Covid-19 : Les intermittents de la Culture pourront demander leur prime dès le 27 juillet

Communiqué de presse

Le Gouvernement bruxellois a validé les modalités d’octroi d’une aide exceptionnelle destinée aux intermittents de la Culture. Ceux-ci pourront dès le 27 juillet et jusqu’au 16 août introduire leur demande sur le site d’actiris, www.actiris.be

Les travailleurs intermittents de la culture auraient pu être les grands oubliés de la crise du coronavirus. Pas en Région bruxelloise, où dès le 14 mai dernier, le Gouvernement bruxellois s’est accordé sur l’octroi d’une aide unique individuelle pour les travailleurs intermittents de la culture qui ne  bénéficient d’aucune aide, ni du chômage temporaire, ni du droit passerelle.

Face aux annulations ou au report de leurs prestations en raison du Covid-19, ils sont nombreux à n’avoir touché aucun revenu durant plusieurs mois. Les risques de sombrer dans la pauvreté sont donc réels. C’est pourquoi, l’octroi d’une aide exceptionnelle de maximum 1.500 € s’avère indispensable pour couvrir une partie de leurs besoins élémentaires et protéger l’emploi bruxellois.

En pratique, chaque intermittent bruxellois du secteur de la culture pourra bénéficier d’une aide exceptionnelle de maximum:

  • 1.500 € pour le travailleur qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros ;
  • 1.000 euros pour le travailleur qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros ;
  • 500 euros pour le travailleur qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros.

« La crise du Coronavirus a fragilisé le monde de la culture comme jamais. Cela faisait plusieurs mois que les intermittents attendaient. En Région bruxelloise, ils ne seront pas les grands oubliés de la crise. Au total, nous avons dégagé 5 millions d’euros pour leur fournir une aide unique leur permettant de couvrir certains besoins essentiels. Aussi, nous mettons tout en œuvre pour préserver l’emploi bruxellois et assurer une reprise la plus rapide possible», explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

« Le secteur culturel et créatif joue un rôle essentiel pour notre société. Il fait partie de l’âme de Bruxelles. C’est un secteur qui contribue largement à notre bien-être, humain tout d’abord mais aussi économique. Sans oublier son apport indiscutable à l’attractivité de notre Région. La Culture, c’est aussi un grand nombre de personnes qui travaillent avec des revenus très faibles. Et la crise les touche de plein fouet. Dès lors, il est fondamental de soutenir les travailleurs afin que Bruxelles reste une ville de Culture. » affirme Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

« Cette prime unique représente une aide bienvenue aux besoins de nombreux intermittents bruxellois de la culture qui jusqu’à présent ont été oublié des mesures de soutien pour atténuer les conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus. Il s’agit des artistes freelances et  d’artistes individuels occasionnels, des musiciens, des chanteurs mais également des intermittents dans le secteur culturel qui ne sont pas liés à une organisation ou  à une institution et qui ont subi au cours des derniers mois d’importantes pertes de revenus, confirmé comme tels par les comités paritaires des travailleurs culturels. « Ils sont indispensables pour étayer la culture bruxelloise » déclare Sven Gatz, ministre bruxellois du Budget.

« Les travailleurs intermittents culturels bruxellois sont divers par leur statut et leur type de travail. En tant que membre de la VGC, il est de mon devoir de défendre également leurs intérêts au sein du gouvernement Bruxellois. Avec cette prime, nous montrons clairement qu'il est possible de relier Bruxelles à une capitale au service de tous les Bruxellois.es. Pour la première fois, nous pouvons garantir qu'une prime pour le secteur culturel soit également accessible aux travailleurs culturels de toute la région bruxelloise, quels que soient leur langue, leur statut ou les ministres compétent.es. Nous voulons garantir ainsi que chacun.e  compte », déclare Pascal Smet, secrétaire d'État aux relations européennes et internationales et Membre du Collège de la VGC chargé de la Culture

Afin d’assurer un traitement des demandes le plus rapidement possible et d’aider au plus vite les travailleurs du secteur, la procédure a été digitalisée. Des formulaires papier seront toutefois disponibles en français, néerlandais et anglais.

La demande d’aide pourra se faire dès ce 27 juillet sur le site d’actiris, www.actiris.be. Les travailleurs intermittents auront jusqu’au 16 août pour compléter le formulaire. Au plus tard, le 14 septembre les décisions d’octroi seront envoyées et le paiement aux bénéficiaires aura lieu dans la foulée.

