84% des démarches administratives disponibles en ligne

Utilisateur smartphone, validation processus

Mesurer le niveau de numérisation d’un pays ? C’est possible grâce à l’indice relatif à l’économie et à la société numériques (DESI). Ce score utilisé et développé par la Commission européenne permet de comparer les performances numériques des Etats membres.

Qu’en est-il des services publics bruxellois ?

Les résultats sont très encourageants puisque Bruxelles se situe au-dessus de la moyenne européenne. Elle atteint le score de 58%, derrière le Danemark (70%) mais devant la moyenne de l’Europe de 27 (51%). Ces chiffres ont été analysés par l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA), dans son Focus n°60.

En matière de services publics numériques, la Région bruxelloise se situe également au-dessus de la moyenne de l’UE-27.  L’offre des services publics numériques aux citoyens et aux entreprises constitue un point fort de la Région. 84% des démarches administratives pour les citoyens sont accessibles en ligne, contre 75% pour la moyenne européenne. Et si l’on regarde les services destinés aux entreprises, 99% sont accessibles en ligne, contre 85% au niveau européen.

Les services en ligne majoritairement utilisés

Les Bruxellois sont d‘ailleurs proportionnellement plus nombreux à utiliser l’administration en ligne que dans le reste de la Belgique et de l’Union européenne. 68% des Bruxellois utilisent les services publics en ligne contre 66% en Belgique et 64% dans l’UE-27.

« On ne peut pas dire que Bruxelles est à la traîne en matière de numérisation ! Les chiffres montrent que nous sommes sur la bonne voie. D’ailleurs, ma nouvelle ordonnance, Bruxelles Numérique, va universaliser l’accès en ligne de toutes les démarches administratives, et permettra aux Bruxellois de profiter davantage des atouts du numérique », commente Bernard Clerfayt.

68% de formulaires pré-remplis

Enfin, en Région bruxelloise, 68% des formulaires administratifs en ligne sont préremplis avec les données personnelles des citoyens ou des entreprises provenant de différentes sources de données authentiques. Une bonne nouvelle, puisque cela fait gagner du temps aux Bruxellois et leur simplifie la vie.

Inspection régionale de l’emploi : 45% de contrôles en plus

L'indispensable contrôle de l'inspection régionale de l’emploi

En 2022, l’inspection régionale de l’emploi a effectué 1.765 contrôles en matière de réglementation du travail. C'est 45% de plus qu’en 2021. La majorité (63%) des dossiers étaient liés à la lutte contre le travail illégal et aux contrôle des autorisations de travail.

« Le travail au noir est une réalité. Entre fléau pour l’économie et moyen de survie pour d’autres, le travail non déclaré entraîne des conséquences néfastes pour les travailleurs qui perdent toutes les protections liées à la sécurité sociale. Exploitation, accidents non-couverts par une assurance ou risques pour la santé… Ces pratiques illégales sont à bannir », rapelle le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt.

Des inspections qui ne restent pas sans effets

À côté du travail au noir, les inspecteurs ont majoritairement contrôlé les entreprises de titres-services et d’économie sociale, les travailleurs intérimaires, les cartes professionnelles et les cas de suspicion de discriminations à l’embauche.

Ces contrôles ont donné suite à 294 infractions et 60 avertissements. À préciser qu’en cas d’infraction, les inspecteurs peuvent dresser un procès-verbal, émettre un avertissement, imposer un délai de régularisation ou encore rédiger un rapport à l’attention de l’auditeur du travail ou du procureur du Roi.

Contrôles sur le lieu de travail

Les inspecteurs régionaux de l’emploi veillent au respect de la réglementation du travail. En Région bruxelloise, on compte 27 inspecteurs régionaux de l’emploi. En cas de plainte d'un citoyen, à la demande de la Justice, ou encore d’autres services d’inspection, ils effectuent des contrôles sur un lieu de travail à tout moment de la journée et de la nuit et dans certains cas en présence de la police.

Cours à distance et octroi des allocations familiales

Suivre des cours à distance et bénéficier des allocations familiales

Les allocations familiales seront dorénavant accordées aux jeunes engagés dans un cursus à distance. Acquérir des compétences grâce à des cours à distance, c’est tout à fait possible ! Le « e-learning » est un phénomène en pleine expansion.

