Le droit de médiation, plus près de la décision

Le droit de médiation - Photo d'une assemblée participative

Feu vert en séance plénière du Parlement bruxellois sur un projet d’ordonnance modifiant la Nouvelle Loi Communale. Porté par Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, celui-ci prévoit de nouvelles dispositions en matière de participation citoyenne, notamment le droit de médiation. 

« La participation citoyenne est une forme de communication à double sens via la sensibilisation et la consultation des citoyens, qui souhaitent être plus impliqués dans les décisions politiques, notamment au niveau local. Et c’est normal puisque c’est le niveau de pouvoir le plus proche des citoyens, avec lequel ils ont le plus de contacts », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux. 

Le droit de médiation : la recherche d’une solution

Le droit d’expression rassemble le droit de pétition et le droit d’interpellation. Mais il contient également une nouvelle forme d’expression citoyenne : le droit de médiation. 

En effet, les autorités communales, lorsqu’elles sont saisies d’une interpellation, peuvent décider d’organiser une médiation. Celle-ci peut également émaner des citoyens parce qu’ils l’estiment nécessaire et souhaitent se concerter sur un sujet déterminé avec la commune. 

« Le droit de médiation va plus loin que le simple fait de questionner les instances communales. Cela vise la recherche d’une solution, d’un compromis. Et donc les citoyens bénéficient d’un impact réel sur le développement des projets de leur commune », détaille Bernard Clerfayt.

Obligation de publication

Autre nouveauté : la commune devra publier sur son site internet les projets de délibérations accompagnés d’une synthèse des décisions communales avant chaque conseil.

Ceci pourrait aussi vous intéresser à propos de la participation citoyenne :

Quel est le nom d’animal préféré en Région bruxelloise ?

Chiens et chats appréciés des Bruxellois. Photo d'un chien et d'un chat se regardant.

Pour les chiens mâles, le nom d'animal préféré est Simba. Ensuite viennent Max, Milo, Rocky et Loki. Et pour les femelles, Bella, Luna, Lola, Maya et Kira. Relevons que Milo, Loki et Kira font pour la première fois, leur entrée dans ce classement.

Pour les chats, le nom d’animal préféré en 2023 est aussi Simba. Aussi appréciés : Tigrou, Cookie, Léo et Milo pour les mâles. Tandis que les femelles portent essentiellement les noms de Luna, Nala, Mia, Mimi et Bella.

Les races de chiens les plus populaires

Du côté des races de chiens les plus populaires en 2023, il y a du changement. Le chihuahua redevient le chien le plus populaire en Région bruxelloise, suivi par le canis vulgaris (le « bâtard »), le border collie, le teckel et ce top 5 se termine par une nouvelle entrée dans le classement le Spitz allemand. Exit donc pour la Labrador retriever qui figurait à la 3ème place l’année passée.

Du côté des chats, la race la plus commune reste, sans surprise, le chat de type européen, parfois appelé chat de gouttière.

C’est à Uccle, Anderlecht et Schaerbeek que l’on dénombre le plus de chiens avec respectivement, 10.162, 9.652 et 6.470 chiens enregistrés.

Identifier son animal : obligatoire !

C’est un fait : les Bruxellois apprécient la compagnie des animaux domestiques. En 2023, on dénombrait 57.241 chats et 88.384 chiens enregistrés en Région bruxelloise dans les bases de données CatID et DogID. Les chiens et les chats restent sans conteste les animaux de compagnie préférés des Bruxellois. 

« Qu’il s’appelle Simba ou Luna, un animal est une source de bonheur intarissable. Et cela s’accompagne aussi de grandes responsabilités : le nourrir, le soigner, le divertir mais aussi l’identifier ! C’est le moyen le plus sûr de pouvoir le retrouver si les aléas de la vie l’éloignent de vous. Et, je ne répéterai jamais assez qu’un maître responsable, c’est celui qui fait stériliser son chat », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

Ceci pourrait aussi vous intéresser :

Printemps Numérique 2024

Printemps numérique 2024

Le Printemps Numérique de Bruxelles revient les 22 et 23 mars prochains sur le site emblématique de Tour & Taxis. De la réalité virtuelle à la cyber sécurité, en passant par l’intelligence artificielle, l’e-gaming, le rétrogaming et l’exploration des opportunités professionnelles du numérique, la 4e édition de ce rendez-vous incontournable promet une immersion captivante dans les dernières avancées technologiques. Suivez le guide !

