scientifique démontre un suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront réaliser des tests, avec l’accord préalable de l’Auditorat du travail.

Enfin, les inspecteurs pourront, quant à eux, effectuer des contrôles sur place sous un nom d’emprunt tout en étant exemptés de toute sanction pénale à cet égard.

Actiris jouera également un rôle essentiel dans ce projet, puisque l’organisme public pourra dorénavant échanger des informations avec l’inspection régionale de l’emploi, en communiquant notamment les différents signalements rapportés par les chercheurs d’emploi.

« Il n’y a pas de place pour les discriminations à l’embauche en Région bruxelloise. Et vu les manques de main d’œuvre dans de nombreux secteurs d’activité, personne ne peut se permettre ce gaspillage social », déclare Bernard Clerfayt.

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Entretien de Bernard Clerfayt accordé à La Libre

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : "Bruxelles est la région qui améliore le plus son taux d’emploi, on dépasse la Wallonie"

Extraits de l'entretien accordé à La Libre par Bernard Clerfayt

Adrien de Marneffe : Le MR, […] réclame un audit d’Actiris, pointant des dysfonctionnements dans les politiques d’emploi, la Région bruxelloise ayant le plus bas taux d’emploi du pays.

[…] Ils n’ont aucune proposition, aucun projet. Et les chiffres qu’ils citent sont faux (NdlR, le MR cite un taux d’emploi de 62 %, il est de 65,7 % selon les chiffres de Statbel de juin 2022) . C’est du Bruxelles bashing.

(À propos des chiffres du chômage élevés)

[…] Il y a des raisons objectives qui expliquent le taux bruxellois, qui est fonction du niveau de formation. […] Or, Bruxelles concentre plus de gens qui ont une faible formation et plus de gens qui viennent de l’étranger

[…] les taux d’emploi de 75 % dans le Brabant flamand et wallon sont-ils dus aux Wallons et aux Flamands ? Non, ils sont dus à la dynamique économique de Bruxelles.

[…] Entre janvier 2019 et juin 2022, Bruxelles passe de 60 à 65,7 % de taux d’emploi, la Flandre de 74 à 75,8 % et la Wallonie passe de 65,6 % à 62,7 % (NdlR, 65,2 % selon le Forem) . On peut critiquer Bruxelles. Mais notre taux vient de dépasser celui de la Wallonie. Des trois régions, c’est Bruxelles qui améliore le mieux sa situation. Mais ce n’est pas pour ça qu’on s’en satisfait.

Le MR veut limiter le chômage à 2 ans. C’est la proposition de Bouchez. Une bonne idée ?

[…] Un économiste belge, Bart Cockx, a publié une étude qui montre qu’exclure les gens n’active pas les chômeurs de longue durée. Si vous retirez à quelqu’un qui est vraiment découragé son allocation de chômage et que vous l’envoyez au minimex, il n’y aura pas d’impact sur son activation. […] Le vrai enjeu porte sur l’adéquation des compétences et du marché du travail.

C’est dans cette logique que vous prévoyez une obligation de formation ?

Oui. On souhaite une mise en œuvre à partir de septembre 2023. L’objectif, c’est qu’Actiris, l’office bruxellois de l’emploi, dresse pour chaque demandeur d’emploi un bilan de compétences, de connaissances linguistiques et numériques. Au bout d’un an sans avoir trouvé d’emploi, il y aura une obligation de formation. […]

En matière d’emploi, la discrimination est un thème central à Bruxelles.

[…] En fait, nous avons beaucoup des gens qui ont des compétences mais pas le titre, parce qu’ils
n’ont pas l’équivalence et viennent de l’étranger. Or, 38 % de l’emploi à Bruxelles se trouve dans le secteur public, pour 22 % en Flandre et 33 % en Région wallonne. Pour avoir accès à ces emplois, il faut un diplôme. Le secteur public est donc le plus discriminant qui soit. Je plaiderai pour que dans la fonction publique, on accorde moins d’importance au niveau formel et plus aux compétences. […]