Territoires zéro chômeur : « Il faut d’abord conclure un accord de coopération avec le fédéral »

Extrait de presse
Territoires zéro chômeurs : Bernard Clerfayt estime qu'il faut conclure un accord avec le fédéral.

Extraits de l'article paru dans Le Soir du 11 septembre 2020

L’étude sur le coût des Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD), Bernard Clerfayt (Défi) en fait une lecture propre.

[…] sur le plan économique, elle ne tient pas assez compte du besoin de formation de ces travailleurs, […]

[…] « Un emploi d’insertion coûte un peu moins de 40.000 euros par an et par personne », cite-t-il. « Un emploi dans les titres-services, moins de 30.000 euros.

[…] « Il me semble important de ne pas réinventer l’eau chaude », insiste Bernard Clerfayt. « Il faut tenir compte des mécanismes existants et bien affiner la formule. »

[…] « Il faut un accord de coopération avec le fédéral car celui-ci réaliserait une économie sur les allocations de chômage, il augmenterait ses recettes fiscales et diminuerait ses dépenses de soins de santé. Il faudrait donc que celui-ci accepte de maintenir l’allocation de chômage de la personne engagée afin de couvrir une partie de son salaire. »

24 heures climat : dénicher les pépites bruxelloises

Actualité
24 heures climat : Bernard Clerfayt invite les proteurs de projets à s'inscrire.

Le plan d’action défini par le Conseil européen en octobre 2014 est plus que jamais d’actualité. Il fixe à 40% au moins la réduction des émissions de gaz à effet de serre et vise à augmenter la part des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de 32 %.

Pour montrer comment ces priorités prennent forme, le studio bruxellois de la World Press Club Alliance for Climate permet aux porteurs de projets bruxellois qui s'inscrivent dans la lutte contre le réchauffement climatique, de valoriser leurs actions lors des 24 heures climat qui auront lieu ce vendredi le 23 octobre. L'événement bénéficiera d'une diffusion mondiale.

Inscrivez votre projet avant le 30 septembre pour les 24 heures climat

En vous inscrivant vous permettrez peut-être à votre activité ou projet de gagner en visibilité. Donnez une chance supplémentaire à votre entreprise, association ou administration communale ou régionale qui développe ou projette une ou des actions s’inscrivant dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour participer, complétez ce formulaire avant le 30 septembre. Votre proposition sera soumise au Comité de sélection spécifiquement organisé pour élire les projets bruxellois. A la clé, pour les projets retenus, des capsules vidéo seront réalisées par des professionnels.

Lutter contre le changement climatique grâce au numérique, et créer de l’emploi

Toutes les initiatives de terrain sont importantes pour atteindre les objectifs climat 2030. Qu’elles soient publiques ou privées, ou encore portées par des citoyens ou associations.

Pour le Ministre bruxellois Bernard Clerfayt, « il y va de la sauvegarde de conditions de vies durables pour tous. De plus, bon nombre de ces projets intègrent les technologies du numérique pour optimiser la production industrielle ou la consommation énergétique des bâtiments par exemple. Et la plupart d’entre eux génèrent des emplois durables et locaux ».

La Région bruxelloise doit valoriser ses nombreux atouts

Mobilité, économie circulaire, gestion des déchets, finance durable, qualité de l’air, gestion de l’eau, biodiversité, énergies ou construction basse énergie, législation environnementale, etc., les secteurs d’activité éligibles sont étendus. Bon nombre de secteurs sont concernés et Bruxelles regorge d’initiatives qui s’y développent.

S'agissant d'un événement bénéficiant d'une couverture médiatique mondiale, 24 heures climat est une belle opportunité pour la Région bruxelloise pour valoriser les savoir-faire et les initiatives qui émergent et grandissent sur son territoire. Pendant 24 heures, chaque fuseau horaire l’un après l’autre en donnera le live à différents clubs de presse.

«Il y a urgence de formation au numérique»

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Bernard Clerfayt officialise l'implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral

Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a officialisé ce mercredi 16 septembre l’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral.

Pour les chercheurs d’emploi et les entrepreneurs bruxellois, ce nouvel attelage est un atout pour l’efficacité de la formation au numérique, à tous les niveaux de compétence.

Faire toujours mieux pour permettre aux Bruxellois de décrocher un emploi

Former plus de Bruxellois chercheurs d’emploi au numérique, un objectif à atteindre de toute urgence. Car la crise que nous connaissons a accéléré le processus de digitalisation au sein des entreprises, dans tous les secteurs d’activité.