Un événement gratuit

Porté par Paradigm, le Printemps Numérique de Bruxelles 2024 est une initiative d’envergure qui fait rayonner l’écosystème numérique de la Région bruxelloise.

Bénéficiant de l’appui de la Région bruxelloise et du Ministre de la Transition numérique, Bernard Clerfayt, cet événement gratuit se positionne comme une plateforme de rencontre incontournable. Il réunira un large public, des novices aux experts du numérique, qui partageront et enrichiront leur expertise. La mission est claire : initier, sensibiliser et guider le grand public à travers le passionnant univers des technologies numériques.

« Le Printemps Numérique est une expérience immersive où les visiteurs peuvent toucher, tester, développer, coder et qui sait, peut-être cela suscitera des vocations pour un métier dans le secteur du numérique de plus en plus recherché sur le marché de l’emploi bruxellois », déclare Bernard Clerfayt.

Aperçu de la programmation 2024 du printemps numérique

Le Printemps Numérique invite les visiteurs à explorer des espaces fascinants où démonstrations captivantes et expériences immersives éveilleront la curiosité de tous. Paradigm propose un itinéraire didactique sur l’empreinte environnementale du secteur numérique, illustré par le sac à dos écologique d’un ordinateur portable. Les amateurs de « Smart Buildings » découvriront des solutions technologiques de pointe pour des bâtiments plus intelligents et durables.

Le Printemps Numérique Bruxelles offre aussi une variété de conférences et de pitchs, sous la forme de "Pecha Kucha", sur des sujets tels que le jumeau numérique, le climat et la technologie, la mobilité, la cybersécurité, l'e-gaming, les métiers et les formations du numérique ou encore l'inclusion numérique. Des experts du numérique, issus de divers secteurs, élargiront les horizons du public en partageant leurs connaissances.

Jeunes et moins jeunes, en famille ou entre amis, les visiteurs auront également l’opportunité d’explorer les dernières tendances et innovations qui façonnent l’avenir numérique de notre société. Ils pourront également participer aux différentes activités interactives proposées sur les différents espaces d’exposition de près de 50 représentants de l’écosystème numérique bruxellois, national et international.

Des expériences éducatives pour les écoles

Le Printemps Numérique Bruxelles 2024 a prévu des animations aussi séduisantes que spécialement pensées pour nourrir la curiosité débordante des élèves.

Parmi les temps forts : ateliers de sensibilisation aux impacts environnementaux du numérique, mais aussi aux arnaques en ligne, démonstrations de bras robotisés, découvertes des métiers du numérique, sessions d’e-gaming, initiations au codage, et bien d’autres attractions palpitantes !

Une opportunité pour les plus jeunes de découvrir, apprécier et s’amuser autour du numérique grâce à une variété de stands qui leur sont dédiés !

Invisible Festival, une première exclusive pour le Printemps Numérique de Bruxelles

Le Printemps Numérique Bruxelles crée l'événement en ouvrant les portes de l'inédit « Invisible Festival ». Pour la première fois, les visiteurs seront conviés à explorer cet univers unique, célébrant la richesse et la diversité culturelle au cœur de l'Europe, dans la deuxième ville la plus cosmopolite au monde, Bruxelles.

Cette manifestation met en lumière les héros oubliés et méconnus de l'histoire avec un programme riche d'activités, basé sur des avatars 3D, la réalité augmentée et autres expérimentations artistiques immersives. Une invitation à voyager dans des dimensions invisibles où l'art numérique prend vie, offrant une expérience sensorielle et culturelle inédite.

Informations pratiques

  • Où ? Tour & Taxis, Avenue du Port 86c à 1000 Bruxelles
  • Quand ? Le vendredi 22 mars et le samedi 23 mars 2024

Liens utiles

Le bien-être animal dans le cadre de la présidence belge

Photo de quatre intervenants lors du colloque Bien-être animal « Call to Care for Animal Welfare », de gauche à droite : Bernard Clerfayt, Céline Tellier, Stella Kyriakides, Ben Weyts

Dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l'UE, le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt participait ce 29 janvier au colloque « Call to Care for Animal Welfare »

Promouvoir une protection renforcée des animaux et un encadrement plus poussé du bien-être animal à l’échelle européenne est d’une importance cruciale. Plus spécifiquement, l’accent a été mis sur la protection des animaux d’élevage. La participation de la Commissaire européenne Stella Kyriakides et de Claire Bury, Deputy Director General for Food sustainability, DG SANTE, confirma le vif intérêt de la Commission pour le Bien-être animal. Avec Ben Weyts pour la Région flamande et Céline Tellier pour la Région wallonne, le ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt a mis l’accent sur les enjeux majeurs du Bien-être animal.