Un arrêté modifie les conditions d’octroi des allocations familiales

Bernard Clerfayt, ministre bruxellois en charge des Allocations familiales, a décidé d’élargir les conditions d’octroi des allocations familiales aux jeunes qui suivent des cours à distance. Jusqu’ici, seuls les jeunes engagés dans des cours ou des formations en présentiel pouvaient bénéficier de ces allocations sous certaines conditions.

Les allocations familiales seront accordées si la formation à distance est donnée au minimum 17 heures par semaine. L’entrée en vigueur de la mesure est prévue pour ce 1er septembre 2023.

« La formation en ligne est possible pour de nombreux secteurs, à commencer par le numérique », précise Bernard Clerfayt.

6.000 chercheurs d’emploi formés en 2022 grâce aux dispenses de disponibilité

Se former grâce à la dispense de disponiblité

Une fois inscrits chez Actiris, tous les chercheurs d’emploi bruxellois doivent prouver qu’ils sont à la recherche d’un emploi. Tous… sauf ceux qui bénéficient d’une dispense de disponibilité. Ce système leur permet de suivre une formation, d’effectuer un stage ou de reprendre des études tout en gardant leurs allocations de chômage. En 2022, 5.902 chercheurs d’emploi ont pu suivre une formation grâce aux dispenses de disponibilité.

Relever le défi des compétences

« Le but des dispenses de disponibilité est d’encourager les Bruxellois à se former. La formation, c’est la voie royale vers l’emploi. En relevant leur niveau de compétences, les chercheurs d’emploi augmentent significativement leurs chances de décrocher un emploi », précise Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

C’est un fait indéniable : la formation a un impact direct sur la mise à l’emploi. En suivant une formation, le chercheur d’emploi augmente de 30% ses chances de décrocher un emploi, d’après une étude de Bruxelles Formation.

Les secteurs qui peinent à recruter sont concernés

En 2022, 7.309 dispenses ont été octroyées, ce qui a permis à 5.902 chercheurs d’emploi de se former. 22% des dispenses ont été octroyées pour des formations à un métier qui recrute.

Autres constats : les femmes (57%) ont été plus nombreuses à bénéficier de ces dispenses que les hommes (43%). Enfin, les bénéficiaires appartiennent principalement à la catégorie des chômeurs de très longue durée (62%) soit 24 mois et plus.

« Ces résultats montrent tout l’intérêt du dispositif. Il ne sert à rien de fliquer et de contrôler un chercheur d’emploi sur sa recherche d’emploi si celui-ci ne dispose pas des compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché de l’emploi. Par contre, on doit pouvoir évaluer sa motivation à trouver un emploi sur base du parcours de formation dans lequel il s’inscrit. La formation reste le levier à actionner pour trouver un emploi », conclut Bernard Clerfayt.

Près de 2 millions économisés en 2022, et ce n’est qu’un début

Mutualiser les dépenses numériques en Région de Bruxelles-Capitale

« Nous avons mis en place un bureau unique d’achats numériques. Toutes les administrations doivent dorénavant passer par cette centrale pour leurs achats informatiques. Les avantages sont nombreux : un seul cahier de charges, un seul bon de commande ou encore une licence à partager entre services. » Bernard Clerfayt rappelle ainsi le plan d’optimisation des dépenses initié en 2021.

Des mesures, et surtout des résultats

À la suite des mesures élaborées dès 2022, les premiers résultats d’optimisation des dépenses sont déjà visibles. On enregistre une économie de 1.874.844€ dans les dépenses numériques de la Région en 2022.

Des besoins à mutualiser

La première mesure concerne la mutualisation des besoins. Téléphonie, ordinateurs, câbles, service de consultance, licences,… Les administrations bruxelloises ont besoin d’une série d’outils informatiques pour mener à bien leur mission. Ces équipements représentent un coût conséquent pour la Région.  

Un helpdesk commun

Cette avancée a été accompagnée d’une mutualisation des fonctions. Ainsi, les équipes helpdesk ont été repensées de façon à permettre à plusieurs administrations de bénéficier d’un service helpdesk commun.