Plus d’infos ?

Nancy Ngoma – Cabinet Vervoort – 0477 75 65 82
Eva Vanhengel – Cabinet Gatz – 0476 51 21 07
Gwendoline Blampain – Cabinet Clerfayt – 0479 20 55 64
Marc Debont – Cabinet Smet – 0473 98 08 75

Accès automatique à la prime Activa pour les chercheurs d'emploi

Actualité
L'allocation Activa est un plus pour les chercheurs d'emploi bruxellois

Ce mois-ci, Actiris a envoyé à près de 37.000 chercheurs d’emploi une attestation Activa. Grâce à ce document dont ils disposent maintenant sans démarches, les patrons qui les engageront bénéficieront d’avantages financiers. Ce coup de boost pour accélérer la relance du marché du travail en cette période post-Covid. Il s'agit aussi d'une opportunité pour les chercheurs d’emploi et une aide bienvenue pour les entreprises et commerçants bruxellois.

Qui peut bénéficier d'activa.brussels ?

Tout chercheur d'emploi bruxellois inoccupé inscrit chez Actiris depuis 12 mois peut bénéficier d’activa.brussels. Sous certaines conditions, par exemple après avoir réalisé un stage First ou une formation professionnelle Individuelle en entreprise (FPIe). Le chercheur d’emploi peut être dispensé des 12 mois d’inscription et avoir accès à Activa dès le 1er jour de son inscription.

Quel est l’avantage pour l’employeur ?

L’employeur peut déduire du salaire l’allocation Activa.

L’allocation Activa s’élève à un montant global de 15.900 € sur 30 mois réparti comme suit:

  • 350 euros par mois durant les 6 premiers mois ;
  • 800 euros durant les 12 mois suivants ;
  • 350 euros les 12 mois suivants.

Cette allocation est renforcée en cas d’aptitude réduite. Elle est alors de 23.400 € sur 36 mois. L’employeur peut également se faire rembourser en tout ou en partie le montant de votre formation pour un montant maximum de 5000 €.

La prime Activa est activée automatiquement

Actiris simplifie l’accès aux services et documents grâce à la digitalisation

Il s’agit d’une étape supplémentaire dans la digitalisation des services d’Actiris. La démarche est ainsi facilitée pour permettre aux chercheurs d’emploi et aux employeurs de bénéficier au plus vite de cette aide Activa.

« Délivrer automatiquement les attestations activa aux chercheurs d’emploi bruxellois, c’est consacrer leur droit à pouvoir bénéficier des mesures d’emploi qui leur sont dédiées. Nous nous attendons dans les prochaines semaines à une augmentation du nombre de chercheurs d’emploi. Une contraction des offres d’emploi est aussi probable. La concurrence va donc augmenter entre candidats pour un même poste vacant.

Grâce à Activa, nous rendons les chercheurs d’emploi bruxellois plus attractifs auprès des employeurs », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

 « […] Avec cette nouvelle avancée digitale, nous voulons montrer tant aux chercheurs d’emploi qu’aux employeurs que nous sommes là pour les soutenir. Nous les invitons pour les uns à s’inscrire chez Actiris et pour les autres à nous transmettre leurs offres d’emploi afin que nous puissions tout mettre en œuvre pour répondre aux besoins et ainsi contribuer autant que possible à la sauvegarde de l’économie bruxelloise », déclare Grégor Chapelle, le directeur général d’Actiris.

Les employeurs témoignent

Dominique Stassart  est l’initiatrice du concept du Relais du Triporteur à Boitsfort, un restaurant couplé à une épicerie qui vend en vrac. Elle a fait appel à Actiris pour recruter des collaborateurs. « Nous cherchons des personnes polyvalentes […]. Le consultant employeur d’Actiris est venu sur place rencontrer l’équipe. […] Nous avons été séduits par cette formule. Nous avons réitéré avec un commis en cuisine qui vient de terminer sa formation et nous relançons encore un appel aux candidat au mois d’août pour un autre poste».

Il y a quatre ans, Anis Arvaque a lancé le concept store Urban Therapy. Il a engagé 7 jeunes de moins de 30 ans. « Aucun d’eux n’avait de diplôme ou d’expérience. Ils ont fait leurs premiers pas dans le monde du travail dans nos boutiques. Certains ont repris des études après. Mais deux sont devenus gérants de nos boutiques. J’ai pu les engager après leurs stages First grâce à activa.brussels. En tant qu’employeur, je trouve vraiment intéressant que les mesures d’aide nous permettent de poursuivre le travail avec des jeunes qu’on a formé et qui grandissent ensuite dans l’entreprise ».