À l’échelle régionale ou européenne, les études confirment l’attention pour le bien-être animal

Les récents résultats d'enquêtes, dont le dernier eurobaromètre et l'initiative "Donnez-nous votre voix", témoignent d'une préoccupation croissante de la société pour la protection des animaux. Avec des données probantes, 84 % des citoyens européens plaident en faveur d'une meilleure protection des animaux d'élevage, tandis que 74 % aspirent à un niveau supérieur de bien-être pour les animaux de compagnie.

En Région bruxelloise, une étape significative se profile dans la législation sur le bien-être animal. Des initiatives ambitieuses, telles que la reconnaissance de la sentience et l'interdiction de la vente d'animaux vivants sur les marchés, visent à élever les normes, positionnant notre région comme un modèle en matière de protection animale.

Pour des pratiques commerciales responsables partout en Europe

Cependant, ces défis dépassent les frontières nationales. La publicité en ligne d'animaux, par exemple, nécessite une approche coordonnée à l'échelle européenne pour garantir des pratiques responsables.

Sans un encadrement strict, les publicités relatives aux chiens et aux chats, en particulier lorsqu’elles ont lieu sur les réseaux sociaux, n’offrent pas les garanties suffisantes afin de prendre une décision réfléchie et informée sur l’accueil d’un animal au sein de son foyer. Cela pouvant mener jusqu’à la négligence ou à l’abandon de l’animal.

Ceci peut aussi vous intéresser à propos du Bien-être animal :

Job Day Enseignement

Job Day Enseignement organisé par Actiris

Ce lundi 29 janvier, Actiris, Wallonie-Bruxelles Enseignement, les pouvoirs organisateurs des communes de Bruxelles-Ville, Ixelles et Saint-Gilles ainsi que le SEGEC (enseignement catholique) ont organisé un Job Day Enseignement.

« Le métier d’enseignant est un métier en pénurie depuis trop longtemps. Sur le www.jobecole.be, on compte 251 postes disponibles dans le secteur de l’enseignement, uniquement en Région bruxelloise.  En travaillant ensemble, employeurs et services publics, nous sommes en mesure d’offrir des solutions rapides et efficaces pour non seulement répondre aux besoins des employeurs mais également permettre à plus de Bruxellois de décrocher un emploi », détaille le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt.

Objectif recrutement

Au cours de ce Job Day, les chercheurs d'emploi se sont présentés aux différents employeurs. Ceux qui réussissent l'étape de l'entretien sont immédiatement invités à postuler en ligne via les PC mis à leur disposition à la Cité des Métiers afin d'accélérer les procédures. 

Les chercheurs d’emploi pouvaient également obtenir des informations sur le métier d’enseignant, les conditions de travail ou encore procéder à une simulation de salaire grâce aux partenaires présents. 

Les prérequis recherchés 

(Les candidats doivent remplir au moins une condition.)

  • Master : Français, mathématiques, sciences, langues ou tout autre diplôme
  • Diplôme d'instituteur, d'éducateur, de puériculteur
  • Tout diplôme obtenu dans l'enseignement néerlandophone (min CESS)
  • Expérience ou formation dans le domaine de la mécanique, de l'électricité, de la plomberie, du chauffage, de la diététique, de l'esthétique, de l'infographie, de la menuiserie et de la cuisine.

Professeurs de math, de science, de langue… Actiris a contacté plus de 5.000 chercheurs d'emploi pouvant correspondre aux nombreux profils.

Matériel roulant et interfaces spécifiques : former les coursiers à vélo

Matériel roulant et interfaces spécifiques : former les coursiers à vélo

Lancée en 2023, la formation au métier de coursier à vélo suscite un grand intérêt tant de la part des chercheurs d’emploi que des employeurs. Livreur vélo : un nouveau métier qui a le vent en poupe.