Des économies substantielles en perspective

« La situation budgétaire de la Région nous pousse à améliorer nos modes de fonctionnement. Près de 2 millions d’économisés en 2022 mais d’ici 2025, les mesures permettront d’économiser 29 millions d’euros », conclut le Ministre.

Nouveaux Espaces Publics Numériques (EPN) labellisés

Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt officialise l'octroi de nouveaux labels aux Espaces Publics Numériques (EPN)

Deux nouveaux centres viennent de rejoindre la liste des Espaces Publics Numériques labellisés. Ils sont situés sur la commune d’Anderlecht. Aujourd’hui, la Région bruxelloise compte un total de 29 EPN labellisés, répartis dans 16 communes.

Que font les Espaces Publics Numériques ?

Soutien aux seniors, renforcement des compétences numériques des jeunes, accompagnement à l'utilisation des services en ligne pour les aide-ménagères et les chercheurs d’emploi, mise à disposition de matériels informatiques… Voici une partie des nombreuses actions menées par les Espaces Publics Numériques (EPN). Leur mission ? Accompagner les citoyens dans la transition numérique.

« Effectuer des démarches administratives en ligne, rédiger un CV ou tout simplement surfer sur le net n’est pas donné à tous. Les EPN sont devenus indispensables pour les Bruxellois n’ayant pas accès à un ordinateur ou les compétences nécessaires pour utiliser les outils informatiques. Soutenir les EPN, c’est s’assurer que tous les Bruxellois puissent bénéficier des avantages de l’informatique et gommer peu à peu les inégalités numériques. C’est une question de cohésion sociale », commente Bernard Clerfayt.

La garantie d’un service de qualité

La généralisation de l’exploitation des outils numériques par les services au public génère des difficultés d’accès pour certains Bruxellois. Les derniers chiffres révélés par la Fondation Roi Baudouin parlent d’eux-mêmes : près d’un Belge sur deux est en vulnérabilité numérique.

La Région bruxelloise et le Ministre bruxellois de la Transition numérique, Bernard Clerfayt, n’ont pas attendu ces résultats pour aider les Bruxellois peu familiarisés aux outils numériques. Comment ?  En adoptant un Plan d’Appropriation Numérique. Parmi les actions, on retrouve la labellisation des EPN. Pour bénéficier de ce label, les EPN doivent remplir certains critères :  accès gratuit au grand public, nombre d’heures d’ouverture et de formations suffisantes, présence d’un accompagnateur qualifié, etc. En contrepartie, les EPN bénéficient de matériel informatique de qualité, pour un montant total de 10.000 €. Ce matériel est fourni par Paradigm, sur base de conseils d’experts en la matière. 

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Procédures simplifiées pour le vote aux communales de 2024

Procédures simplifiées pour le vote aux communales de 2024

Feu vert du Parlement bruxellois pour l’ordonnance de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, visant à moderniser le Code électoral communal bruxellois. Une procédure 100% numérisée pour faciliter la vie des Bruxellois aux communales de 2024.

Travail simplifié dans les bureaux de vote

Le pointage électronique centralisé permettra, lors des élections communales de 2024, un enregistrement centralisé des électeurs se présentant au vote. Cet enregistrement électronique met donc fin à l’obligation de tenir manuellement des listes de pointage papier. Cette numérisation offre plusieurs avantages pour les pouvoirs publics : garantie de circulation plus fluide dans le bureau de vote, économie de papier, simplification du travail et réduction des coûts.

Avantage pour les procurations dans la même commune

Un avantage aussi pour les citoyens, puisque ceux qui votent avec procuration dans la même commune pourront voter dans le même bureau de vote, pour eux et pour leur mandat.

« La technologie pour la technologie n’a que peu d’intérêt. Mais elle prend tout son sens, lorsqu’elle est au service des citoyens. Ici, numériser toute la procédure de vote permet non seulement de l’accélérer mais également de réduire les coûts », conclut Bernard Clerfayt.

Lors des élections communales de 2018, le taux d’absentéisme atteignait 16,47%, en diminution par rapport à 2012. Grâce à cette nouvelle procédure, la Région bruxelloise entend continuer à faire baisser ce taux, toujours trop important, pour les communales de 2024.