Il était donc crucial que le service public de formation se rapproche davantage des entreprises et notamment de celles actives dans le secteur du numérique. L’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral répond à cet objectif. Be-central regroupe une cinquantaine d’organisations privées (des start-ups et des écoles) et forme quotidiennement environ 500 personnes. Dès lors, rien de plus naturel pour Bruxelles Formation que d’y emménager son centre dédié à la formation en ligne et à l’inclusion numérique en vue d’y créer des partenariats avec les entreprises privées !

« Oui, il y a urgence de formation. Et oui, il y a urgence de formation au numérique. »

Bernard Clerfayt s’explique et donne toute la mesure du phénomène : « Aujourd’hui, le digital est partout et nous pousse à nous adapter et développer de nouvelles compétences. C’est d’autant plus vrai pour les chercheurs d’emploi.

On ne cesse de le répéter, la digitalisation de notre économie va entrainer de nombreux bouleversements. Ce constat met tout le monde sous pression. Les acteurs économiques d’abord. Mais également les travailleurs et les futurs travailleurs.

Sur le marché belge du travail, la digitalisation impactera 4,5 millions de travailleurs qui devront remettre leurs compétences à niveau, dont 656.000 à Bruxelles.

Pourtant, beaucoup de chercheurs d’emploi bruxellois n’ont pas les bases de cet apprentissage et restent dans ce qu’on appelle communément “ la fracture numérique ” ». Et de rappeler pour conclure que « chaque formation est une corde supplémentaire à l’arc des chercheurs d’emploi ».

Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique, officalise l'implantation de Bruxelles Formation chez BeCentral, pour ce qui concerne les formations au numérique en Région Bruxelloise. Ici avec les responsables des deux organisations.

Le bilinguisme doit-il être renforcé à Bruxelles?

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Débat sur le bilinguisme à Bruxelles dans le carde de l'émission Versus sur BX1

Le bilinguisme à Bruxelles était à l'ordre du jour du débat lancé par l’émission Versus, diffusée ce mercredi 9 septembre par la chaîne bruxelloise BX1.

Voici rapporté l’essentiel des propos du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt. Il rappelle d’abord le principe de base en la matière. Vous pouvez aussi visionner le débat de l'émission Versus sur le site de BX1.

« Que les langues officielles à Bruxelles restent le français et le néerlandais et que le service public aux Bruxellois doive être garanti dans ces deux langues reste une évidence. Même s’il est vrai que bien d’autres langues soient parlées en Région bruxelloise. »

Des exigences qui privent les Bruxellois d’emplois

En ce qui concerne l’usage des langues dans les administrations, la loi date des années 60 ! Celle-ci établit la proportion minimale d’un quart de fonctionnaires néerlandophones dans les communes, alors que la proportion d’habitants néerlandophones dans la plupart des communes bruxelloises oscille entre 5 et 15%. Cette disproportion prive les francophones d’emploi. Et dans les administrations régionales, cette proportion minimale imposée par la loi représente jusqu’à 30%, souligne le Ministre de l’Emploi.

Brulingua, un service mis en place par Actiris

Mais quoiqu’il en soit, le Ministre a tenu à rappeler que beaucoup de solutions sont mises en place en Région bruxelloise pour l’apprentissage des langues. Chez Actiris dont il est le Ministre de tutelle, le service Brulingua a été instauré par Didier Gosuin lors de la mandature précédente. Aujourd’hui, le service est accessible à tous les Bruxellois.

« La réalité est ce qu’elle est »

En ce qui concerne le bilinguisme, « la réalité est ce qu’elle est, on ne trouve pas sur le marché de l’emploi autant de bilingues que nécessaire pour tous les postes administratifs ». Abordant la question spécifique de la police, Bernard Clerfayt précise que si seuls 30 à 40% des agents n’ont pas réussi l’examen de l’autre langue, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne puissent pas s’exprimer dans cette deuxième langue ni interagir avec les citoyens.

Les niveaux d’exigence sont-ils adaptés ?

Revenant sur l’enjeu essentiel de la question du bilinguisme à Bruxelles, le Ministre bruxellois évoque la question cruciale des niveaux d’exigence : « La vraie question du bilinguisme, des exigences linguistiques et des lois linguistiques, est de savoir si tous les niveaux d’exigence, pour tous les postes où ils sont d’application, sont légitimes ou pas. Avec l’exigence de 30% de néerlandophones, on ne trouve pas assez de Bruxellois néerlandophones. C’est un système qui prive les Bruxellois d’emplois.