Un secteur professionnel qui accroit ses exigences

La pratique du métier de coursier à vélo requiert de nombreuses compétences techniques et sociales. Pourtant, le secteur est aujourd’hui caractérisé par une absence de formation professionnelle. Ce qui contribue au manque de reconnaissance du statut de coursier à vélo et, dans certains cas, à une précarisation importante de ses travailleurs, notamment dans l'économie des plateformes.

 « Progrès technologique, souci écologique, notre société est en perpétuel mouvement et impacte le monde professionnel. Les métiers d’hier ne sont pas ceux de demain.  Et permettre à nos entreprises de recruter du personnel qualifié, c’est aussi investir dans la formation à des métiers émergents tels que livreurs à vélo. Car savoir rouler à vélo ne suffit pas, il faut aussi apprendre à transporter de la marchandise, à adapter son itinéraire ou encore à développer sa relation client. Soutenir ces initiatives est bon pour l’emploi, pour la mobilité et pour la planète ! », souligne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Inédit dans le secteur : un programme de formation créé en partenariat

« Depuis le mois d'avril 2023 je cherchais à me réorienter professionnellement. Ayant travaillé dans la gestion de projet, je cherchais un travail plus ancré dans le réel. J'ai donc foncé quand j'ai appris l’existence de cette formation. Toute la formation m’a permis d’être confiant pour trouver du travail dans ce secteur d'activité. Et alors que ma formation n'était pas terminée, j'avais déjà une proposition de job », témoigne Christophe Bihin, ancien stagiaire.

Urbike, Logisticity (et ses partenaires Bruxelles Formation et Actiris), Exaris et l’asbl CyCLO ont créé un premier programme de formation de coursier à vélo, réalisé grâce au soutien de la COCOF. 

« Chez Urbike, la formation adéquate de nos coursiers à vélo est très importante. Nous prévoyons une forte croissance au cours des cinq prochaines années et souhaitons compter plus de 100 coursiers à vélo, ce qui signifie que nous aurons certainement besoin de nouveaux coursiers motivés et compétents. La mission d'Urbike est de professionnaliser et d'élargir le secteur de la logistique des vélos et la formation professionnelle est essentielle à cette fin. Elle permet également d'apprécier le travail, qui requiert clairement de nombreuses compétences techniques et sociales », détaille Philippe Lovens, co-fondateur et CEO Urbike

Expérience concluante pour les participants

45 chercheurs d’emploi bruxellois ont postulé pour participer à la formation, pour 12 places disponibles. 5 stagiaires ont décroché un emploi dans le secteur, 2 autres poursuivent leur parcours de formation et seul un stagiaire n’est pas allé au bout de sa formation.

La formation visait à apprendre plusieurs compétences : des compétences techniques - utilisation et conduite de vélos-cargos et de remorques mais aussi préparation, manutention et contrôle des marchandises ou encore le code de la route appliqués aux coursiers à vélo - des compétences sociales - communication non-violente, collaboration au sein d’une équipe, contact client - et des connaissances sur le secteur et la profession incluant les droits et obligations des coursiers.

Un potentiel de croissance et des opportunités d’emploi

Une étude européenne estime qu’une livraison urbaine sur quatre pourrait être réalisée à vélo. Lorsque la logistique des services est incluse, ce chiffre atteint même 50% des mouvements de livraison en ville. Le secteur de la logistique urbaine ressent de plus en plus l’importance de se tourner vers des alternatives de transport durables et s’adapte en intégrant graduellement des solutions de cyclo-logistique dans ses activités. Par conséquent, de nouvelles opportunités d'emploi pour les métiers du cycle sont créées, et en particulier pour la profession de coursier à vélo.

Les 2 années précédentes, le nombre d'équivalents temps plein (ETP) a doublé dans le secteur de cyclo-logistique.

Technicity : 82% des stagiaires décrochent un emploi

Ouvert en août 2019, Technicity est le premier Pôle Formation Emploi à voir le jour en Région bruxelloise. Issu d’un partenariat public privé, en 5 ans d’existence, Technicity a formé plus de 7.500 personnes aux métiers industriels et technologiques. - photo de l'évènement ce 25 janvier 2024

Ouvert en août 2019, Technicity est le premier Pôle Formation Emploi à voir le jour en Région bruxelloise. Issu d’un partenariat public privé, en 5 ans d’existence, Technicity a formé plus de 7.500 personnes aux métiers industriels et technologiques. 