Titres-services : les conditions de travail des aide-ménagères améliorées

contrôle et amélioration des conditions de travail des aide-ménagères

Deux objectifs prioritaires ont guidé le travail de réforme des titres-services que le ministre Bernard Clerfayt a menée avec les partenaires sociaux : améliorer les conditions de travail des aide-ménagères et renforcer leur protection. Ce projet de réforme a été approuvé par le gouvernement.

1. Améliorer les conditions de travail dans le secteur des titres-services

La formation

Chaque travailleur bénéficiera de 16h de formation obligatoire. Chaque nouveau travailleur devra suivre un parcours de 9h de formation obligatoire dont 2h minimum en ergonomie.

Les fins de carrière

Pour alléger les fins de carrière, les aide-ménagères de plus de 50 ans pourront devenir tuteur et mettre leurs compétences et leur expertise au bénéfice de l’accompagnement d’un collègue moins expérimenté. Le tuteur pourra assurer des formations sur le terrain, des entretiens individuels ou encore des visites sur le lieu de prestation pour vérifier la conformité des équipements mis à disposition par les clients.

Les frais supplémentaires, essentiellement pour le bien-être des aides ménagères

Quelques entreprises bruxelloises réclament des frais supplémentaires à leur client. Ceux-ci seront mieux encadrés et limités à 0,30 centimes/titre. Ils devront bénéficier majoritairement aux frais encourus par les aide-ménagères pour la mobilité, la formation et le bien-être.

Le suivi d’application des mesures

L’encadrement continu des entreprises devra respecter la tenue de 2 entretiens individuels annuels et d’un entretien collectif. Dans ce cadre, les dispositifs de soutien à la formation, les échanges de bonnes pratiques, les comportements problématiques des clients, ou encore les instances à contacter en cas de discrimination ou de harcèlement seront abordés.

2. Renforcer la protection des aide-ménagères 

Réduction des risques

Chaque entreprise devra attester du respect des dispositions fédérales concernant la visite médicale annuelle obligatoire et l’analyse de risque permettant d’éliminer ou de réduire le niveau de risques pour la santé et la sécurité au travail.

Vérification des conditions de travail et contrôle renforcé

Les nouveaux utilisateurs devront accepter une visite préalable obligatoire avant toute prestation titre-service. Cette visite permettra de fixer le nombre d’heures de travail nécessaires pour répondre aux demandes du client ainsi que de s’assurer de la salubrité des lieux et de la mise à disposition de matériel de nettoyage adéquat.

Le contrôle du secteur sera renforcé afin que l’Inspection Régionale de l’Emploi puisse s’assurer du respect de ces nouvelles conditions par les entreprises agréées au bénéfice des aide-ménagères. 

Comportements abusifs exclus

Les utilisateurs au comportement abusif pourront être exclus et se voir interdire l’utilisation de titres-services.

Métiers en pénurie : Région et partenaires sociaux s’engagent

Le secteur de la logistique est l'un des 5 secteurs prioritaires dans la lutte contre les métiers en pénurie.

Cinq secteurs sont particulièrement confrontés au phénomène des métiers en pénurie : l’Horeca, le numérique, le transport et la logistique, la construction et les métiers de l’industrie technologique. Ceux-ci se sont réunis avec les services publics de l’emploi et de la formation ainsi que les interlocuteurs sociaux. Ensemble, ils ont identifié 34 actions à mettre en œuvre pour lutter contre les vacances d’emploi dans leurs secteurs. Ces actions pour lutter contre les métiers en pénurie s’organisent en 4 axes :

  • Orienter : améliorer l’image des métiers
  • Inciter : encourager financièrement à se former et à former
  • Former : augmenter la capacité d’accueil en formation
  • Rapprocher : développer des dispositifs pour rapprocher le chercheur d’emploi du monde de l’entreprise

3 millions pour lutter contre les métiers en pénurie

Grâce à un budget de 3 millions d’euros, 2.000 chercheurs d’emploi seront « screenés » en vue d’une entrée en formation ou d’une mise à l’emploi. 450 chercheurs d’emploi seront formés à l’un des métiers en pénurie avec un objectif de mise à l’emploi de 80% minium. 300 élèves seront formés sur des structures de pointe. Et 1.000 jeunes réaliseront une activité de découverte-métier.

