«Il y a urgence de formation au numérique»

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Bernard Clerfayt officialise l'implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral

Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a officialisé ce mercredi 16 septembre l’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral.

Pour les chercheurs d’emploi et les entrepreneurs bruxellois, ce nouvel attelage est un atout pour l’efficacité de la formation au numérique, à tous les niveaux de compétence.

Faire toujours mieux pour permettre aux Bruxellois de décrocher un emploi

Former plus de Bruxellois chercheurs d’emploi au numérique, un objectif à atteindre de toute urgence. Car la crise que nous connaissons a accéléré le processus de digitalisation au sein des entreprises, dans tous les secteurs d’activité.

Il était donc crucial que le service public de formation se rapproche davantage des entreprises et notamment de celles actives dans le secteur du numérique. L’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral répond à cet objectif. Be-central regroupe une cinquantaine d’organisations privées (des start-ups et des écoles) et forme quotidiennement environ 500 personnes. Dès lors, rien de plus naturel pour Bruxelles Formation que d’y emménager son centre dédié à la formation en ligne et à l’inclusion numérique en vue d’y créer des partenariats avec les entreprises privées !

« Oui, il y a urgence de formation. Et oui, il y a urgence de formation au numérique. »

Bernard Clerfayt s’explique et donne toute la mesure du phénomène : « Aujourd’hui, le digital est partout et nous pousse à nous adapter et développer de nouvelles compétences. C’est d’autant plus vrai pour les chercheurs d’emploi.

On ne cesse de le répéter, la digitalisation de notre économie va entrainer de nombreux bouleversements. Ce constat met tout le monde sous pression. Les acteurs économiques d’abord. Mais également les travailleurs et les futurs travailleurs.

Sur le marché belge du travail, la digitalisation impactera 4,5 millions de travailleurs qui devront remettre leurs compétences à niveau, dont 656.000 à Bruxelles.

Pourtant, beaucoup de chercheurs d’emploi bruxellois n’ont pas les bases de cet apprentissage et restent dans ce qu’on appelle communément “ la fracture numérique ” ». Et de rappeler pour conclure que « chaque formation est une corde supplémentaire à l’arc des chercheurs d’emploi ».

Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique, officalise l'implantation de Bruxelles Formation chez BeCentral, pour ce qui concerne les formations au numérique en Région Bruxelloise. Ici avec les responsables des deux organisations.

Le bilinguisme doit-il être renforcé à Bruxelles?

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Débat sur le bilinguisme à Bruxelles dans le carde de l'émission Versus sur BX1

Le bilinguisme à Bruxelles était à l'ordre du jour du débat lancé par l’émission Versus, diffusée ce mercredi 9 septembre par la chaîne bruxelloise BX1.

Voici rapporté l’essentiel des propos du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt. Il rappelle d’abord le principe de base en la matière. Vous pouvez aussi visionner le débat de l'émission Versus sur le site de BX1.

« Que les langues officielles à Bruxelles restent le français et le néerlandais et que le service public aux Bruxellois doive être garanti dans ces deux langues reste une évidence. Même s’il est vrai que bien d’autres langues soient parlées en Région bruxelloise. »

Des exigences qui privent les Bruxellois d’emplois

En ce qui concerne l’usage des langues dans les administrations, la loi date des années 60 ! Celle-ci établit la proportion minimale d’un quart de fonctionnaires néerlandophones dans les communes, alors que la proportion d’habitants néerlandophones dans la plupart des communes bruxelloises oscille entre 5 et 15%. Cette disproportion prive les francophones d’emploi. Et dans les administrations régionales, cette proportion minimale imposée par la loi représente jusqu’à 30%, souligne le Ministre de l’Emploi.

Brulingua, un service mis en place par Actiris

Mais quoiqu’il en soit, le Ministre a tenu à rappeler que beaucoup de solutions sont mises en place en Région bruxelloise pour l’apprentissage des langues. Chez Actiris dont il est le Ministre de tutelle, le service Brulingua a été instauré par Didier Gosuin lors de la mandature précédente. Aujourd’hui, le service est accessible à tous les Bruxellois.

« La réalité est ce qu’elle est »

En ce qui concerne le bilinguisme, « la réalité est ce qu’elle est, on ne trouve pas sur le marché de l’emploi autant de bilingues que nécessaire pour tous les postes administratifs ». Abordant la question spécifique de la police, Bernard Clerfayt précise que si seuls 30 à 40% des agents n’ont pas réussi l’examen de l’autre langue, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne puissent pas s’exprimer dans cette deuxième langue ni interagir avec les citoyens.

Les niveaux d’exigence sont-ils adaptés ?