Les résultats sont là malgré une diminution des chiffres durant la crise Covid :

  • 7.687 personnes formées dont 1.879 chercheurs d’emploi, 2.784 travailleurs et 3.024 étudiants ou élèves.
  • Un taux de mise à l’emploi qui atteint 82 %
  • 365 entreprises qui ont bénéficié des services de Technicity en matière de formation

« Il y a 5 ans, nous avons sorti de terre notre premier Pôle Formation Emploi. Les presque 8000 personnes qui y ont fait appel pour s’y former et les 82% de taux d’insertion dans l’emploi nous confirment que, depuis, Technicity est devenu une référence du secteur technologique tant pour les chercheurs d’emploi, les travailleurs que les entreprises. Une notoriété qui valide que ce type de structure, ce trait d’union entre pouvoirs publics et secteur professionnel est indispensable pour permettre à plus de chercheurs d’emploi de décrocher un emploi », a commenté Bernard Clerfayt.

Mutualiser les ressources

Technicity est le Pôle Formation Emploi dédié aux métiers industriels et technologiques : ascensoriste, technicien HVAC, soudeur ou encore électromécanicien. Technicity est le résultat d’un partenariat regroupant, d’une part, les acteurs publics bruxellois de la formation et de l’emploi (Actiris, Bruxelles Formation, VDAB brussels) et, d’autre part, les partenaires sociaux du secteur de l’industrie technologique (Agoria, FGTB-MWB, ACV-CSC).

L’objectif est de mutualiser les ressources du public et du privé pour renforcer et proposer une offre de formation correspondant aux besoins des entreprises et permettre à plus de Bruxellois de décrocher un emploi. Autrement dit, anticiper les attentes du secteur pour former plus et mieux.

Une réponse aux pénuries de main d’œuvre

En associant le secteur des industries technologiques aux services publics de l’emploi et de la formation, Technicity est la meilleure réponse aux pénuries de main d’œuvre qui frappent les entreprises.

Sur les 108 métiers en pénurie recensés par Actiris, plus de 20 sont liés aux secteurs technologiques, soit près d’1 métier sur 5.

Dans ce cadre, en plus de son financement structurel, Technicity a pu bénéficier d’un subside exceptionnel de 600.000 euros de la part de la Région bruxelloise pour notamment développer des parcours formation emploi. C’est-à-dire, une collaboration avec une entreprise, où en partant de ses besoins spécifiques, Technicity établit un programme de formation sur-mesure avec embauches à la clé.

Par exemple, en 2023, en partenariat avec Sibelga, Technicity a lancé une formation de 4 mois pour devenir électricien. Avec TKElevator, c’est une formation d’un an au métier de monteur ascensoriste.  

Et d’autres parcours formation emploi sont en préparation avec Equans, Eiffage, Véolia, Vinci Facilities ou encore SPIE Belgium.

Enfin, Technicity propose également des formations courtes pour permettre à plus de Bruxellois de trouver la formule qui leur convient. Ainsi, le Pôle Formation Emploi a lancé une formation courte d’ascensoriste, intitulée « ascenseurs speed ».

Un deuxième bâtiment pour des projets encore plus grands

Actuellement Technicity dispose d’un bâtiment de 7.228m², dont 6.000m² sont dédiés à la formation, qui peut accueillir chaque jour jusqu’à 500 stagiaires en 2 shifts de formation.

Une surface devenue trop petite pour absorber l’augmentation du nombre de demandes de formations dans le secteur.

C’est pourquoi, grâce au soutien de Beliris, un second centre, situé juste en face du premier, verra le jour prochainement.

RCoop, la coopérative des métiers de la beauté

Photo de soins esthétiques en onglerie, l'un des métiers de la beauté. Illustration de notre article à propos de RCoop, la coopérative des métiers de la beauté.

Pour aider ceux qui le souhaitent à se lancer à leur propre compte en toute sécurité, JobYourself a créé RCoop, la coopérative des métiers de la beauté (coiffure, esthétique, onglerie, etc). Situé au cœur de Matonge à Ixelles, sa mission est d’accompagner des professionnels du secteur en leur offrant un accompagnement complet : formation, suivi comptable, numéro de TVA, espaces de coworking, etc.

Accès à un emploi durable

Depuis sa création en 2018, RCoop a permis de régulariser une cinquantaine de travailleurs.