Une Cité des langues pour concerter tous les acteurs

Répondant à la question de savoir quelle proposition pourrait permettre l’amélioration de l’emploi des langues et du bilinguisme à Bruxelles, Bernard Clerfayt présente un projet du Gouvernement bruxellois : « C’est inscrit dans l’accord de majorité, nous travaillons au projet de développer une cité des langues. Le but est de mettre ensemble les différents opérateurs pour permettre aux Bruxellois d’évaluer objectivement leur niveau de connaissance. Cette structure donnera alors des conseils d’orientation vers les formations les plus adaptées ».

Bernard Clerfayt invité de BX1+ : fusion des zones de police et bilinguisme des services

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Interview de Bernard Clerfayt à propos des zones de police et du bilinguisme des services

Le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt était l’invité de BX1+ ce mardi 8 septembre. Il a abordé plusieurs questions d’actualité dont bien-sûr les velléités de certains élus flamands de voir fusionnées les zones de police bruxelloises.

Le Ministre a été très clair, les fantasmes de certains élus de Flandre de voir fusionner les zones de police bruxelloises ne correspondent pas aux attentes réelles des citoyens.

Car ce qui doit garantir l’unicité de fonctionnement, c’est bien la police fédérale rappelle le Ministre bruxellois. Cette même police fédérale qui n’a cessé d’être sous-financée par la NVA lors de sa participation au gouvernement. Il faut renforcer la police fédérale, lui donner les moyens de fonctionner encore plus efficacement. Et il nous faut une justice à Bruxelles qui puisse assurer les poursuites.

S’agissant du bilinguisme des services au public en Région bruxelloise, Bernard Clerfayt a rappelé qu’il y a très peu de plaintes de la part des usagers. Par contre, la situation actuelle qui impose une répartition 50/50 aux niveaux supérieurs pour les agents des services bruxellois est plutôt discriminante pour les emplois des jeunes bruxellois qui souhaitent y faire carrière. De plus, les quotas qui imposent plus d'un quart de néerlandophones empêchent une part des jeunes francophones, plus nombreux, d'accéder à des postes.

Vous retrouverez l’entièreté de cette interview ici.  

Reprise pour les entreprises de titres-services

Extrait de presse
Extrait de presse Sud-presse : Activité titre-service en hausse

Extrait d'un article paru dans Sud-Presse

« La reprise des activités du secteur des titres-services est encourageante, notamment pour les 23.000 Bruxellois qui travaillent dans ce secteur. Cependant, la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus en Région bruxelloise pourrait entraîner une nouvelle baisse au mois d’août. Parallèlement, j’ai également décidé que si Bruxelles devait passer en zone orange ou rouge, les prestations titres-services seraient interdites pendant deux semaines. Il en va de la santé des travailleurs, mais aussi de l’ensemble des Bruxellois », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Reprise à 90% des activités titres-services

Actualité
L'activité a repris à 90% pour les titres-services

Le secteur des titres-services avait connu un taux d’activité très bas, mettant en difficulté tant les entreprises que les travailleurs. De nombreuses prestations avaient en effet été annulées, tantôt par les clients, tantôt par les entreprises.

Depuis la fin du confinement strict, on constate une reprise importante des activités en Région de Bruelles-Capitale.

Le taux d'activité des titres services est passé de 30% à 90%

Largement impacté par la crise du Coronavirus, le secteur connaît aujourd'hui une reprise importante de ses activités. Si au mois de juin à peine 30% de l’activité avait repris, en juillet ce taux a augmenté pour atteindre 90%.

Le Ministre de l'Emploi reste attentif à l'évolution sanitaire, déterminante pour les prochaines semaines

« La reprise des activités du secteur des titres-services est encourageante, notamment pour les 23.000 Bruxellois qui travaillent dans ce secteur. Cependant, la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus en Région bruxelloise pourrait entraîner une nouvelle baisse au mois d’août. Parallèlement, j’ai également décidé que si les clients bruxellois revenaient d’une zone orange ou rouge, les prestations titres-services seront interdites pendant deux semaines.  Il en va de la santé des travailleurs mais aussi de l’ensemble des Bruxellois », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Une hausse remarquable mais qui reste en-deçà des chiffres de 2019

En juillet 2020, 1.041.789 titres-services ont été achetés par des clients bruxellois et 1.265.707 ont été utilisés pour payer des prestations. Par rapport à juillet 2019, c’est 160.108 titres-services de moins achetés et 159.608 de moins utilisés.

Nos actualités du secteur des titres-services :

Même si l'activité a repris en juillet pour les aide-managères, on reste en-deçà de l'activité de l'année dernière pour les titres-services à Bruxelles.