Revenant sur l’enjeu essentiel de la question du bilinguisme à Bruxelles, le Ministre bruxellois évoque la question cruciale des niveaux d’exigence : « La vraie question du bilinguisme, des exigences linguistiques et des lois linguistiques, est de savoir si tous les niveaux d’exigence, pour tous les postes où ils sont d’application, sont légitimes ou pas. Avec l’exigence de 30% de néerlandophones, on ne trouve pas assez de Bruxellois néerlandophones. C’est un système qui prive les Bruxellois d’emplois.

Une Cité des langues pour concerter tous les acteurs

Répondant à la question de savoir quelle proposition pourrait permettre l’amélioration de l’emploi des langues et du bilinguisme à Bruxelles, Bernard Clerfayt présente un projet du Gouvernement bruxellois : « C’est inscrit dans l’accord de majorité, nous travaillons au projet de développer une cité des langues. Le but est de mettre ensemble les différents opérateurs pour permettre aux Bruxellois d’évaluer objectivement leur niveau de connaissance. Cette structure donnera alors des conseils d’orientation vers les formations les plus adaptées ».

Bernard Clerfayt invité de BX1+ : fusion des zones de police et bilinguisme des services

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Interview de Bernard Clerfayt à propos des zones de police et du bilinguisme des services

Le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt était l’invité de BX1+ ce mardi 8 septembre. Il a abordé plusieurs questions d’actualité dont bien-sûr les velléités de certains élus flamands de voir fusionnées les zones de police bruxelloises.

Le Ministre a été très clair, les fantasmes de certains élus de Flandre de voir fusionner les zones de police bruxelloises ne correspondent pas aux attentes réelles des citoyens.

Car ce qui doit garantir l’unicité de fonctionnement, c’est bien la police fédérale rappelle le Ministre bruxellois. Cette même police fédérale qui n’a cessé d’être sous-financée par la NVA lors de sa participation au gouvernement. Il faut renforcer la police fédérale, lui donner les moyens de fonctionner encore plus efficacement. Et il nous faut une justice à Bruxelles qui puisse assurer les poursuites.

S’agissant du bilinguisme des services au public en Région bruxelloise, Bernard Clerfayt a rappelé qu’il y a très peu de plaintes de la part des usagers. Par contre, la situation actuelle qui impose une répartition 50/50 aux niveaux supérieurs pour les agents des services bruxellois est plutôt discriminante pour les emplois des jeunes bruxellois qui souhaitent y faire carrière. De plus, les quotas qui imposent plus d'un quart de néerlandophones empêchent une part des jeunes francophones, plus nombreux, d'accéder à des postes.

Vous retrouverez l’entièreté de cette interview ici.  

Reprise pour les entreprises de titres-services

Extrait de presse
Extrait de presse Sud-presse : Activité titre-service en hausse

Extrait d'un article paru dans Sud-Presse

« La reprise des activités du secteur des titres-services est encourageante, notamment pour les 23.000 Bruxellois qui travaillent dans ce secteur. Cependant, la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus en Région bruxelloise pourrait entraîner une nouvelle baisse au mois d’août. Parallèlement, j’ai également décidé que si Bruxelles devait passer en zone orange ou rouge, les prestations titres-services seraient interdites pendant deux semaines. Il en va de la santé des travailleurs, mais aussi de l’ensemble des Bruxellois », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Reprise à 90% des activités titres-services

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L'activité a repris à 90% pour les titres-services

Le secteur des titres-services avait connu un taux d’activité très bas, mettant en difficulté tant les entreprises que les travailleurs. De nombreuses prestations avaient en effet été annulées, tantôt par les clients, tantôt par les entreprises.

Depuis la fin du confinement strict, on constate une reprise importante des activités en Région de Bruelles-Capitale.

Le taux d'activité des titres services est passé de 30% à 90%

Largement impacté par la crise du Coronavirus, le secteur connaît aujourd'hui une reprise importante de ses activités. Si au mois de juin à peine 30% de l’activité avait repris, en juillet ce taux a augmenté pour atteindre 90%.

Le Ministre de l'Emploi reste attentif à l'évolution sanitaire, déterminante pour les prochaines semaines

« La reprise des activités du secteur des titres-services est encourageante, notamment pour les 23.000 Bruxellois qui travaillent dans ce secteur. Cependant, la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus en Région bruxelloise pourrait entraîner une nouvelle baisse au mois d’août. Parallèlement, j’ai également décidé que si les clients bruxellois revenaient d’une zone orange ou rouge, les prestations titres-services seront interdites pendant deux semaines.  Il en va de la santé des travailleurs mais aussi de l’ensemble des Bruxellois », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Une hausse remarquable mais qui reste en-deçà des chiffres de 2019

En juillet 2020, 1.041.789 titres-services ont été achetés par des clients bruxellois et 1.265.707 ont été utilisés pour payer des prestations. Par rapport à juillet 2019, c’est 160.108 titres-services de moins achetés et 159.608 de moins utilisés.