« Le travail que mène RCoop est essentiel. En leur offrant un accès à la profession et un accompagnement, la coopérative aide ces travailleurs à quitter l’illégalité et la précarité. Cette initiative rejoint totalement mon objectif : permettre à tous les Bruxellois d’accéder à un emploi durable », conclut le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt qui soutient cette initiative.

Éviter le piège du travail au noir

Devenir indépendant, c’est aussi gérer un commerce. Pas toujours évident. Car quand on se lance dans une formation de coiffure ou d’esthétique, c’est avant tout parce qu’on est passionné par ces métiers. Dès lors, on n’est pas toujours préparé à franchir l’étape d’être son propre patron en toute légalité !  Et face à des charges qui peuvent paraître trop contraignantes, le piège du travail au noir n’est jamais loin.

« Entre fléau pour l’économie et moyen de survie pour d’autres, le travail non déclaré entraîne des conséquences néfastes pour les travailleurs qui perdent toutes les protections liées à la sécurité sociale. Exploitation, accidents non-couverts par une assurance ou risques pour la santé », explique le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt.

Ceci pourrait aussi vous intéresser :

IRISbox sollicité 805.000 fois en 2023

Logo IRISbox, le guichet électronique de la Région de Bruxelles-Capitale

IRISbox a enregistré 805.000 demandes de citoyens ou d’entreprises bruxelloises en 2023, une progression de 12% par rapport à l’année précédente. 576.075 utilisateurs d’IRISbox ont été concernés, dont 17.265 entreprises.

Les plus demandées

Actuellement, 340 démarches en ligne sont accessibles via IRISbox. La formalité la plus plébiscitée reste la composition de ménage mais elle est suivie de deux démarches qui ont été intégrées récemment sur la plateforme, l’extrait de casier judiciaire et la prime Rénolution.   

Afin de continuer à simplifier la vie des Bruxellois, la plateforme s’enrichit chaque année de nouvelles démarches. Ainsi en 2024, il sera possible d’inscrire des baux locatifs ou d’effectuer sa déclaration de mandat. Pour ce qui est du support choisi pour effectuer ces démarches en ligne, 50% des utilisateurs ont employé un ordinateur pour se connecter, 49% un smartphone, et 1% une tablette.

Des délais plus courts pour vos démarches

IRISbox, la plateforme en ligne de la Région bruxelloise propose des services régionaux et locaux 24/7. Elle permet de réduire l’affluence dans les services administratifs bruxellois mais également d’accélérer les délais des démarches et de délivrance des documents.

« Les Bruxellois utilisent de plus en plus IRISbox et c’est tant mieux. IRISbox cadre parfaitement avec Bruxelles Numérique et permet de rendre l’administration plus moderne, plus simple, plus efficace, plus accessible », commente Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative.

Lien utile :

Ceci peut vous intéresser :

L’humusation interdite en Région bruxelloise

L’humusation interdite en Région bruxelloise

À la suite d’une question en Commission des affaires Intérieures, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux, a confirmé que l’humusation ne sera pas d’application en Région bruxelloise et qu’une réflexion est en cours pour développer d’autres méthodes d’éco-funérailles.

Les conclusions des scientifiques sont claires

Alors qu’en Belgique seulement deux modes de sépultures sont autorisés, l’inhumation et la crémation, certains militent pour la légalisation d’une autre pratique : l’humusation.

L’humusation est une forme de pratique funéraire. Le processus consiste à placer le corps au-dessus du niveau du sol, sur un lit de broyat et recouvert d’un matériau identique.

Intéressée par cette pratique en vue d’en faire un nouveau mode funéraire, la Région wallonne a commandité une étude scientifique à la faculté des bioingénieurs de l’UCL.

Et les conclusions sont claires démontrant l’inefficacité du processus. Non seulement les dépouilles ne se décomposent pas dans les délais prescrits mais en plus cette méthode risquerait d’entrainer une importante pollution des sols en nitrate et ammoniaque.

Des alternatives à l’étude

« La fiabilité du procédé était le prérequis avant tout processus législatif. L’étude de l’UCL démontre qu’il n’est aujourd’hui pas possible d’autoriser l’humusation en Région bruxelloise. Toutefois, les citoyens sont demandeurs d’alternatives plus vertes. C’est dans ce cadre qu’un groupe de travail interrégional étudie plusieurs méthodes alternatives à l’inhumation ou à la crémation et plus écologiques telles que l’aquamation», indique Bernard Clerfayt.