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Un très grand nombre de chercheurs d’emploi bruxellois n’activaient pas ce statut qui permet pourtant aux employeurs de les engager à coût réduit.

Extrait de presse
Coupure de presse - L'Echo - "La prime activa accordée de manière automatique"

[…] Sans en avoir fait la demande, les personnes qui entrent dans les conditions Activa reçoivent directement une notification dans leur dossier digital My Actiris », explique Caroline Mancel, directrice générale adjointe d’Actiris.

[…] l’allocation Activa est une aide financière versée aux employeurs qui la déduisent du salaire net du travailleur. Pour être porteurs de la prime, les demandeurs d’emploi inoccupés

doivent être inscrits chez Actiris depuis au moins un an ou entrer dans une autre catégorie: formation en alternance réussie, moins de 30 ans sans CESS, 57 ans et plus, etc.

[…] le gouvernement estime qu’environ 75.000 pourraient bénéficier de ce statut visant à les rendre plus attractifs sur le marché de l’emploi . Grâce à l’automatisation, le nombre d’activations de la prime Activa devrait en principe augmenter.

[…] «Dans un premier temps, le volume d’emplois risque de baisser à Bruxelles. Mais lors de la reprise, la prime Activa permettra de donner à une grande fraction de nos demandeurs d’emploi un véritable atout dans la bataille vis-à-vis des travailleurs issus des autres Régions», déclare Bernard Clerfayt, qui précise que c’est le chercheur d’emploi qui est porteur de la prime et qu’il peut donc faire valoir celle-ci auprès d’un employeur flamand ou wallon.

"Il faudra que les demandeurs d’emploi bruxellois soient en mesure de répondre aux offres d’emploi, afin de relever le taux des emplois occupés par des habitants de la Région."

Extrait de presse
Extrait de presse - Le Soir - "Rebondir vite vers l'emploi"

Extraits de l'article paru dans Le Soir

[…] Pour contrer la déferlante de nouveaux demandeurs d’emploi, le gouvernement régional a planché sur une série de mesures, portées par le Schaerbeekois, pour un total de 110 millions en moins de trois ans. Sans surprise, la première mesure concerne l’accompagnement des demandeurs d’emploi. «Nous allons améliorer la capacité d’Actiris à les accompagner », explique Bernard Clerfayt. L’office bruxellois de l’emploi recevra 1,6 million dès cette année et 8 millions par an au cours des deux prochains exercices. Ces moyens serviront notamment à renforcer ses effectifs d’agents référents.

[…] « On va aussi créer un Fonds Rebond pour accompagner les chômeurs issus des faillites », poursuit le ministre. « Il sera doté de 875.000 euros cette année et de 3,5 millions par an en 2020 et 2021 ». L’idée est d’offrir les mêmes services (formation, outplacement) aux salariés dont l’entreprise a cessé ses activités, que ceux mis en place lors d’un licenciement collectif dans le cadre de la loi Renault.

[…] Le gouvernement bruxellois renforcera également les moyens pour l’engagement d’article 60 dans les CPAS, en ciblant prioritairement les indépendants qui ont dû cesser leur activité et n’ont pas droit au chômage.

[…] Enfin, des réductions de cotisations sociales (pour 30 millions d’euros) seront octroyées sous l’étiquette «
Activa-19 » pour l’engagement des chômeurs issus de la vague post-Covid et répondant à certains critères encore à définir.

[…] Le calcul est le suivant : au moment de la reprise, il faudra que les demandeurs d’emploi bruxellois soient en mesure de répondre aux offres d’emploi, afin de relever le taux des emplois occupés par des habitants de la Région. « Sous Didier Gosuin, il est passé de 48,5 à 51 % », rappelle le ministre. « Nous devons encore l’améliorer. Et l’enjeu, ce sera le niveau de formation de nos demandeurs d’emploi ».

La Région bruxelloise débloque 5 millions d’euros pour les intermittents

Actualité
Salle de spectacle vide - suite à la crise, peu d'intermittents du secteur culturel ont enregitré des prestations

Artistes et intermittents n’ont le plus souvent enregistré aucune prestation durant le confinement, et la reprise est loin d’être là pour le secteur.  Ceux d’entre eux qui n’ont bénéficié d’aucune aide risquent de sombrer dans la pauvreté.