Nos actualités du secteur des titres-services :

Même si l'activité a repris en juillet pour les aide-managères, on reste en-deçà de l'activité de l'année dernière pour les titres-services à Bruxelles.

Reprise à 90% des activités titre-service en Région bruxelloise pour le mois de juillet

Communiqué de presse

Pendant plusieurs semaines, le secteur des titres-services a connu un taux d’activité très bas, mettant en difficulté tant les entreprises que les travailleurs du secteur. Cependant, depuis la fin du confinement strict, on constate une reprise importante des activités.

Le secteur des titres-services a lui aussi été très largement impacté par la crise du Coronavirus et était pratiquement à l’arrêt lors du confinement. De nombreuses prestations ayant été annulées, tantôt par les clients, tantôt par les entreprises.

Il n’en reste pas moins que depuis la fin du confinement, le secteur des titres-services connaît une reprise importante de ses activités. Si au mois de juin, à peine 30% de l’activité avaient repris. En juillet, ce taux a augmenté pour atteindre 90%.

« La reprise des activités du secteur des titres-services est encourageante, notamment pour les 23.000 Bruxellois qui travaillent dans ce secteur. Cependant, la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus en Région bruxelloise pourrait entraîner une nouvelle baisse au mois d’août. Parallèlement, j’ai également décidé que si les clients bruxellois revenaient d’une zone orange ou rouge, les prestations titres-services seront interdites pendant deux semaines.  Il en va de la santé des travailleurs mais aussi de l’ensemble des Bruxellois », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

En juillet 2020, 1.041.789 titres-services ont été achetés par des clients bruxellois et 1.265.707 ont été utilisés pour payer des prestations. Par rapport à juillet 2019, c’est 160.108 titres-services de moins achetés et 159.608 de moins utilisés.

Plus d’infos ?
Gwendoline Blampain – 0479 20 55 64

Dès le 27 juillet, les intermittents peuvent demander leur prime

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Les intermittents de la culture peuvent introduire leur demande de prime à partir du 27 juillet

Les modalités d’octroi d’une aide exceptionnelle destinée aux intermittents de la culture sont dès à présent validées.

Les demandes peuvent être introduites sur le site d’Actiris, dès ce 27 juillet et jusqu’au 16 août.

Le 14 septembre au plus tard, les décisions d’octroi des primes seront envoyées et le paiement aux intermittents aura lieu dans la foulée.

Pour les personnes qui ne peuvent accéder en ligne, des formulaires papier seront toutefois disponibles en français, néerlandais et anglais.

Informations pratiques

En pratique, chaque intermittent bruxellois du secteur de la culture pourra bénéficier d’une aide exceptionnelle selon leur situation:

  • 1.500 € pour l'intermittent qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros ;
  • 1.000 euros pour l'intermittent qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros ;
  • 500 euros pour l'intermittent qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros.

Une mesure de soutien aux intermittents indispensable

« La crise du Coronavirus a fragilisé le monde de la culture comme jamais. Cela faisait plusieurs mois que les intermittents attendaient. En Région bruxelloise, ils ne seront pas les grands oubliés de la crise. Au total, nous avons dégagé 5 millions d’euros pour leur fournir une aide unique leur permettant de couvrir certains besoins essentiels. Aussi, nous mettons tout en œuvre pour préserver l’emploi bruxellois et assurer une reprise la plus rapide possible», explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Face aux annulations ou au report de leurs prestations en raison du Covid-19, ils sont nombreux à n’avoir touché aucun revenu durant plusieurs mois. Les risques de sombrer dans la pauvreté sont donc réels. C’est pourquoi, l’octroi d’une aide exceptionnelle de maximum 1.500 € s’avère indispensable pour couvrir une partie des besoins élémentaires des intermittents.

Les travailleurs intermittents de la culture auraient pu être les grands oubliés de la crise du coronavirus. Pas en Région bruxelloise, où dès le 14 mai dernier, le Gouvernement bruxellois s’est accordé sur l’octroi d’une aide unique individuelle pour les travailleurs intermittents de la culture qui ne  bénéficient d’aucune aide, ni du chômage temporaire, ni du droit passerelle.

Les intermittents de la culture qui n'ont pas accès à un revenu de remplacement suffisant peuvent demander une prime dès le 27 juillet