108 métiers concernés en Région de Bruxelles-Capitale

On dénombre 108 métiers qui recrutent en Région bruxelloise et près de 25.000 emplois vacants.  Un phénomène qui n’est ni nouveau, ni spécifique à Bruxelles.

Pour certaines fonctions, la pénurie peut s’expliquer en raison des conditions salariales ou de travail (46 métiers sur 108).

Rapprocher chercheurs d’emploi et entreprises

« Le bilan de compétences qui sera mis en œuvre dès septembre prochain devra permettre de mieux détecter les besoins en formation des chercheurs d’emploi et donc de mieux les orienter, y compris vers les métiers en pénurie. A Bruxelles, nous n’avons pas toutes les clés en main mais je suis persuadé qu’en travaillant main dans la main avec les secteurs, nous parviendrons à mettre plus de Bruxellois à l’emploi. Car former sur mesure aux besoins de l’entreprise, c’est l’emploi assuré », conclut Bernard Clerfayt.

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La stratégie qualification emploi fixe un nouveau cap pour Bruxelles

Groupe en stage de formation professionnelle

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt a élaboré la Stratégie Qualification Emploi, en concertation avec les partenaires sociaux. Celle-ci doit permettre aux Bruxellois de rejoindre le niveau de compétences requis sur le marché de l’emploi à l’horizon 2030. Elle a été adoptée en première lecture par le gouvernement.

« Nous sommes le premier bassin économique du pays. Mais nous avons une réserve de main d’œuvre qui ne présente pas les bonnes qualifications pour accéder au marché du travail. C’est là-dessus qu’il faut travailler et faire monter en gamme les compétences des chercheurs d’emploi bruxellois ». L’enjeu pour Bruxelles est donc de relever ce défi de compétences, c’est l’objectif de la Stratégie Qualification Emploi.

La Stratégie Qualification Emploi : 3 axes, 25 mesures et plus de 100 actions

1. Améliorer l’adéquation des formations aux besoins économiques

En connaissant les besoins des employeurs, en les identifiant et en les anticipant, les services publics peuvent adapter leur offre de formation, la faire évoluer pour qu’elle colle au mieux aux attentes des entreprises. C’est l’objectif de cet axe : faire des employeurs, de véritables partenaires et développer des programmes formation sur mesure, rapprocher le monde de l’école du monde des entreprises grâce à des ateliers de découverte métier ou encore déployer la formation en milieu de travail.

2. Accompagner les personnes en formation vers l’emploi

Revaloriser les indemnités de formation, faciliter l’accès à des crèches, développer de nouvelles façons d’apprendre ou encore faciliter la reprise d’études sont autant d’actions qui permettront de lutter contre le décrochage et de mener à bien le parcours de formation.

3. Renforcer les compétences transversales

Alors que les employeurs sont prêts à former les Bruxellois sur les compétences métiers, ils sont moins enclins à les former aux compétences transversales, encore moins pour les petites et moyennes entreprises qui constituent le tissu économique majoritaire à Bruxelles. C’est notamment dans cet axe que l’on retrouve l’apprentissage des langues via l’immersion linguistique ou du numérique mais aussi le développement de formations aux soft skills, la curiosité, l’autonomie, la flexibilité, etc.

Taux d’emploi et exigence du marché de l’emploi bruxellois

En Région bruxelloise, le taux d’emploi atteignait 66% au premier trimestre 2023. C’est d’ailleurs la seule région du pays où ce chiffre augmente puisqu’il diminue en Wallonie et stagne en Flandre. Néanmoins, pour contribuer à l’atteinte de l’objectif de 80% au niveau national, le chemin est encore long. Car, cela veut dire que d’ici 2030, 116.000 Bruxellois de plus doivent trouver un emploi.

Or, le marché de l’emploi bruxellois est un marché très exigeant en termes de niveau de qualification et qui ne cesse de réclamer des compétences de plus en plus pointues. En effet, dans le même temps, les offres d’emploi nécessitant un baccalauréat ou un master ont augmenté de 19,5% et celles ne nécessitant pas de diplôme, ont diminué de 48%. C’est une réalité : le manque de compétences constitue un frein à la mise à l’emploi.

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