Afin de soutenir les travailleurs intermittents du secteur culturel, le Gouvernement bruxellois a dégagé une enveloppe de 5 millions d’euros pour permettre l’octroi d’une prime exceptionnelle aux intermittents du secteur de la culture selon leur situation de revenu.

«  La prime s’annonce comme une bouffée d’air pour des milliers de travailleurs du secteur qui n’ont pu bénéficier d’aucune aide ces derniers mois. Car le secteur culturel est un vecteur important d’emplois en Région bruxelloise, on y compte pas moins de 45.000 emplois directs et indirects. Ces milliers d’intermittents ne doivent pas être les oubliés de la crise. Si le fédéral trainasse, Bruxelles avance et débloque un montant important, 5 millions d’euros », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

Quelles sont les primes et les conditions d’octroi ?

En pratique, l’aide exceptionnelle de maximum 1.500 € est octroyée aux conditions suivantes :

  • 1.500 € pour le travailleur qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros;
  • 1.000 euros pour le travailleur qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros;
  • 500 euros pour le travailleur qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros.

La demande devra se faire en ligne sur le site d’Actiris, www.actiris.brussels, de la fin juillet au 16 août.

Jusqu’à 1.500 € pour chaque intermittent du secteur de la culture en Région bruxelloise

Communiqué de presse

Le secteur culturel et ses travailleurs ont subi et subissent encore les effets de la crise. Afin de soutenir les travailleurs intermittents du secteur, le gouvernement bruxellois a dégagé une enveloppe de 5 millions d’euros pour permettre l’octroi d’une prime exceptionnelle à chaque intermittent du secteur de la culture.

Alors que le fédéral devrait voter aujourd’hui une proposition de loi pour soutenir les travailleurs du secteur culturel, la Région bruxelloise avance plus rapidement sur ce dossier. Le gouvernement bruxellois vient d’adopter en première lecture un arrêté prévoyant l’octroi d’une aide exceptionnelle unique et individuelle pour les travailleurs intermittents de la culture.

Les Ministres bruxellois avaient déjà acté la décision d’octroyer cette aide aux professionnels du secteur de la culture en mai dernier. Il ne restait plus qu’à en concrétiser ses modalités d’octroi en concertation avec les interlocuteurs sociaux.

Car, en raison du confinement, de nombreux travailleurs intermittents du secteur de la culture risquent de sombrer dans la pauvreté. En effet, les activités culturelles et récréatives ayant été interdites, ces travailleurs n’ont pu exercer aucune prestation.

«  La prime s’annonce comme une bouffée d’air pour des milliers de travailleurs du secteur qui n’ont pu bénéficier d’aucune aide ces derniers mois. Car le secteur culturel est un vecteur d’emplois important en Région bruxelloise, on y compte pas moins de 45.000 emplois directs et indirects. Ces milliers d’intermittents ne doivent pas être les oubliés de la crise. Si le fédéral trainasse, Bruxelles avance et débloque un montant important, 5 millions d’euros », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

En pratique, chaque intermittent bruxellois du secteur de la culture pourra bénéficier d’une aide exceptionnelle de maximum:

  • 1.500 € pour le travailleur qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros;
  • 1.000 euros pour le travailleur qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros;
  • 500 euros pour le travailleur qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros.

La demande devra se faire en ligne sur le site d’actiris, www.actiris.brussels, à la fin du mois juillet et jusqu’au 16 août.

« Bruxelles est une région dynamique et foisonnante en terme culturel et créatif. Le secteur de la Culture est un vecteur d’emploi qui nourrit aussi notre économie. Sans oublier ce qu’il représente en terme d’attractivité nationale et internationale. Pourtant, artistes, techniciens, auteurs, plasticiens ont soufferts durement de cette crise. A l'heure où le Fédéral traine à trouver une réponse pour les travailleurs intermittents de la Culture, la Région de Bruxelles-Capitale, n'hésite pas. Le gouvernement prend ses responsabilités avec l'octroi de cette aide exceptionnelle », déclare Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois.

« Avec cette prime unique, nous répondons au  besoin de nombreux acteurs culturels bruxellois qui jusqu’à présent ont été oublié des mesures de soutien pour alléger les conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus. Il s’agit des artistes freelances et individuels occasionnels, des musiciens, des chanteurs mais également des remplaçants dans le secteur culturel qui ne sont pas liés à une organisation ou institution et qui ont subi au cours des derniers mois d’importantes pertes de revenus, confirmés comme tels par les comités paritaires des acteurs culturels. Ils représentent une partie essentielle de notre délicieuse mayonnaise culturelle bruxelloise », détaille Sven Gatz, Ministre bruxellois du Budget.

« Après une crise profonde, le secteur de la culture peut faire appel à une mesure qui est là pour tout le monde, aussi bien les travailleurs temporaires que les salariés et les indépendants. À cause de la bureaucratie ou des statuts, tout le monde n'a pas pu utiliser les primes précédentes. C'est pourquoi nous voulons maintenant aider un large public, en mettant l'accent sur la créativité, quels que soient le statut ou la langue. Cette prime aux organisations ne constitue qu'une partie de l'ensemble des mesures de soutien que nous offrons, la priorité étant accordée aux organisations et aux travailleurs culturels qui se trouvent dans les situations les plus précaires. Ils peuvent également compter sur notre soutien à long terme. Nous voulons faire en sorte que le secteur de la culture puisse se remettre au travail et s'épanouir comme jamais auparavant », confirme Pascal Smet, secrétaire d'État aux relations européennes et internationales et Membre du Collège de la VGC chargé de la Culture.

Plus d’infos ?
Nancy Ngoma – Cabinet Vervoort – 0477 75 65 82
Eva Vanhengel – Cabinet Gatz – 0476 51 21 07
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45
Marc Debont – Cabinet Smet – 0473 98 08 75

Emploi et aide aux familles précarisées, 2 priorités du plan relance Bruxellois

Actualité

Le Gouvernement bruxellois complète ses mesures d’urgence pour la relance en proposant une enveloppe supplémentaire de 120 millions. Cette nouvelle phase du plan de relance sera présentée prochainement au Parlement bruxellois.

Cette nouvelle série de mesures prises par Gouvernement bruxellois concerne directement les personnes et les entreprises qui ont besoin d’un soutien des pouvoirs publics. Le Ministre Bernard CLERFAYT pilote les politiques qui concernent les chercheurs d’emploi et les familles.

Voici les orientations pour les mesures en matière d’emploi et d’allocations familiales

Une prime spéciale de rentrée pour les familles les plus fragilisées

Chaque famille éligible pour les allocations majorées se verra octroyer une prime de rentrée de 100 euros. L’objectif est de combattre la pauvreté aggravée par la crise du coronavirus. Avant la crise déjà 1 enfant sur 5 vivait dans la pauvreté.

Les formations, plus-values d’employabilité

L’offre de formation va être augmentée et réorientée autour des métiers porteurs d’emplois durables et de qualité. Les métiers en pénurie constitueront aussi un axe prioritaire.

Le déficit de formation reste en effet la principale explication du chômage en Région bruxelloise. L’acquisition de nouvelles compétences, linguistiques, numériques et professionnelles, doit devenir un passage obligé pour les chercheurs d’emploi afin d’augmenter leur employabilité.

Offrir un accompagnement de qualité

Nous allons optimiser les processus d’accompagnement mis en place par Actiris auprès des chercheurs d’emploi et des employeurs. Il est indispensable d’informer et de conseiller les employeurs en matière de recrutement mais aussi de gestion des ressources humaines pour prévenir autant que possible les risques de licenciement.

En parallèle, la digitalisation des services d’Actiris se poursuit pour inciter les chercheurs d’emploi et les employeurs à tirer profit des outils et services digitalisées. La digitalisation permet de fluidifier et d’alléger les tâches administratives. En gagnant en efficience, on permet aux conseillers emploi de se concentrer sur l’accompagnement des publics qui en ont le plus besoin.

Mise en place du Fonds « Rebond »

Le Fonds « Rebond » permettra aux collaborateurs licenciés dans le cadre d’une faillite suite à la crise Corona, de bénéficier d’un accompagnement sur mesure et d’un parcours de reclassement adapté.

Les premières semaines sont importantes pour activer les compétences des nouveaux chercheurs d’emploi et éviter qu’ils ne s’enlisent dans le chômage.

Ouvrir dispositifs d’aides à l’emploi aux victimes de la crise

Parmi les situations les plus précaires, les indépendants dont l’activité a été lourdement impactée sont indéniablement les plus fragiles.

Nous décidons d’une mesure importante pour rencontrer ces situations de crise aigüe des indépendants ayant fait faillite en augmentant le contingent de personnes pouvant bénéficier de l’article 60. Pour rappel ce mécanisme permet aux personnes n’ayant pas accès au chômage d’accéder à l’emploi et de recouvrer leurs droits à la sécurité sociale.